Avenir Suisse… Une vision dépassée
Le « Think-tank » libéral Avenir Suisse a publié un « livre blanc » présentant six scénarios pour l'avenir du pays. Deux d'entre eux imaginent une adhésion à l'Union européenne apportant la prospérité à la Suisse.
Il s’agit certes de scénarios théoriques. Mais il est étonnant d’observer qu’une certaine élite intellectuelle suisse considère encore et toujours l’adhésion comme option crédible. Certes, Avenir Suisse aime la provocation, mais là, le groupe de réflexion se ridiculise.
Les citoyens européens s’opposent à Bruxelles
Dans toute l’Union européenne, les citoyens s’opposent à la centralisation et à la tutelle de Bruxelles. Un regard sur les élections et votations de ces dernières années le démontre à merveille. Depuis la décision des Britanniques de tourner le dos l’UE, celle-ci se prend régulièrement des camouflets lors d’élections.
Le 15 mars 2017, aux législatives des Pays-Bas, le parti pour la liberté arrive deuxième, derrière le VVD (parti de centre-droit libéral-conservateur) devançant deux partis centristes. Dix jours plus tard, en Bulgarie une forte percée de la coalition pour la Bulgarie (gauche, pro russe) et une montée des « Patriotes unis », un parti d’extrême-droite pro-UE, démontre à quel point le pays le plus pauvre de l’UE est divisé.
Le 23 avril, c’est en France, pays fondateur de l’UE, que le Front national arrive second derrière Emmanuel Macron avec 21.3 % des voix. Plus de 10 millions de français ont soutenu Marine Le Pen lors du second tour. Puis, en septembre, c’est en Allemagne que les citoyens expriment leur ras-le-bol. Le parti eurosceptique « Alternative pour l'Allemagne » fait son entrée au Bundestag et obtient d’un coup 92 députés (13 % des suffrages exprimés).
Le 15 octobre, des élections anticipées se tiennent en Autriche. Le parti populaire (ÖVP, centre-droit) obtient la majorité relative des sièges. Sebastian Kurz, figure de l'aile droite de l'ÖVP, devient chancelier, formant un gouvernement de coalition avec le parti de la liberté (FPÖ, droite eurosceptique). Le 20 du même mois, les législatives en République Tchèque propulsent le mouvement populiste ANO du milliardaire Andrej Babis largement en tête devant le parti d'extrême droite SPD, anti-immigration et anti-UE.
Puis, le 4 mars 2018, les élections législatives italiennes portent le Mouvement 5 étoiles ainsi que la « Coalition de centre droit » en tête des résultats. « La Ligue » devient le principal parti de la coalition de droite. La formation d’un gouvernement de coalition entre les deux formations aboutira finalement le 31 mai 2018.
En Hongrie, le 8 avril, la coalition du Fidesz (droite eurosceptique) et du parti populaire démocrate-chrétien du premier ministre (et bête noire de Bruxelles) sortant, Viktor Orbán, conserve la majorité absolue ainsi que la majorité qualifiée des deux tiers avec 134 sièges sur 199.
L’UE n’a pas d’avenir
L’Europe des élites n’est pas celle des peuples. Les citoyens en ont marre d’une UE qui leur dicte comment vivre, leur impose une politique centralisée et ne respecte pas les choix démocratiques des citoyens. Aujourd’hui, l’Europe fait face à une crise migratoire sans précédent mais l’UE est absente lorsqu’il s’agit de défendre ses habitants contre les menaces liées à l’immigration. Elle interdit même d’en parler ouvertement par l’instauration d’un langage politiquement correct, d’une presse uniformisée et de la censure des réseaux sociaux. L’UE s’est dotée d’une monnaie unique mais sans politique économique et budgétaire commune. L’UE favorise la criminalité internationale en ayant abandonné les contrôles aux frontières. L’Union européenne supprime la souveraineté nationale et de ce fait agit contre la démocratie, les peuples et les citoyens.
Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de l'intérieur a dit : « Je crois que nous sommes sur le Titanic. La mer est lisse, la salle à manger est magnifique, tout est très confortable et luxueux. L’orchestre joue, un rêve... Mais le « Titanic » s’écrase à toute vapeur sur la banquise. (..) On ne peut que prier et chanter pour l’Europe. Plus près de toi, mon Dieu...». (16 avril 1998)
Celui qui considère aujourd’hui encore l’adhésion de la Suisse à l’UE comme option réaliste n’est pas orienté vers le futur et agit contre son pays. Bref : Avenir Suisse porte bien mal son nom.
Albert Leimgruber, 1.6.2018
Ce machin n‘a aucune raison d‘exister, au niveau du „Fake“ on ne fait pas mieux. Si ils avaient depuis le temps qu‘ils existent fait bouger quelque‘chose, on le saurai!
“Tank” peut-être, “think” pas trop. Ces groupes ressemblent plutôt à du corporatisme où les membres ne font que suivre le leadership. C’est surement pour ça que ceux-là aiment tant l’UE, avec cette arrogance de savoir ce qui est bon pour tout le monde sans même prendre en considération l’opinion de ce même monde. De plus, “penser” n’est clairement pas leur fort, puisqu’ils ne font que ressortir les mêmes idées encore et encore. Des fois, ils sont un peu plus ambitieux avec de nouvelles idées… qui se traduit par l’idée qu’il faut de nouvelles idées (que d’autres doivent trouver donc).
Des gens inutiles qui parlent d’un monde utopique… tout en créant pour leur petit groupe une bulle impénétrable qui n’aura jamais à subir le monde qu’ils créent autour d’eux. Ce qui est beau avec leur logique, c’est qu’ils aiment tellement l’UE qu’ils sont toujours là plutôt que de profiter de tous ces avantages comme la libre circulation, l’imposition sur le revenu et la fortune, l’accès au crédit d’une monnaie fascinante, la diversité sans limites, le système de santé… C’est dingue qu’ils restent dans ce pays rétrograde pour imposer leur vision, ce bon vieux syndrome de Stockholm…
“Avenir Suisse” est une organisation ringarde qui n’a pas encore compris que quasiment tous les citoyen des pays européens en ont marre de ces conneries de soi-disant “avenir radieux” au sein de l’ue. PLUS PERSONNE N’EST DUPE !
AVENIR SUISSE, encore des autoproclamés sans réelle légitimité = AVENIR EN FAILLITE!
Tous rêve de Brexit, Frexit etc. et des tordus payés pour de la propagande mensongère veulent nous y faire entre juste pour payer les dettes abyssales de l’U€RSS qui concrétisent une faillite prochaine prévue par Soros à l’origine du merdier mondialiste. Dans la loi sur les faillites, si vous versez de l’argent à une entreprise en faillite vous êtes sûr de tout perdre parce que non priviliégiés dans l’état de collocation. Et bien c’est la solution proposée par avenir Suisse…
Bonne analyse a part un point que je vois partout : l’utilisation du mot “libéral” complètement à côté de la plaque !
Ces gens ne sont pas des libéraux !
On ne peux pas être en faveur d’un état totalitaire ET libéral, ce serait comme être en faveur de la liberté d’expression ET pour la censure…
Il faut qu’on arrête d’utiliser les mots à l’envers. Il faut qu’on se réapproprie le langage !
Libéral, conservateur, racisme, race, normalité, mariage, couple, etc… Tout des mots dont la gauche et sa novlangue ont détruit le sens. Il est temps que ça cesse et ça commence par chacun de nous qui ne doit pas avoir peur d’utiliser les mots comme il faut : par exemple, en Suisse, TOUS les partis politiques à l’exception de l’UDC sont de gauche (ultra-étatiques) ! Le PLR n’est pas libéral et n’est pas de droite, c’est un parti très très à gauche ! Le nazisme, le communisme et le fascisme sont des cousins avec uniquement des différence de cosmétique et tous DE GAUCHE ! Etc…
Entièrement d’accord, M. Leimgruber!
L’éditorial de 24h du jour est affligeant de bêtise, à l’image des banquiers vous pronostiquant avec certitudeS vos avoirs viellesse dans un contexte dont la seule certitude…est son incertitude justement!
Décidément, un visionnaire ce J. de La Fontaine: ” Le flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute!”