J'accuse !
En 1898, l'écrivain Emile Zola a publié ce texte dans le journal L'Aurore, pour prendre la défense de l'officier Alfred Dreyfus, juif, accusé sur ce seul motif d'avoir livré des renseignements à l'Allemagne (un comble). Pour avoir écrit la vérité, Zola a dû s'exiler en attendant que Dreyfus soit enfin réhabilité (détail: le traitre réel, le commandant Walsin Esterhazy, bien que démasqué, n'a jamais été condamné).
Alors aujourd'hui, j'accuse. J'accuse le Conseil fédéral in corppore (y compris le temporaire membre de PROTELL Cassis) de trahison. J'accuse le parlement suisse - à l'exception des seuls députés UDC des deux chambres - de trahison.
Ce gouvernement - que je ne reconnais plus comme le mien - et ce parlement veulent vendre la Suisse à l'Union européenne, pour le motif le plus courant des trahisons: le pognon. Car le seul argument qui a dominé les débats a été : "il ne faut pas fâcher Bruxelles et risquer de mettre à mal les accords de Schengen".
Au nom de tout ce qui a fait la Suisse, où sommes-nous, là ? Les 3 Suisses, Arnold de Melchtal, Walter Fürst et Werner Stauffacher, qui ont prêté serment sur la prairie du Grütli en 1291, auraient dû penser à leurs intérêts financiers et se soumettre à l'Autriche. Pendant les dernières guerres européennes, la Suisse aurait dû comprendre que l'Allemagne toute puissante allait dominer l'Europe et se soumettre.
Aujourd'hui, alors que l'UE part dans une spirale destructrice, alors que de nombreux spécialistes ne lui laissent plus que quelques années de vie, nos autorités (avec un tout petit "a") veulent absolument monter dans ce bateau qui fait eau.
Oui, si nous disons non au diktat de Bruxelles, nous aurons des problèmes... Nous aurons des pressions énormes pour nous faire revenir à la raison, des menaces, etc. Mais sous peu, Bruxelles aura un autre chat qui la fouettera: le brexit des Anglais.
Et si nous disons oui, il n'y en aura aucun ?
Si nous disons oui, Bruxelles reviendra à l'assaut avec de nouvelles exigences (et on ne parle même plus d'armes). Si nous disons oui, l'UE voudra nous imposer ses normes de mal-bouffe, de règles d'engagement qui suppriment la protection des travailleurs suisses face à la sous-enchère européenne. Elle imposera un système fiscal destructeur pour la classe moyenne et - nous revenons aux armes - elle exigera, pas après pas une suppression de liberté généralisée, au nom officiel de lutte contre le terrorisme, mais en réalité de meilleur contrôle de la populace.
Voila à quoi notre gouvernement et notre parlement ont prêté allégeance - eux qui avaient juré de défendre la Suisse. L'ancienne Constitution fédérale stipulait que les citoyens qui avaient épuisé tous les recours avaient le droit de prendre les armes contre l'autorité. On comprend pourquoi l'article a été supprimé.
En attendant d'en arriver là, un seul mot : REFERENDUM !
F.A.Lentenegger, 19 septembre 2018
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Divergences éliminées
Ce matin, sans la moindre discussion, le Conseil des Etats a éliminé les 2 dernières divergences avec le National. Il ne reste donc plus que les votations finales, qui ne feront aucun doute: les UDC - et peut-être un ou deux courageux PLR ou PDC - contre la soumission... et tout le reste pour les chaînes européennes.
F.A.L. 19 septembre 2018
J’ai envie de quitter ce continent.
Votre article respire la lucidité patriote … mais…, défendre sa Patrie et sa Liberté devient de plus en plus difficile..car une cinquième colonne socialiste tente d’investir le pouvoir ,pour mieux le vendre à l’étranger ,bien entendu cela relève de la trahison … mais en novlangue socialiste, cela s’appelle …la solidarité avec le dogme…….!
Trahir c’est pourrir un peu et le Conseil ainsi que les chambres fédérales puent la trahison.
Si le gouvernement décide de désarmer le peuple, il y a quelques problèmes :
– De relation gouvernements – peuple
– De confiance
– De respect des traditions du pays
– De respect des gens qui constitue le Peuple souverain !
Armons-nous pour nous défendre !
Privilégions les referendum ou autres initiatives !
Faisons comprendre au gouvernement que le peuple a TOUJOURS raison !
@macdent
Un bon moyen démocratique est de faire comprendre aux élus que s’ils ne veulent pas de nos armes, nous ne voterons pas leurs avions de combat !
La seule façon de s’en sortir est d’élire des conseillers UDC, mais les Suisses ne l’ont pas compris, et ce sera trop tard lorsqu’ils s’en rendront compte, les jeux seront faits par l’intermédiaire de tous nos traîtres. Et puis, les Suisses ont-ils envie de se secouer, ou bien l’apathie généralisée a-t-elle déjà pris le dessus ?
BRAVO !
Votre article tombe sous le sens. Il y a encore les moyens démocratiques contre ce Conseil fédéral félon, et sinon, il reste encore la solution dernière de prendre les armes. Nous sommes des gens raisonnables et nous pensons encore que la plume vaut mieux que l’épée, aussi utilisons les moyens démocratiques, ce qui veut hélas aussi dire laisser déblatérer les socialistes dans les media. Peu importe, tant que le peuple a finalement raison. Mais est-il écouté et obéi ? Les derniers événements me laissent dubitatif et inquiet.