Le harcèlement de rue est « culturel »
Parce qu’à une immense majorité, le harcèlement de rue est le fait d’hommes issus de l’immigration qui importent une culture qui est une culture de mépris des femmes et particulièrement des Françaises, nous demandons que soient publiés les noms, prénoms et origines des harceleurs de rue, des frotteurs de métro ou des agresseurs sexuels des soirs de 31 décembre. Pour identifier le phénomène avant de brandir hypocritement une loi inapplicable.
La scène est d’une violence totale. Elle peut être vécue demain par nos filles, pour lesquelles nous tremblons à chaque fois qu’elles prennent le métro ou rentrent en retard. Marie Laguerre, 22 ans, a raconté mercredi sur sa page facebook, images de vidéosurveillance à l’appui, comment un homme l’avait suivie, mardi 24 juillet au soir avec des « bruits/commentaires/sifflements/coups de langue sales, de manière humiliante et provocante » alors qu’elle rentrait chez elle, près du boulevard de la Villette (19e arrondissement) dans le nord-est de Paris. « J’ai donc lâché un “ta gueule” en traçant ma route. Car je ne tolère pas ce genre de comportement. Je ne peux pas me taire et nous ne devons plus nous taire. » L’homme lui a d’abord « jeté un cendrier dessus », avant de la suivre, de la « frapper au visage en pleine rue, en pleine journée, devant des dizaines de témoins ».
Le texte est accompagné de la scène filmée par la vidéosurveillance du bar devant lequel les faits se sont déroulés. La vidéo retweetée des centaines de fois, tout comme la publication Facebook, a suscité des centaines de commentaires.
Deux choses : Marie Laguerre, pour ne pas être accusée de faire le jeu de l’extrême droite ce qui l’aurait immédiatement disqualifiée, a pris soin de préciser que le phénomène du harcèlement de rue touchait « tous les quartiers ». Elle a également défendu contre les commentaires d’internautes matamores retranchés derrière leurs claviers d’ordinateur, les clients du bar qui avaient assisté à l’agression dont deux seulement se sont vaguement et mollement interposés. Elle a omis de préciser que s’ils avaient ceinturé ou frappé l’agresseur, c’est eux qui prenaient le risque d’une bavure voire d’une bavure raciste et de se retrouver en garde à vue ou d’être lynchés médiatiquement. Interrogée dans Le Parisien, Marlène Schiappa a déclaré : « Je ne suis pas dupe (…) J’ai grandi à deux rues du bar où s’est passée l’agression (NDLR : boulevard de la Villette, dans le XIXe arrondissement de Paris), je sais très bien ce qui se passe dans le quartier. » Si la secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes sait très bien ce qui se passe dans ce quartier, pourquoi ne fait-elle rien ? Et pourquoi dans ce quartier selon elle ? Elle l’assure, la réponse politique sera « à la hauteur ». On peut être certain que justement, politiquement, elle ne le sera pas. Rappelons que la même Madeleine Schiappa avait affirmé qu’il n’y avait pas de harcèlement de rue Porte de la Chapelle.
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