En juin 2017, le Monténégro est devenu le 29e pays à intégrer l’Otan, malgré les opposants au gouvernement et l’hostilité affichée de la Russie. Seulement, sur le plan des capacités militaires, cette adhésion n’apporte pas grand chose à l’Alliance atlantique, le budget monténégrin de la Défense s’élevant à seulement 47 millions d’euros (soit 1,25% du PIB).
Et, avec d’aussi faibles moyens, le Monténégro n’est pas en mesure d’entretenir une flotte d’avions de combat. Comme, du reste, l’Albanie. D’autres membres de l’Otan sont dans ce cas, comme l’Islande (qui n’a pas de forces armées) ou encore les pays baltes (malgré des budgets militaires en forte hausse) et la Bulgarie, où le renouvellement des MiG-29 tarde à se faire.
Aussi, il revient à d’autres membres de l’Otan d’assurer des missions de police du ciel au profit de ces pays. Et, le 5 juin, des avions de chasse italiens (des Eurofighter Typhoon) et grecs (le type n’a pas été précisé) commenceront à effectuer des patrouilles dans le ciel monténégrin, à la demande de Podgorica.
Les avions grecs et italiens ne seront pas déployés sur une base au Monténégro : ils effectueront leurs patrouilles depuis leur pays d’origine et « décolleront en cas de nécessité. »
« De même, la Hongrie et l’Italie participent régulièrement à la protection de l’espace aérien slovène, tandis que la Grèce et l’Italie appuient les patrouilles aériennes au-dessus du territoire de l’Albanie », a également précisé l’Otan, qui rappelle que les « forces aériennes alliées doivent avoir au moins deux chasseurs prêts à intervenir 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. » [...]
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