Merkel veut succéder à Juncker et sacrifie pour cela le poste de chef de la banque européenne
Le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, qui est un partisan du retour à la normale des taux d’intérêts, aurait bien voulu devenir chef de la banque centrale européenne, comme successeur de Mario Draghi. Un coup bas se prépare toutefois de la part d'Angela Merkel, qui ne veut apparemment pas appuyer sa candidature, car cela l’empêcherait, elle, de succéder à Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne. En effet, il ne peut y avoir deux Allemands aux postes les plus importants de l’Europe. Jusqu’à présent, Angela Merkel avait toujours considéré - à juste titre - que le poste de président de la banque centrale était plus important que celui de la commission. Mais sa carrière comme chancelière semble bien finie, ce qui l’a fait changer d’avis.
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Traduction (Claude Haenggli) : Pour la Bundesbank et les partisans de ses principes financiers, ce serait un nouveau coup bas, après les provocations de l’ère Draghi, si le gouvernement fédéral devait, comme déjà en son temps avec Axel Weber, renoncer maintenant aussi à appuyer la candidature de Jens Weidmann à la tête de la banque centrale européenne.
Claude Haenggli, 24.8.2018
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