Viktor Orban a déclaré lors de la conférence de presse : « Matteo Salvini est le premier politicien méditerranéen qui veut stopper les migrants et la Hongrie le soutient dans cette volonté. » Il a ajouté : « Il est mon héros, et aussi mon compagnon de lutte, et je peux partager avec lui certaines de mes expériences. »
La foule qui les attendait sur la place San Babila a pu entendre la conférence de presse témoignant de la confiance et de l’aide mutuelles que les deux politiciens se sont promises.
Orban a précisé que la collaboration avec le gouvernement précédent était très difficile, la Hongrie était sans cesse attaquée et le peuple hongrois offensé. Il a ajouté : « Les Hongrois ont subi des attaques parce qu’ils ont prouvé qu’il est possible de défendre les frontières terrestres, alors que Bruxelles affirmait qu’il est impossible de stopper les migrants et que, par conséquent, il faut les laisser entrer.
Matteo Salvini a ajouté qu’il va prouver que l’on peut défendre non seulement les frontières terrestres mais aussi les côtes maritimes. Dans cette volonté, la Hongrie soutient l’Italie et conseille à Salvini de tenir bon. En effet, il est déshonoré, sali, on raconte des choses affreuses sur son compte, mais s’il tient bon, il prouvera à ses adversaires qu’il est possible de défendre les côtes italiennes.
Viktor Orbán a précisé que la politique de Bruxelles, de la France, de l’Allemagne, de l’Espagne parle de gestion des flux migratoires. Les V4 ne veulent pas les gérer mais les stopper. Le devoir n’est plus la redistribution des migrants, mais leur renvoi d’où ils viennent. Les redistribuer signifierait que les trafiquants de migrants ont gagné la guerre et amènerait de nouvelles vagues migratoires. La seule façon de les sauver des noyades, c’est d’empêcher tout départ. Et ceci n’est possible que s’ils ont la certitude qu’ils ne pourront plus fouler le sol européen.
La gauche italienne a manifesté en masse sur la place San Babila durant la conférence de presse, avec des migrants, arborant des panneaux comme : « L’Italie n’est pas Salvini, Orban n’est pas l’Europe », accusant Orban d’être « antisémite » et de « refuser le moindre morceau de pain aux migrants », criant « honte à Salvini » parce qu’il traite avec lui, et revendiquant une Europe « sans frontières ».
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Photo : La Stampa
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Il y aura les votations du Parlement européen en mai, et nous avons besoin d’un Parlement européen qui arrête la migration. L’Europe a besoin de nouvelles bases spirituelles et morales et les formes de coalitions qui vont se dessiner sont de la musique d’avenir pour après les votations.
Salvini a précisé que la collaboration avec la Hongrie se passerait sur des bases stables avec une authentique identité de vues.
Orban a parlé de la division de l’Europe en deux conceptions opposées. D’un côté les immigrationnistes, avec comme figure de proue Macron, qui veulent faire exploser le Parti Populaire Européen. De l’autre, nous, qui voulons arrêter la migration illégale. Néanmoins, il y a un point où les positions italienne et hongroise sont divergentes : Salvini attend que les migrants sur son sol soient distribués entre les pays européens, Orban n’en veut pas du tout. Salvini a ajouté que la Hongrie a le droit de refuser totalement les migrants et de défendre ses frontières.
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Concernant les expulsions, Salvini a souligné que la Libye ne veut pas reprendre les clandestins partis de son territoire, mais il pense qu’il sera possible d’établir un accord avec le Bangladesh, le Pakistan, la Tunisie. […]
Les élites européennes actuelles sont financées par les fondations Soros, et les dirigeants « dernier cri » comme Macron représentent cette élite. Mais les peuples du continent européen sont devant un tournant historique.
Orban a conclu en disant que la question la plus importante en Europe demeure la migration et le renvoi de tous ceux qui sont venus sans autorisation.
Salvini a conclu en rappelant le grand respect qu’il a pour Victor Orban.
Traduction libre Cenator pour LesObservateurs.ch
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P. S. :
Darius Rochebin, au 19h30 du 28.8.2018, dénigre, mine de rien, cette rencontre (à 14:29) :
« Ils ont échangé des compliments très... appuyés, très appuyés du côté de Viktor Orban ».
Jamais il ne parlerait en ces termes de Berset ou de Merkel !
Il faut banir la Sekte qui met la pagaille: Immigration forcee, usure, misappropriation de richesses naturelles, esclavagisme, sacrifices humains , terreur, crises economiques, etc…
Enfin les choses évoluent. Après des décennies de propagande, d’éthno-masochisme, de déni de réalité, de lâcheté, de mensonges et autres fadaises, des politiciens se lèvent, s’unissent et avec courage et lucidité proposent un nouveau modèle pour l’Europe et ses habitants où la priorité sera donnée pour le peuple. Nous leur souhaitons bonne réussite pour l’accomplissement de tâche, et l’union fait la force.
https://www.breizh-info.com/2018/06/15/97781/autriche-allemagne-italie-axe
Il ne faut pas oublier que ce système mafieux d’immigration est criminel, tant pour nous ,que pour de pauvres diables ,certains forcés de monter dans les bateaux, au risque d’être enterrés vivant dans le sable par “les passeurs esclavagistes” cela on ne le dit pas(le pape du système non plus)
L’europe est complice de crimes contre l’humanité depuis des années (le Kosovo la Libye la Syrie etc)par sa politique lâche et opportuniste.Poutine a raison de mettre le doigt où ça fait mal !pour cette raison il est haït comme Orban ,Salvini, et d’autres résistants
L’Afrique doit traiter ses problèmes sur place.
L’Europe n’est pas une poubelle.