Le dernier débat économico-politique du moment: la bonne santé de l'économie américaine serait à mettre au crédit du Président sortant, Barack Obama, et non à celle de son Président actuel, Donald Trump. La polémique surgit avec un timing tout à fait judicieux alors que se profilent les élections de mi-mandat.
Pour découvrir ce dernier narrative venu d'outre-atlantique, il suffit de lire la presse francophone, laquelle reprend sans retenue les médias américains pourvu qu'ils fussent marqués à gauche. Ainsi, dans Le Devoir, on lit en toute objectivité que Barack Obama, "relativement discret depuis son départ de la Maison-Blanche", est "sorti de sa réserve (...) pour mettre les points sur les i."
Il faut avoir le cœur bien accroché pour lire pareil panégyrique sans s'étrangler. Notez comme le journaliste présente Barack Obama, quelqu'un qui se sent "obligé de réagir" face aux mensonges de Trump. Au nom de la Vérité, le vieux guerrier pétri de sagesse sort bien malgré lui de sa paisible retraite... Retraite dans laquelle, il faut bien le dire, l'ex-président n'est jamais rentré. Et qu'annonce le 44e président des États-Unis depuis l'Illinois?
Barack Obama a d’abord rappelé le contexte : lorsqu’il avait pris ses fonctions en 2009, l’économie américaine perdait 800 000 emplois chaque mois. C’était la crise mondiale, avec des effets inédits depuis la Seconde Guerre mondiale. Donald Trump est, lui, arrivé dans une économie assainie. « Quand j’ai quitté mes fonctions, le revenu des ménages était proche d’un record […] et les salaires augmentaient », a fait valoir Obama. « Quand j’entends combien l’économie se porte bien, je dis : rappelons-nous quand la reprise a commencé. Je suis heureux que cela se poursuive, mais quand on entend parler de miracle économique […], je dois leur rappeler que les chiffres relatifs à l’emploi sont assez proches de ce qu’ils étaient en 2015 et 2016. »
On enchaîne avec les prétendus "experts" qui tentent de donner vie à cette version des faits:
« Il n’y a aucun doute que le crédit est à mettre au compte d’un mélange » des deux présidences, estime Douglas Holtz-Eakin, ancien directeur du Bureau du budget du Congrès. (...)
« Les chiffres montrent clairement que l’expansion a démarré sous le président Obama […] et Trump surfe sur les tendances dont il a hérité », a, de son côté, avancé Jared Bernstein, l’ancien conseiller économique du vice-président d’Obama, Joseph Biden.
Je suis le premier à admettre que Barack Obama accéda à la présidence dans une économie en crise, et dont il ne portait personnellement aucune responsabilité. Son idéologie, en revanche, était largement partie prenante dans le désastre, notamment à cause de l'octroi forcé de crédits immobiliers, pour des raisons raciales ou politiques, à des personnes manifestement insolvables. Et tout cela remonte à dix ans aujourd'hui.
Comme d'habitude, le New York Times est le fer de lance de la réécriture historique du moment, écrivant que "la reprise économique commencée sous Obama est maintenant présentée comme celle de Trump". L'article commence par admettre que sur pratiquement chaque critère mesurable l'économie américaine se porte bien, et passe les 1'400 mots suivants à expliquer que cette embellie n'a rien à voir avec l'agenda économique de Trump.
Que le New York Times présente une opinion politiquement marquée comme une vérité est son droit le plus strict, mais cela n'a rien à voir avec de l'information. Les propres archives du journal sont disponibles et abondantes pour se rappeler, il n'y a pas si longtemps, quelles étaient les perspectives économiques alors que Barack Obama s'apprêtait à transmettre le flambeau de la présidence à son successeur démocrate Hillary Clinton - un travail de vérification dont l'Investor's Business Daily se donne la peine.
La crise des subprimes survint au début du premier des deux mandats de Barack Obama. Il disposa de huit ans pour essayer de redresser la barre. Or en 2016 l'économie était encore en stagnation. La reprise après la crise était la plus faible depuis la Grande Dépression de 1929.
En fait, le New York Times lui-même décrivit l'économie sous Obama de cette façon en 2016:
"Pendant trois trimestres de suite, le taux de croissance de l'économie a oscillé autour d'un maigre 1%. Lors du dernier trimestre 2015 et du premier trimestre 2016, l'économie a cru à un faible taux de 0,9% et 0,8% respectivement, en rythme annuel. Les premières estimations pour le deuxième trimestre de cette année, annoncées vendredi, présagent d'un décevant 1,2%."
Le taux de croissance ne fit guère mieux pendant les trois derniers trimestres de 2016. Et le 27 janvier 2017, après que le gouvernement annonce que la croissance pour l'ensemble de 2016 atteignait un piètre 1,6% - le taux le plus faible depuis 5 ans - le New York Times rendit compte que "le Président Trump visait un taux de croissance juste un peu plus élevé." Le bureau bipartisan du Congrès sur le budget prévoyait une croissance de 1,9%.
La croissance fut d'une faiblesse si persistante pendant les deux mandats d'Obama que les journalistes commencèrent à préparer le grand public en évoquant une "stagnation permanente". Ils disaient que l'Amérique entrait dans une longue période de croissance faible et stable, résultante d'une lente hausse de la population et de la productivité. En août 2016, le New York Times déclara que "la réalité sous-jacente de la croissance faible hantera quiconque remporte la Maison Blanche."
