Le dernier numéro en version papier est prévu pour le 21 juillet. Les employés et les syndicats espèrent des aménagements de politique ou la reprise du titre par les investisseurs.
Les employés et les syndicats se mobilisent pour empêcher la disparition du Matin papier. Ils ont présenté des projets alternatifs afin d'éviter la perte du titre ou de réduire sensiblement le nombre de personnes touchées par la restructuration.
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La première proposition est de maintenir la version papier du Matin sans suppression d'emplois, avec des aménagements de politique commerciale, de distribution, de prix et de nouvelles recettes notamment.
«Nous avons des investisseurs bien ancrés»
La deuxième solution envisage une reprise du titre par la rédaction du Matin avec des investisseurs. «Nous avons des investisseurs bien ancrés en Suisse romande», a précisé à Keystone-ATS la secrétaire centrale d'impressum Dominique Diserens. Elle n'a pas tenu à préciser le nom ni le nombre d'investisseurs intéressés mais ceux-ci «devront avoir les reins solides». Quant au troisième modèle, il prévoit un site Matin.ch beaucoup plus développé et doté de moyens nettement plus considérables pour créer une offre numérique solide.
Prolongation du délai de consultation exigée Le personnel demande une prolongation du délai de consultation avant licenciement collectif au 2 juillet afin en particulier que des investisseurs potentiels puissent s'annoncer pour poursuivre les négociations avec la direction de Tamedia. [...]
(nxp/ats) 25.06.2018
Quel investisseur serait assez idiot (à part l’État) pour se risquer dans un tel guêpier ?
Ce sont les rouleaux de la rotative qui sont bien « encrés »…. Mais encore faut-il fabriquer un produit qui soit vendable et qui plaise au public-cible ! Or de plus en plus de lecteurs ont marre de la bienpensance dégoulinante, de l’anti-Trumpisme et anti-Blocherisme primaire (vous souvenez-vous d’une seule phrase positive concernant Trump dans LeMatin ces deux dernières années ?), de parti-pris tellement grossiers et sentant si fort le socialisme orthodoxe et inconditionnel, à croire que le comité de rédaction se compose de Ch. Levrat, C. Sommaruga, J. Ziegler et quelques deuxièmes couteaux du PS.
Le résultat est parfaitement indigeste, et sauf rendre obligatoire l’abonnement à ce pauvre pamphlet monocolore (un Billag 2 peut-être ?…), sa disparition passera inaperçue et le deuil ne sera pas porté !
LOL J’adore les voir se débattre…reprendre encore une bouffée d’air alors que la panique les gagne…cela prolongera juste un peu la noyade…On est aux premières loges! :-))
Franchement, appeler ça un investissement, il fallait oser. Ça montre bien l’attitude de ces « journalistes » face aux réalités.
Le seul plan viable s’ils veulent maintenir leur publication serait de l’imprimer sur du papier molletonné 3 ou 4 couches, tout en interdisant la vente de papier hygiénique (avec un risque non négligeable : les gens préfèreront quand même acheter celui de la veille à moitié prix).
A force de TROMPER les lecteurs, ceux-ci n’en veulent plus, juste bon comme papier »Q ».
A la fin, on tira la chasse d’eau …
Une autre solution: changer les petits scribouillards bienpensants à la botte de par de vrais journalistes, neutres, objectifs et indépendants. Si j’étais riche, je rachèterais ce torchon pour en faire le pendant romand de la Weltwoche, avec aussi des journalistes des Observateurs comme contibuteurs.
Ils sont très marrants. Des investisseurs bien ancrés ? Du pipo, comme d’habitude.
Ils comptent sur l’état, certainement.
Comme pour feu l’hebdo. Aux oubliettes !!!