Farage: Juncker est dément, et Orban est le pire cauchemar de Bruxelles !

Bruxelles ressemble à Moscou du temps des Soviets, Juncker est dément, Orban est leur pire cauchemar. Celui qui incarnait la campagne pour le Brexit au Parlement européen s’est entretenu avec notre collègue de ce qui pourrait causer la perte de l’UE, de ce qui pourrait le ramener dans la vie politique britannique et des raisons qui lui font admirer Donald Trump.

Journaliste : Commençons l’interview par une nouvelle toute fraîche : Nicola Sturgeon [la Première ministre écossaise] réclame un nouveau vote sur le Brexit et sur l’indépendance de l’Ecosse.

Nigel Farage : Je vous en supplie ! (Il bâille.)

J : Cela vous paraît-il imaginable qu’ils votent l’indépendance ?

NF : La situation, c’est qu’en 2014 il y a eu une votation populaire en Ecosse pour quitter la Grande-Bretagne. Sturgeon l’a perdue. En 2016 il y a eu une votation sur le Brexit. Elle l’a perdue également. Sturgeon est le seul politicien britannique qui n’arrive même pas à respecter les résultats d’un référendum. Pour résumer, elle ne frappe pas à la bonne porte, rien de tel ne va arriver.

J : C’est exclu à ce point ?

NF : Il est exclu que nous ayons un deuxième vote sur l’indépendance de l’Ecosse. D’ailleurs, elle la perdrait aussi, encore plus nettement. Et si les politiciens imposaient une deuxième votation sur le Brexit, ils perdraient également dans les proportions surprenantes et devraient compter avec la colère de la population !

J : Avez-vous regretté d’avoir quitté le UKIP ?

NF : Non, je ne regrette pas cette vie. On ne peut pas vivre constamment sur la ligne de front. Mais je sais que j’ai fait ce que j’avais à faire.

J : Cela veut dire que vous ne voudriez jamais y retourner?

NF : Ça dépend... Je ne voudrais pas y retourner, car je ne suis pas un politicien professionnel. Je suis un homme d’affaires. Je suis entré en politique, parce que tout le projet de l’Union Européenne et la participation de la Grande-Bretagne dans ce projet étaient une erreur. Et bien plus, c’était une erreur pour toute l’Europe. Même ces institutions ici (Farage montre autour de lui la salle du Parlement européen) ne représentent pas la majorité des citoyens de l’Europe. Si le gouvernement britannique décide de ne pas mettre en œuvre le Brexit, je reviendrai en politique.

J : Comment voyez-vous les négociations sur le Brexit ? Y aura-t-il un compromis ?

NF : C’est un lieu commun, mais je le disais déjà durant la campagne et je le répète, mieux vaut pas d’accord avec l’UE qu’un mauvais accord. C’est pareil au raisonnement de Trump au sujet de l’accord iranien.

J : Et vous maintenez cette position ?

NF : Oui, absolument. J’ai des craintes que nous sortions tout en adhérant aux accords douaniers unifiés, etc.

Personnellement, je voudrais que nous devenions pour l’UE un pays tiers, c’est à dire un pays « normal ». Les pays normaux créent leurs lois d’une manière indépendante, et c’est leur système juridique autonome qui décide de l’issue des désaccords. Je voudrais que nous devenions autonomes de cette manière. Ne pas être enchaînés à cette Union Européenne autoritaire au bord de l’effondrement.

[…]

Source : Hetek

Traduction Cenator pour LesObservateurs.ch

2 commentaires

  1. Posté par maury le

    Nigel Farage est très lucide,courageux et intelligent !il a fait sa part en bravant les bras cassés de l’UE, en leur disant leur quatre vérités!il a raison de croire en Donald Trump qui vient à point pour remettre les vraies valeurs à leur place et faire le ménage dans les institutions corrompues par le “règne” de Hussein Obama l’islamo gauchiste tant couvé par tous les médias des deux cotés de l’Atlantique.Malheureusement il reste les 4 M (Merkel,Macron,May Moghérini ) mais la roue tourne et les peuples bougent!!!!

  2. Posté par Dede le

    J’irai finir ma vie la ou les politiciens sont comme Nigel.
    Vous n’aurez pas mon AVS ni mon deuxième pilier!

Et vous, qu'en pensez vous ?

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