À propos de l’article de Xavier Alonso, « Les dangers de l’extrême droite Campari soda », paru dans 24 heures et la Tribune de Genève du 8 juin 2018
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Xavier Alonso, rédacteur en chef adjoint de la rédaction Tamedia, pourrait poser sa candidature au concours du « plus politiquement correct, tu meurs », il serait assuré d’obtenir une médaille.
En effet, les poncifs habituels du genre se retrouvent à profusion dans l’article susmentionné. À tel point qu’un programme informatique conçu à cet usage aurait certainement pu pondre pareil article, pour peu que la carte paramètre « extrême droite » lui eût été donnée en input. Par construction, un tel programme aurait accès à un fichier regroupant tous les rabâchages langagiers correspondant à ladite carte paramètre.
Voyons les perles suivantes :
« L’interview de l’ex-mentor de Donald Trump, publié lundi dernier dans nos colonnes, a de quoi donner des sueurs froides à tous les démocrates. L’idéologue de l’ultra-droite américaine annonce qu’en «ces temps révolutionnaires», «les populismes sont du bon côté de l’histoire». C’est d’autant plus effrayant que l’homme avance des arguments qui font mouche auprès du plus grand nombre. Que pourrait-on lui rétorquer quand il affirme que «la classe moyenne et le commun des mortels ont été massacrés par les impôts et les inégalités ont augmenté»? »
Bingo, le fichier en question est bien à jour, par exemple :
- ex-mentor de Donald Trump
- sueurs froides à tous les démocrates
- l’ultra-droite américaine
- populismes
- les inégalités ont augmenté.
« En France déjà, l’ultra-droite progresse et se réorganise. Dernier exemple en date, l’annonce de l’ouverture en septembre, à Lyon, d’une école de formation dont la marraine est Marion Maréchal-Le Pen. La petite-fille du patriarche de l’extrême droite vichyste tricolore entend gagner le combat des idées et imposer l’hégémonie culturelle de son camp. Cette école veut doter les nouvelles élites de la droite des armes nécessaires à un rassemblement des droites. À l’épreuve du réel, cette union est surtout une dérive du conservatisme sociétal et du souverainisme politique vers les positions ultra-identitaires intolérantes, quand ce n’est pas xénophobes. »
Re-bingo, par exemple :
- l’ultra-droite
- Marion Maréchal-Le Pen
- l’extrême droite vichyste tricolore
- l’hégémonie culturelle
- élites de la droite
- conservatisme sociétal
- souverainisme politique
- positions ultra-identitaires intolérantes
- xénophobes.
Heureusement, quelques lignes plus bas, « la vieille pensée de la droite réactionnaire » n’est pas oubliée.
« Marion Maréchal, qui s’est débarrassée de Le Pen dans son nom de famille, en est l’illustration. Elle n’est pour l’instant qu’une riche héritière de 28 ans, sans aucun bilan politique à part celui d’être la porte-parole des obsessions ultracatholiques et antigauchistes d’une partie de la société française. »
Re-bingo, par exemple :
- s’est débarrassée
- Le Pen
- riche héritière
- des obsessions ultracatholiques et antigauchistes (vite, un internement en psychiatrie).
Plus bas, « une identité française qui aurait oublié les Lumières » (comment peut-on oublier les Lumières ?)
« Si on suit le raisonnement de l’idéologue américain, il ne reste alors aux modérés qu’à se mobiliser à leur tour. En effet, si ces vieilles lunes réactionnaires et autoritaires trouvent autant d’écho, c’est parce que les partis de la raison ont perdu l’oreille de leurs électeurs. En France comme ailleurs en Europe, les mouvements d’extrême droite cessent d’être des groupuscules marginaux adeptes des coups, mais ont adopté un discours qui leur ouvre la voie des urnes. »
Toujours bingo:
- l’idéologue américain
- ces vieilles lunes réactionnaires et autoritaires
- les partis de la raison (car hors de la gauche, la raison est absente… Brejnev avait vu juste en internant les dissidents en psychiatrie)
- les mouvements d’extrême droite (attention : un poil après la gauche, c’est la droite, puis un poil et demi après c’est l’extrême droite).
Nos journalistes de Suisse Romande, presque tous formatés à la pensée unique « de Gauche », voient avec crainte et tremblement des titres disparaître peu à peu, L’Hebdo, Le Matin…
Avec de tels articles à la Xavier Alonso, ils n’ont à s’en prendre qu’à eux-mêmes : un programme informatique paramétrable les remplacerait à moindre coût.
Cenator, 12 juin 2018
Encore un minus de scribouillard gôchiotte qui s’est prostitué envers la bienpensance toute puissante parce qu’il est incapable d’avoir ses propres idées indépendantes et de les défendre avec courage et honnêteté.
Vivement une version francophone de la Weltwoche, pour une meilleure pluralité des médias.
Une fois de plus le lien de filiation entre idéologie des Lumières et marxisme culturel est évident.
NAZI = NAtion soZIaliste.
Les vrais NAZI sont les sozialistes menteurs, qui prétendent que le nazisme est de droite pour pas qu’on comprenne que c’est la gauche les nazis, qui sont des verts et pas des bruns!
Et c’est les charia-tans sozialistes qui nous imposent leur nazislamisme de barbare menteurs voleurs!
Les parties de la raison ah ah ah,ils vous amènent juste à une guerre social et civile avec un effondrement des états vu que les caisses seront vides.C’est des grands malades prônant le totalitarisme et la pensée unique comme si l’Urss n’avait pas suffit pour prouver la débilité de leurs idéologies.Les journaleux sont lobotomisés et incapable de la moindre réflexion qui s’arrêtent a celles de leurs mentors fonctionnaires de L’uni, aussi néfaste que les anarchistes.
Et le gogol Xavier Alonso, où se situe-t-il chez la gauche caviar?
Très sérieusement, il y a encore des gens qui lisent les logorrhées de ces pitoyables personnages qui, soit s’enfuiront quand la guerre civile éclatera, soit, au pire, et c’est ce que je pense, se rallieront à l’ennemi.
Très bien vu !
Ce qui est amusant c’est qu’ils nous disent qu’il faut sauver la presse pour préserver la diversité d’opinions ou le pluralisme. Pourtant le problème est justement qu’il n’y a ni diversité d’opinions, ni pluralisme dans notre presse romande. Et c’est ce qui tue cette presse. Mais l’ego surdimentionné de nos journalistes les empêchent de s’en rendre compte. Ils accusent internet, alors que si nous nous informons sur internet c’est justement parce que la presse ne nous propose pas de pluralisme. Pourtant, lire le journal le matin, avec un café au soleil, c’est un plaisir qu’internet ne peut pourra jamais nous donner. Mais si c’est pour lire toujours les mêmes poncifs, même les plus accros à ce plaisir finissent par abandonner.
Merci Cenator !
Nous ne pouvons que souhaiter encore une autre disparition de journal de gauche.
Que toute cette gôchiasse avec leurs papiers ”Q” disparaissent.
C’est comme les dinosaures, ils ne se sont pas adaptés, ils ont disparus !