L'invité – Claude Calame, professeur honoraire de l'UNIL et directeur d’études à l’EHESS, Paris.
Pourquoi s’attaquer aux petits dealers de Lausanne?
Assurément, les films que Fernand Melgar a consacrés au sort que ce canton réserve aux réfugié-es et migrant-es forcent l’admiration. Assurément, on comprend les craintes des parents d’adolescents dans un quartier fréquenté jour et nuit par des petits vendeurs de drogue. Néanmoins, les démarches médiatiques successives lancées par l’auteur de «La forteresse» sur le deal de rue à Lausanne sont pour le moins inopportunes.
En dénonçant les petits dealers de manière globale, Melgar livre à la vindicte de la population une catégorie de personnes en situation précaire. En faisant circuler des photographies très partiales, il les enferme dans un profil ethnique qui prête à tous les amalgames racistes. Et […]
«Une situation à laquelle sont confrontées toutes les grandes villes, en particulier en Suisse»
D’une part, Melgar veut ignorer que nombreux sont les petits vendeurs de stupéfiants qui s’engageraient dans d’autres activités si on leur accordait le libre accès au marché du travail. D’autre part, il tait le fait que depuis plusieurs années, la Municipalité de Lausanne s’est engagée dans une politique active de contrôle et de harcèlement des dealers, une politique qui se traduit parfois par des violences policières. […]
Par ses dénonciations stigmatisantes, Melgar encourage la politique de répression et d’expulsion qui frappe dans ce canton tous les exilés, hommes, femmes et enfants, dont le statut n’est pas reconnu. Gestes aussi intempestifs que politiquement irresponsables, ces prises de position rappellent l’hystérie médiatique et politique qui a entouré naguère la «scène du Letten» à Zurich (avec pour conséquence l’introduction des mesures de contrainte); elles sollicitent les discours musclés, sinon racistes, de l’UDC et de ses alliés.
Ne l’oublions pas, la présence à vrai dire discrète de vendeurs de stupéfiants dans nos rues nous renvoie en définitive à nous-mêmes […]
06.06.2018
Source et article complet: 24 heures
Voir aussi:
http://exil-ciph.com/2016/05/14/listes-des-contributrices-et-contributeurs/
Tellement lamentable que j’en reste sans voix.
Il a fait des études, le monsieur, pour arriver à pondre un tel ramassis de c… ?
Voilà un lien qui devrait peut-être rendre à ce cher professeur un peu de lucidité quant au monde réel dans lequel on vit, pour autant que cela soit encore possible, ce dont je doute ;-).
“http://lapresse.1s.fr/nouvelles/comment-happiness-pilote-le-trafic-de-cocaine-entre-le-nigeria-et-lausanne”
L’affaire remonte à 2016 et depuis, rien n’a changé …
Il est vrai qu’à Lausanne, on préfère taxer le pipi et les crachats ou s’amuser à emm… les prosituées qui ne font que leur métier (légal celui-là, à la différence de celui de dealer de rue) que de s’attaquer aux vrais problèmes.
Tant que l’on sera administré par des Bobos (de gauche comme de droite) pratiquant le politically correct et dont la seule préoccupation et de se retrouver en haut de l’affiche aux prochaines élections, il y a peu de chance que les choses évoluent …
Je cite le professeur : ”En dénonçant les petits dealers de manière globale, Melgar livre à la vindicte de la population une catégorie de personnes en situation précaire”
Il plane complètement le professeur, il n’est jamais passé par la rue de l’Ale et les rues aux alentours (Lausanne) entre minuit et 2H du matin ? ça grouille de monde et lorsqu’une voiture de police s’approche, ils s’égaillent dans la nature; le trafic recommence 3 minutes après …
”la Municipalité de Lausanne s’est engagée dans une politique active de contrôle et de harcèlement des dealers”
Avec des patrouilles depuis le 15 juin entre 8H et 20H, il reste assez (trop) de temps pendant la soirée et la nuit aux dealers de rue pour faire leur commerce !
M. Melgar se fait une PUBLICITÉ gratuite et du tonnerre pour son prochain film subventionné par NOS impôts !
A Mauron@
En effet, le quartier de Verdeil, à Lausanne, est très verdoyant, le chant des oiseaux et les immenses espaces verts comblent d’ aise leurs très riches habitants.
La campagne aristocratique en pleine ville, loin des dealers.
On peut y réfléchir à loisir à la persécution des ” migrants “et aux années brunes qui font leur retour…
Encore un café, Claude?…
Et on le paie pour donner des cours à l’uni ?????
Bravo !
Vous avez remarqué ? Ce Claude Calame utilise le mot préféré des islamistes : “stigmatisant” , et le mot préféré des gauchistes: “répression”.
Et il est prof à l’UNIL ( Lausanne), et a la EHESS (Paris).
Donc nous, pauvres péquenots, nous payons des impôts qui servent à payer royalement ce type qui ne sait pas réfléchir par lui même, et ne fait que répéter comme un perroquets des poncifs éculés. Il forme des étudiants , qui pour réussir aux examens vont devoir régurgiter les mêmes poncifs, et dont certains une fois formatés, deviendront journalistes. Peuchère, on est mal, mais il semble à certains que le vent va finir par tourner. Heureusement qu’il y a Les observateurs. Je règlerai ma cotisation dans la semaine, c’est promis, car vous êtes ma bouffée d’air frais.
Rarement il m’est arrivé de lire de telles conneries. C’est tellement énorme que l’on ne peux même pas parler de mauvaise foi car la malhonnêteté intellectuelle et l’hypocrisie de ces gauchistes mondialistes ne connaît aucune vergogne. Comment peut-on justifier que des délits soient commis en toute impunité devant des adolescents dont on cherche, en plus d’une instruction par trop rudimentaire, à inculquer quelques sens moral et civiques tels que le respect des lois et la responsabilité face aux sanctions prévues en cas de (flagrant) délit. Lamentable.
Allô la terre… ici professeur Calame… non… je ne veux pas atterrir… c’est trop bien dans mon petit monde bobo hors des réalités et surprotégé !
Ce monsieur débite des âneries ! Il me vient une idée : J’ai un ami à Strasbourg qui essaye, en vain, de vendre son appartement dans un bel immeuble début 19ème , en plein centre, hélas dans une rue gangrénée par ses chers petits dealers. Il y a des guetteurs à chaque bout de la rue nuit et jour. Vous rentrez et sortez de chez vous quand les dealers le veulent bien. Dans le cas de grosse affluence vous n’entrez ni ne sortez, le guetteur vous fonce dessus.
Il faudrait donc que je propose ce bien à cet âne qui doit certainement habiter un endroit tranquille. Il pourra ainsi se délecter de la compagnie de ses chers dealers.