Le 9 juillet, la Cour suprême espagnole a condamné le gouvernement espagnol pour n’avoir pas respecté ses engagements européens.
En septembre 2015, au plus fort de la crise migratoire, les Etats européens avaient convenu d’un système de quotas de relocalisations, dans le cadre duquel l’Espagne, par exemple, par la voix du gouvernement Rajoy, avait promis d’accueillir temporairement et de traiter la demande d’asile d’environ 19'500 des 160'000 migrants débarqués [illégalement] sur les côtes italiennes et grecques. Or, plus de six mois après l’expiration du délai, l’Espagne n’avait accueilli qu’environ 2500 de ces demandeurs d’asile.
La Cour suprême espagnole a donc ordonné à son gouvernement de traiter les demandes des 17'000 autres.
En revanche, la Cour a décidé de ne pas infliger d’amende au gouvernement espagnol. La raison en est que maintenant [suite aux déclarations du nouveau Premier ministre Pedro Sanchez] de plus en plus de migrants traversant la Méditerranée choisissent l’Espagne comme destination au lieu de la Grèce et de l’Italie.
Le jugement de la Cour suprême répondait à une plainte de l’Association de soutien à Stop Mare Mortum*.
Depuis que le nouveau gouvernement italien a placé la question des migrants en tête de l’agenda de l’UE en refusant d’ouvrir les ports du pays aux navires transportant des migrants [illégaux], c’est l’Espagne qui est devenue « le plus grand souci », a déclaré Fabrice Leggeri, le directeur de Frontex.
L’Organisation internationale pour les migrations relève que l’Espagne a déjà dépassé la Grèce en nombre d’arrivées de migrants. Avec cette nouvelle décision judiciaire, elle va bientôt rattraper l’Italie.
Sources : El Mundo via Defend Europa
Résumé Cenator pour LesObservateurs.ch
Image : camp de migrants à Lesbos
* L’ONG catalane Stop Mare Mortum crie victoire et salue une décision « historique ».
ILS SONT DEVENUS FOUS.
L’EUREXIT de toutes les nations européennes va devoir s’imposer.
Qu’elles n’aient pas peur de risquer “la sanction de ne plus avoir le droit de commercer avec les autres européens”..
Toutes les nations européennes doivent se rebeller contre “cet interdit” imposé quand un pays quitte Bruxelles.
CONTINUONS A COMMERCER même avec ceux qui quittent Bruxelles.
Si nous sommes solidaire nous saurons nous organiser pour une reconstitution des aides perdues. Cela peut se reconstituer si nous sommes unis, réactifs et SOLIDAIRES. Un fond de solidarité européen peut être créé et géré par des personnes compétentes.