Les Suisses toujours moins nombreux à Genève : “Quand une personne arrive, elle est déjà Genevoise le lendemain.”

Spécialiste de l’urbain, en fait spécialiste en tout, le professeur de l’Université de Genève Sandro Cattacin pose son regard de sociologue sur la société genevoise.

1. Dessine-moi un Genevois!

«C’est quelqu’un aux origines multiples, se lance le professeur après un instant de réflexion. Le Genevois est également plus ouvert vers la France et le reste du monde que vers la Suisse. Enfin, il pratique un communautarisme à petite échelle, en petits groupes, qui est donc fragile.»

Selon le Bureau de l’intégration, ce seraient 66% des habitants de Genève qui sont nés étrangers ou de parents étrangers. Du reste, 26% des Genevois déclarent une double nationalité.

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2. Comment tout cela tient-il ensemble?

Malgré le côté bigarré impressionnant de sa population, Genève ne paraît pas au bord de l’explosion. Quelle est la formule magique? «Quand une personne arrive à Genève, elle est déjà Genevoise le lendemain, peu importe son accent, illustre Sandro Cattacin. Le côté négatif, c’est qu’il y a ici moins de sentiment d’appartenance et de responsabilité pour le lieu. On s’y socialise peu.»

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3. Tout le monde est minoritaire

Troisièmement, ajoute le sociologue – et c’est là que réside la touche finale – «il n’y a pas de majorité forte à Genève». Conséquence: quand tu es minoritaire, tu n’attaques pas une autre minorité car cela te mettrait en danger. (Nd Christian Hofer : Et dans le même cas, les Suisses qui voudraient se défendre seraient minoritaires. C'est merveilleux n'est-ce pas?)

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Tribune de Genève

 

Rappels :

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14 commentaires

  1. Posté par bonardo le

    Merci Bernard pour votre commentaire ,vous avez raison je ne suis pas rassuré ,mais j`ai le sentiment que la lutte va s`organiser d`ici peu……

  2. Posté par Rébellion le

    Finalement Genève est une république donc jouit d’une certaine autonomie. Si le choix des genevois est ainsi pourquoi pas? Mais le problème se pose au moment où l’argent de la Confédération( le peuple aprioris) va dans les poches des faux persécutés. Donc d’après moi la justice Suisse foute rien. Donc qqn veut imposer sur le territoire des intérêts propres. Ça devient état dans état donc bordel. Alors les impôts vont ou??? En Europe jadis ont vécu ensemble plusieurs ethnies plusieurs religions. Dans temps à autre il y avait aussi le bordel. Ce qui ne va pas maintenant est que on ignore les droits d une partie de la population encore majoritaire. Sûrement ça va remédier quelque peu mais ils nous ont fait comprendre que on doit”changer” . Zemmour a subi des attaques pareils ( même si inconsistants) mais il a pulvérisé magistral les traîtres. Continuez donc d’informer le peuple sur ses droits mais plus important sur les moyens efficaces d’agir. Merci

  3. Posté par Bernard B. le

    A BONARDO, je sais que cela ne vous rassurera pas, mais nous avons, nous en France, la sensation de ne plus être chez nous non plus depuis pas mal de temps! C’est sans doute le signe que ce sera effectivement le cas dans différents pays d’Europe d’ici quelques temps.

  4. Posté par Gagu le

    Tillaume Guell
    Bien vu. L’immigration en soi n’est pas un problème. Le problème c’est la quantité et la qualité.

  5. Posté par Julian le

    @ Tillaume Guell, merci pour ce commentaire. Cela devient de plus en plus rare qu’une personne fasse la différence entre une immigration voulue (des étrangers qui viennent pour bosser) et une immigration subie (des étrangers qui viennent pour gratter des aides sociales).

