Quatre kamikazes à moto se sont fait exploser lundi matin près d'un commissariat de police de Surabaya, faisant une dizaine de blessés. La veille, trois attentats-suicides revendiqués par Daech avaient fait 14 morts dans des églises d'Indonésie.
Au lendemain d'une série d'attentats suicide contre des églises de Surabaya, un nouvel attentat a frappé lundi cette ville d'Indonésie. Quatre kamikazes à moto se sont fait exploser près d'un commissariat de police, faisant une dizaine de blessés. Le président indonésien, Joko Widodo, a condamné cet acte meurtrier, resté pour l'heure sans revendication. «Il s'agit d'un acte lâche, indigne et inhumain. Il n'y aura aucun compromis dans les mesures entreprises sur le terrain pour lutter contre le terrorisme», a assuré le chef de l'État.
ALERTE INFO - #Indonesie: Quatre policiers et six civils ont été blessés dans un nouvel attentat suicide dans la ville indonésienne de #Surabaya." #terror #terrorism #bomb #Indonesia #ISIS pic.twitter.com/RkGH3yd2dU
— FranceNews24 (@FranceNews24) 14 mai 2018
La métropole de l'est de l'île de Java, deuxième ville d'Indonésie, a été le théâtre dimanche d'une des vagues d'attentats les plus meurtrières de ces dernières années dans l'archipel d'Asie du Sud-Est, pays musulman le plus peuplé au monde. Trois attaques suicide ont été commises contre des églises par six membres d'une même famille, et revendiquées par le groupe djihadiste État islamique (EI). Ces attaques, qui ont fait 14 morts et des dizaines de blessés, ont été perpétrées dans trois endroits différents, à dix minutes d'intervalle, la première explosion s'étant produite à 7h30, a précisé la police de Surabaya.
La famille, comprenant la mère et le père ainsi que deux fillettes de 9 et 12 ans et deux fils de 16 et 18 ans, était liée au mouvement Jamaah Ansharut Daulah, un groupe qui soutient Daech. Selon les médias locaux, elle aurait pu revenir de Syrie, où des centaines d'Indonésiens ont afflué ces dernières années pour combattre aux côtés des djihadistes de Daech. La mère, identifiée comme Puji Kuswati, et ses deux filles portaient des niqabs et des bombes autour de la taille lorsqu'elles ont pénétré dans l'église Kristen Indonesia Diponegoro pour se faire exploser, selon le chef de la police nationale. Le père, Dita Priyanto, chef de cellule au sein du JAD, a foncé avec une voiture d'explosifs sur l'Eglise pentecôtiste du centre de Surabaya, alors que ses fils ont conduit des motos en direction d'un troisième lieu de culte, l'église Sainte-Marie, où ils ont activé les explosifs qu'ils portaient. Des démineurs ont par ailleurs désamorcé deux autres bombes dans l'Eglise pentecôtiste du centre de Surabaya.
Ces trois attaques interviennent à quelques jours du début du ramadan dans ce pays d'Asie du Sud-est en haute alerte après des attaques perpétrées ces dernières années, certaines par l'État islamique. Le JAD, répertorié par le département américain d'État sur sa liste noire des organisations terroristes, aurait attiré des centaines de sympathisants de Daech en Indonésie.
Des images diffusées par les médias montrent un corps gisant devant une porte de l'église catholique Sainte-Marie et des membres de la police scruter les lieux au milieu des décombres. «J'étais effrayée. Beaucoup de gens criaient», a raconté à l'AFP Roman, un homme de 23 ans témoin de l'explosion. L'attaque s'est produite après une messe matinale et au moment où des fidèles arrivaient pour un deuxième office. Le kamikaze a frappé en se servant d'un deux-roues. La police a ordonné la fermeture temporaire de toutes les églises à Surabaya.
