L’inspection générale de la justice va de découverte en découverte…
Les enquêteurs de l’Inspection Générale de la Justice ont été chargés par la Chancellerie de faire la lumière sur les circonstances exactes de l’évasion de Rédoine Faïd de la prison de Réau en Seine-et-Marne, dimanche dernier. Leur but ? Découvrir d’éventuelles failles qui auraient facilité l’évasion. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les découvertes s’accumulent.
La ligne téléphonique directe avec la police… en dérangement
D’après des témoignages de surveillants pénitentiaires, un fonctionnaire a suivi la procédure de sécurité lors de l’atterrissage de l’hélicoptère : utiliser la ligne téléphonique sécurisée pour prévenir le commissariat. Un problème technique serait alors survenu : la ligne était en dérangement. L’alerte n’a donc jamais été donnée selon le protocole prévu.
Les policiers alertés par le « 17 » croient à une blague
Des surveillants pénitentiaires ont donc été contraints de contacter la ligne « police-secours » comme tout un chacun. « Les policiers pensaient que l’on faisait une blague », selon l’un des surveillants. Aucun commentaire n’a été fait du côté du Ministère de l’Intérieur, qui affirme toutefois qu’aucun appel direct depuis la prison n’a été passé durant toute l’opération d’évasion, rapporte M6.
Incapable de localiser la prison
Les surveillants ont ensuite alerté le centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon qui doit être avisé de tout survol d’une prison dans sa zone géographique de compétence. De nouveau, mauvaise surprise pour les surveillants dans le désarroi : leur interlocuteur n’est pas parvenu à localiser la prison de Réau.
Beaucoup de temps perdu
Ces événements ont sans doute fait perdre beaucoup de temps aux intervenants extérieurs pour agir efficacement. Du temps précieux durant lequel Rédoine Faïd et ses complices ont pu revenir à l’hélicoptère posé dans la Cour d’Honneur de l’établissement pénitentiaire, et prendre la fuite. Ce n’est que quelques minutes plus tard qu’un véhicule de police serait arrivé sur les lieux, « sans gyrophare », selon les informations du JDD.
Nos remerciements à Victoria Valentini
Trop de coïncidences tuent les coïncidences .
A un certain moment et sans être complotiste on peut de demander jusqu’à quel niveau il a été aidé ? Ce ne serait pas la première fois que la pourriture politicienne est de mèche avec le milieu ……et surement pas la dernière non plus.
C’est de la cacacophonie organisée au niveau ministériel !
Plus mal formé et préparé tu meurs !
On se demande s’il y a un capitaine dans le bateau … je dirais qu’il y a de beaux parleurs, quelques rameurs, le reste est à l’avenant (la boussole et le GPS ont été vendu pour payer les repas des migrants).