Les parlementaires macroniens étaient réunis à Tours, mardi, afin de se remotiver, ceci sous la houlette du Premier ministre et du futur successeur de l’écologiste Rugy au perchoir, Richard Ferrand.

Edouard Philippe a rappelé qu’il n’avait jamais caché que l’exercice du pouvoir est rarement une partie de plaisir. Mais le Premier ministre et le futur président de l’Assemblée nationale ont soutenu que le Macron II serait « un grand cru », fine allusion aux grands crus de Touraine, le Chinon, le Vouvray, le Bourgueil et autres vins de Loire. Philippe a néanmoins prédit « deux années de bagarres, de bagarres politiques et pacifiques, mais de bagarres ». Et des bagarres qui ne seront pas forcément aussi pacifiques qu’il l’espère : Black Blocks, écologistes végans, mélenchoniens émeutiers des territoires perdus de la République, sauront se rappeler à son bon souvenir.

Edouard Philippe a énuméré les cinq axes d’efforts de la période Macron II qui s’ouvre, et qui va rythmer la vie politique jusqu’aux européennes de la fin du mois de mai.

Il faut « réparer un pays qui va mal », nous dit Philippe. Mais encore faut-il oser désigner les responsables, et les maux qui rongent le pays. Il est nécessaire ensuite de « relancer l’Europe ». Mais pour le coup c’est un travail de très long terme, tant son mode de fonctionnement actuel et ses orientations suscitent un rejet qui n’a jamais eu son équivalent depuis le lancement de la construction européenne, depuis son lancement, en 1951.

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