Le mois suivant, CBS News annonça "qu'avec la croissance américaine en berne pendant plusieurs années, de nombreux économistes en viennent à penser que le pays est entré dans une période prolongée où toute croissance sera plus faible qu'elle ne fut par le passé."
En d'autres termes, il n'y avait aucune prédiction d'envolée de l'économie sur le radar de quiconque lorsque Trump prit place dans le Bureau Ovale. Maintenant que l'économie dépasse les attentes de tout le monde, les critiques de Trump prétendent que la recette était déjà dans le gâteau, et le gâteau déjà dans le four.
C'est vrai, l'activité économique dépend de paramètres mondiaux sur lesquels même le Président des États-Unis n'a pas prise. Mais l'Amérique va plutôt mieux que le reste du monde aujourd'hui.
Un mauvais Président peut ralentir, voire définitivement oblitérer l'activité économique de son pays en empilant des lois destructrices les unes après les autres - voyez le Venezuela pour la feuille de route. Un bon Président ne peut pas créer la croissance par sa seule volonté, mais peut faire en sorte que le cadre légal, fiscal et juridique devienne favorable à la création d'entreprises et aux profits. L'activité économique croît alors, et avec elle l'emploi et les salaires ; et à terme, même les rentrées fiscales augmentent.
C'est l'éternelle division entre les socialistes qui veulent changer la façon dont on distribue les parts du gâteau, et les libéraux qui font augmenter la taille du gâteau - pour tout le monde.
Quoi qu'en disent les acrimonieux médias occidentaux, les Américains se reconnaissent bien davantage dans la seconde catégorie que la première. Ainsi, l'optimisme grandit à travers la société américaine lorsque Trump remporta l'élection face à son adversaire Hillary Clinton et ses "enthousiasmantes" perspectives de stagnation. Maintenant que Trump a mis en place de nombreuses dérégulations et que la baisse de la fiscalité est sous toit, nous devrions continuer à voir une croissance américaine solide.
Les médias travaillent sans cesse à faire rentrer leur narrative dans les esprits, mais pour l'instant ils échouent. Les sondages montrent clairement que le grand public donne crédit à Trump pour l'embellie économique que traversent les États-Unis. Ils ont raison, et les médias ont tort.
Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 16 septembre 2018
Il y a en tout une chose dont Hussein Obama peut s’attribuer la paternité sans le moindre doute: la déroute d’Obamacare, ou Obamassacre. Trump n’y est pour rien dans cette usine à gaz.
Nombreux sont ceux qui revendiquent la paternité d’un succès. La défaite est orpheline. (l’auteur m’est inconnu)
En pensant à la professeur en psychologie de gauche “apolitique” qui essaie d’entraver la nomination de Brett Kavanaugh à la cour suprême, une semaine avant sa nomination mais ce n’est vraiment qu’une coincidence : qui s’y connaît le mieux en mensonge et en manipulation des émotions qu’une professeur en psychologie ?
Affaire Manafort : Mueller sait qu’il n’y a aucune preuve de Russian medling, c’est pour cela qu’au bout d’un an et demi il est toujours à la recherche de preuves qui auraient du être dans les rapports des services secrets, dans le but clair de faire inculper Trump. C’est pour cela qu’il va essayer de transformer le rendez-vous dans la Trump tower en Russian medling, ce qu’il n’est pas.
Les méthode du procureur Weissman (et donc de Mueller) pour faire collaborer Mr Cohen et Mr Manafort sont les mêmes que celles utilisées par lui dans l’affaire Enro, qui avaient été qualifiées d’illégal par une cour d’appel : chantage, actions violentes, menaces, viol de la loi…
Mueller ne cherche pas à prouver un Russian medling mais à faire perdre les midterm à Trump pour obtenir un procès politique. Il veut un “procès de Moscou”, ce qui est d’une extrême malhonnêteté. Il crée autour de Trump, sans preuves, un cercles de suspicions pour en faire un malhonnête en relachant des informations à des dates soigneusement choisies.
Et la gauche utilise partout la justice contre ses opposants : UK contre Robinson, Allemagne contre les “discours de haine”, France contre Sarkozy puis Fillon ou les journalistes de “droite”, UE contre la Hongrie et la Pologne, Italie contre Berlusconi et Salvini, USA contre Trump et d’autres… La gauche vire au fascisme ou au bolchevisme.
Mr Obama a toujours été extrêmement modeste, et d’une grande honnêteté. Mais d’une honnêteté de gauche.
”…la bonne santé de l’économie américaine serait à mettre au crédit du Président sortant, Barack Obama”.
Le correspondant de la RTS (Radio TV Socialiste) à Washington M. Revaz a tenu le même langage; j’avais écrit à Darius ma désapprobation !
M. Obama a double la dette des USA. Pendant ses 2 mandats l’industrie n’a pas prospérer. Tout le contraire !
Les actions prises, ces derniers 18 mois, par M. Trump sont claires ! Plus de libéralisme, moins d’impôts; les gens gagnent plus ! Le chômage n’a JAMAIS été aussi bas depuis au moins 40 ans …
La gôchiasse continue sa désinformation.