Allemagne : une mère indignée que seuls deux enfants parlent allemand dans la classe de son fils

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Pas moins de deux millions de personnes ont écouté le cri de colère froide de Leen Kroetsch sur sa page Facebook. Cette mère de famille allemande s'indigne que, dans la classe de maternelle de son fils de trois ans, seuls deux enfants parleraient allemand. 

Se filmant face caméra, Leen Kroetsch, habitante de la ville d'Essen, dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, déplore que son fils en bas âge ne puisse socialiser avec les autres enfants. Et la mère de famille d'interpeller les politiques allemands et de fustiger une «politique migratoire ratée» : «Mon fils doit s'adapter aux autres enfants. Ce n'est pas de l’intégration, chers politiciens, l'intégration est un peu différente.»

Mon fils et moi, nous nous sentons ici comme des étrangers

Leen Kroetsch est d'autant plus furieuse qu'elle dit avoir dû se battre en justice pour faire admettre son fils à la maternelle, et prétend que les parents de «Muhammad ou Ali» n'auraient pas eu à le faire. «J'ai peur pour le futur de mon fils et je ne sais pas à quoi m'attendre. Mon fils et moi nous sentons ici comme des étrangers. Est-ce que c'était voulu ?», déplore-t-elle, craignant d'être considérée à terme comme une citoyen de seconde zone, où les «enfants seraient islamisés».

Lire aussi : «Les étrangers dehors» : en Allemagne, Chemnitz s'enflamme après une attaque au couteau mortelle

L'école maternelle conteste les affirmations de Leen Kroetsch

Interrogée par le quotidien allemand Westdeutsche Allgemeine Zeitung, la directrice de la maternelle, Petra Struck, a tenu à modérer les propos de Leen Kroetsch, confiant à la presse allemande que si seulement 2 enfants sur 25 étaient effectivement bien des citoyens allemands, la seule langue commune utilisée était l'allemand, leurs origines très diverses les empêchant, d'après l'école, d'en partager une autre.

La directrice explique en outre que cette classe a été créée en urgence, à la demande de la ville, pour tenter de palier tant bien que mal le manque de places en maternelle. Dans un contexte d'afflux migratoire et de problèmes plus généraux de politique familiale à la hauteur des enjeux démographiques du pays, le responsable de la jeunesse de la ville d'Essen, cité par le Westdeutsche Allgemeine Zeitung, a toutefois démenti qu'une quelconque préférence soit  accordée aux immigrés.

Les Allemands sont de plus en plus opposés à l'immigration massive. La politique du gouvernement de la chancelière Angela Merkel en 2015 et 2016 a eu pour résultat l'arrivée en Allemagne de plus d'un million de demandeurs d'asile venant notamment de Syrie et d'Irak, en 2015 et 2016.

Lire aussi : L'Allemagne rend 1 500 demandeurs d'asile à la Grèce et veut accélérer les expulsions de migrants

 

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5 commentaires

  1. Posté par gatsou le

    meme marlene la franche ma(is)conne l’a compris en mettant ses gosses dans le privée ^^

  2. Posté par Françoise le

    Je cite: La politique du gouvernement de la chancelière Angela Merkel en 2015 et 2016 a eu pour résultat l’arrivée en Allemagne de plus d’un million de demandeurs d’asile venant notamment de Syrie et d’Irak, en 2015 et 2016.”
    je lis et relis sans cesse ce chiffre de un million. “Plus d’un million”, ça veut dire un million et des poussières. Non!! Je vis en Allemagne et vu le nombre de noirs (je ne peux pas les appeler autrement, vu qu’ils ne sont ni verts, ni bleus, vi violets) et de Moyen-Orientaux qui circulent sur les trottoirs, qui prennnet les bus et les tramways, je peux dire qu’ils sont des millions. Les gros des Syriens, des Irakiens, des Iraniens, des Magrebins… sont peut être arrivés en 2015/2016, mais les Sub-sahariens comme on dit maintenant, sont venus après, et en masse. Ils sont partout, avec leur marmaille braillante et remuante et leurs femmes qui hurlent pour un oui ou un non. Je peux dire que les blancs sont si rares à certaines heures (sans doute parce qu’ils travaillent) que je ne me sens plus en Europe. Pour que 80 millions d’Allemands à la peau claire soient noyés dans la masse des “Nouveaux Allemands”, c’est bien que ces derniers sont extrêmement nombreux!

  3. Posté par SD-Vintage le

    gros mensonge de la directrice :
    “Leen Kroetsch Cette mère de famille allemande s’indigne que, dans la classe de maternelle de son fils de trois ans, seuls deux enfants parleraient allemand.”

    Bien sûr, l’école maternelle conteste les affirmations de Leen Kroetsch !
    “la directrice de la maternelle, Petra Struck, a tenu à modérer les propos de Leen Kroetsch, confiant à la presse allemande que si seulement 2 enfants sur 25 étaient effectivement bien des citoyens allemands, la seule langue commune utilisée était l’allemand, leurs origines très diverses les empêchant, d’après l’école, d’en partager une autre.”
    Les 23 autres ne sont donc pas germanophones : la mère de famille a raison. Elle n’a qu’à déménager, comme tout le monde…

  4. Posté par miranda le

    Pas moins de deux millions de personnes ont écouté cette dame. Ca fera deux millions de votes en moins pour Angela” Merguez”, déjà, parce que la liste des “auditeurs” va sûrement s’allonger.
    Quand on dit que les allemands ont accueilli un million (et plus) de migrants et “réfugiés”, cela veut dire, qu’au fur et à mesure, arrivent ceux qui font partie du regroupement familial, c’est à dire “la famille élargie” comme il en existe dans ces pays.
    Dans la réalité, Un million de migrants feront venir un minimum de 5 membres familiaux.Et il y aura les naissances : au moins quatre à cinq enfants par individu s’ils épousent une femme du pays..

    Donc les allemands auront ont accueilli dans leur nation : 10 millions de personnes différentes, très différentes culturellement en peu de temps.
    Et comme les ZELITES de ce pays veulent “éteindre la civilisation allemande”, les allochtones les y aideront par leur capacités reproductives.

  5. Posté par STOP le

    Quand l’environnement scolaire ne correspond plus du tout à ce qu’on en attend,
    il ne reste plus qu’à changer son enfant d’école. Quitte à le mettre dans le privé.
    Il y a malheureusement des choix qui s’imposent… (quand on n’a plus d’autre choix)…

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