  6. Posté par Tillaume Guell le

    Genève n’est pas un exemple dans le multiculturalisme multiethnique car dans cette ville particulière et pas comparable aux autres, il s’agit pour la plupart d’étrangers européens désirés, utiles et bien assimilés (même culture et religion) et les autres sont pour beaucoup des personnes utilisées par les institutions internationales ou les sièges commerciaux d’entreprises internationales. Ce sont des étrangers de haut niveau qui s’intègrent assez bien. La part des immigrés à problèmes, assistés n’est pas encore massive, mais, elle est en augmentation .

  7. Posté par Derek Doppler le

    Le pourcentage de parasites qui ne paient pas d’impôts dans cette république/bidonville, c’est combien déjà, 60%? Eh bien en voilà une, de majorité forte.

  8. Posté par pierre frankenhauser le

    “quand tu es minoritaire, tu n’attaques pas une autre minorité car cela te mettrait en danger.” Non, c’est pire: ce sont carrément des minorités qui attaquent la majorité, puisque la plupart des violeurs de Suissesses sont extra-européens ou musulmans. Dans les centres d’accueil, les Africains subsahariens sont-ils potes avec les Maghrébins, les Afghans ou les Pakistanais ? Non, ils s’entretuent, bien que minoritaires chez nous. C’est clair que si Genève était composée de 85% de Hutus et de 15% de Tutsis, on assisterait à un second génocide rwandais. Heureusement pour nous que les Alémaniques sont plus respectueux des minorités latines.

    Quant au sentiment d’appartenance, un Albanais du canton de Genève ou un Albanais du canton de Vaud sera toujours un Albanais. Même mentalité, même accent, même mafia, même distance psychologique avec son pays d’accueil, même propension à vouloir recréer un Kosovo 2.0 où qu’il vive, alors que ces deux cantons ont une histoire très différente et des identités bien distinctes.

  9. Posté par Christian Hofer le

    Vous avez raison Bussy :

    A aucun moment ce sociologue ne se pose la question cruciale : est-ce cela que les Suisses veulent?

    Que cela soit pour l’asile, pour la loi sur les armes, pour l’immigration, la parole du peuple est méprisée.

  10. Posté par Bussy le

    Tout le monde est minoritaire….. pour le moment… baladez-vous dans les rues de Genève, en dehors dse heures où le gens vont travailler, et vous vous sentirez par moment en Afrique ou au Maghreb…. donc d’ici quelques années, il y aura des majorités… africaines et musulmanes !
    Est-cela que la population genevoise veut ?
    Un canton géré à l’africaine attirera-t-il encore les entreprises ?
    Et le social… de plus en plus mis à contribution, quelle tête fera-t-il ?
    Quant au sentiment d’appartenance qui se perd ou est perdu, M. Cattacin pourrait peut-être appeler les choses par leur nom…. ça s’appelle le communautarisme !
    C’est un progrès le communautarisme ?

  11. Posté par Rébellion le

    Votre site est assez sympa quoi que quelque peu subjectif. Ne vous en faites pas. On vous suit modestement en s’accommodant notre identité. Puisque je suis un expat Suisse après juste une année de l’obtention de la naturalisation, je me sent un peu isolé. Donc je vous demande poliment n’hésitez pas de mettre plus de liens humoristiques comme ceux sur la linguiste isthme de Lausanne. J’adore qqn comme m. Zenmour. Toutes mes bonnes vœux.

  12. Posté par BONARDO le

    C`EST FORMIDABLE DE BRADER NOTRE APPARTENANCE ,NOUS SOMMES DEJA EN MINORITE ,LA SUISSE EST DEVENUE UN PAYS D`AFRIQUE ,QUE CELA DEPLAISE A CERTAINS ,JE SUIS SUISSE ,MAIS MON SENTIMENT EST QUE JE SUIS UN ETRANGERDANS MON PAYS ET CELA EST GRAVE.

  13. Posté par Rébellion le

    Merci cette fois.je sent ma nouvelle identité modeste mais accommodant e

  14. Posté par Rébellion le

    Vous l’avez cherché. Voilà servi.

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