#UPDATE Family suicide bombers:
Two families carried out four bomb attacks in Surabaya, Indonesia, while members of another family were killed in an explosion at an apartment complex near the cityhttps://t.co/d9G6aWInYa @AFPgraphics pic.twitter.com/zb6EkAIYZm— AFP news agency (@AFP) 14 mai 2018
De nombreuses attaques contre les églises
Ces attaques surviennent quelques jours après que cinq policiers et un détenu ont été tués au cours de violents affrontements dans une prison de haute sécurité dans la banlieue de la capitale Jakarta. Daech avait revendiqué l'incident mais la police indonésienne avait écarté l'implication de ce dernier. L'intolérance religieuse a augmenté ces dernières années en Indonésie, pays de 260 millions d'habitants dont près de 90% sont de confession musulmane, mais qui compte aussi des minorités comme les chrétiens, hindous et bouddhistes.
D'autres attaques visant des églises se sont produites ces dernières années à travers l'archipel d'Asie du Sud-Est. En février, la police était parvenue à neutraliser un homme armé d'une épée qui avait attaqué en pleine messe une église à Sleman, sur l'île de Java, blessant quatre personnes dont un prêtre. En 2016, un adolescent était entré dans une église remplie de fidèles à Medan, sur l'île de Sumatra, s'était approché du prêtre et l'avait légèrement blessé au couteau à un bras. Il avait tenté de faire exploser un objet avant d'être maîtrisé par des fidèles.
Un extrémiste islamiste avait également été condamné en septembre dernier à la réclusion criminelle à perpétuité en Indonésie pour une attaque meurtrière au cocktail Molotov perpétrée en 2016 contre une église avec des complices d'un groupe soutenant Daech. Les autorités sont en état d'alerte depuis les attentats-suicides et attaques armées à Jakarta en janvier 2016, qui avaient coûté la vie à quatre civils. Les quatre assaillants avaient été tués dans ces attaques revendiquées par Daech, les premières de cette ampleur en Indonésie depuis 2009.
L'Indonésie avait été précipitée dans sa propre «guerre contre le terrorisme» par les attentats de Bali, île la plus touristique du pays où ces attaques avaient fait 202 morts, parmi lesquels de nombreux étrangers. Les autorités avaient ensuite lancé une offensive majeure contre les extrémistes islamistes et affaibli ainsi les réseaux les plus dangereux, selon des experts. Mais l'organisation djihadiste État islamique est parvenue à mobiliser de nouveau la frange extrémiste indonésienne.
Nos remerciements à Alain Jean-Mairet
Je pleure les victimes et leurs proches mais je pleure AUSSI ces croyants qui sont victimes d’une idéologie qui les rend criminels en les poussant à se sacrifier , à sacrifier leurs enfants et leurs familles en pensant faire du bien . Les seuls que je ne pleure pas sont ceux qui les ont INTENTIONNELLEMENT ENDOCTRINES.
Je me suis fait un principe depuis de nombreuses années; celui de ne plus jamais visiter un pays où l’islam règne.
Nous avons déjà tout ce qu’il nous faut chez nous sans besoin d’une piqûre de rappel.
Je survivrai, croyez-moi. Il m’en reste encore plus d’une centaine d’autres où faire mon choix.
Je suis né dans l’un d’entre eux et y ai vécu, ça me suffit.
Le sens de la famille est une valeur essentielle en Islam…
Encore un pays à éviter ! Là oü l’Islam prospère il est nécessaire d’appliquer un boycott total !Et surtout pas de Vacances…si vous n’ètes pas inscrit à Exit.
Oh vous pouvez flouter le visage des gosses, ils sont morts.
En islam, mourrir en tuant des mécréants pour Allah garantit une place au paradis. C’est même la seule façon d’avoir une place garantie. Je suis certaine que les membres de cette famille vont être très déçus. Le problème c’est qu’il y a encore beaucoup de familles musulmanes tout à fait “normales” et de musulmans “normaux” qui croient que tuer au nom d’Allah garantit cette place au paradis. Et comment allons-nous les repérer puisqu’ils sont si “normaux” ? L’islam est un danger pour l’humanité.
“Des musulmans tout ce qu’il y a de plus banals.”
et tout ce qu’il y a de plus cons aussi
Vous remarquerez que les attentats terroristes ne visent jamais les dirigeants politiques,,médiatiques, ou financiers et leurs familles et ce partout dans le monde.
oui mais attention nous savons tous (hein on le sait ?) que l’islam c’est pas ça.
Alors , on continue avec votre magnifique “welcome ” bande de chiens ?