Denis Broliquier a retrouvé sa Presqu'île saccagée ce lundi matin.
Après le passage des supporters heureux de la victoire de la France en finale de la Coupe du Monde, mais aussi des casseurs écartés par les forces de l'ordre, la fan zone et le centre-ville de Lyon portaient les stigmates d'une sacrée gueule de bois.
Le maire du 2e arrondissement a ainsi noté puis relayé sur les réseaux sociaux des "magasins pillés, vitrines gravées, voitures détériorées, poubelles incendiées, feux tricolores massacrés, stations de métro taguées". Des faits relevés également par notre rédaction, et qui ont conduit à 30 interpellations.
"Pourquoi avoir organisé une fan zone si on n’était pas capable de la sécuriser ? La facture sera très lourde pour le contribuable", s'interroge Denis Broliquier, qui ne perd pas de vue l'exploit sportif exceptionnel des Bleus, rappelant sa fierté, plus que jamais "d'être français".
Si l’on présentait la facture à la population en lui rappelant que c’est elle qui paye les primes d’assurance, directement ou indirectement, je pense que l’enthousiasme multicul… baisserait sérieusement.