Le coup de gueule d’Alain Sanders

Depuis la parution d’une sorte de manifeste contre le « nouvel antisémitisme » (Présent des 24 et 26 avril), concocté par Philippe Val et cosigné par un aréopage d’incendiaires qui veulent jouer aujourd’hui les pompiers, on assiste à une montée en ligne de certains musulmans et de collabos de l’islam, cette religion d’amour et de paix comme on le sait…

On trouve là pêle-mêle ce pauvre Boubakeur, devenu une sorte de Bouteflika inaudible, des souteneurs (à tous les sens du mot) de Tariq Ramadan, des Médiapartistes plenélisés jusqu’à l’os, des islamo-gauchistes de tout poil, etc. Tous, la main sur le cœur et la gueule enrubannée, viennent – par l’écrit et par l’oral (et jusque dans les radios et les télés où l’on donne complaisamment la parole) – expliquer que s’il y a une religion qui n’est pas « antisémite », c’est bien l’islam.

Le Coran, j’ai dû le lire une bonne cinquantaine de fois. En français, en anglais et, partiellement, en arabe. Dix numéros entiers de Présent ne suffiraient pas à reproduire les sourates, versets, hadiths et prières du Kitab qui ne témoignent pas d’un amour excessif (litote) pour les juifs (et les chrétiens).

Quelques exemples rapides dédiés à ces journalistes de radios et de télés qui laissent leurs invités dégoiser leur propagande bisounours sans jamais (faute de connaissances veut-on croire…) rien leur opposer en retour.

Prenons la prière de vendredi (As-salatou-l-joumou’a). Elle commande deux récitations de la sourate Al-Fatiha (sourate de « l’Ouverture »), puis de la sourate 62 (« Le Vendredi ») et de la sourate 63 (« Les Hypocrites »). Dans la sourate 62, les juifs sont comparés à « des ânes qui plient sous le poids des livres et qui traitent par le mensonge le message d’Allah » (dans d’autres versets, les juifs sont comparés à des singes et à des porcs…). On se quitte sur une litanie du prédicateur qui commence ainsi : « O, Allah, accorde-nous la victoire sur les juifs qui sont tes ennemis, mais aussi les ennemis de notre religion. » Après chaque supplication qui appelle à tuer, à détruire, à affamer, à faire des enfants des orphelins, et des épouses des veuves, les fidèles répondent : « Amen. »

Coran 9 :14 : « Luttez contre eux (les juifs et les chrétiens) ! Allah les punira par vos mains ! » Coran 98 :6 : « Les juifs, les chrétiens, les païens brûleront dans le feu de l’enfer. Ils sont les plus vils des créatures. » Coran 7 : 166 : « Puis, lorsque les juifs refusèrent d’abandonner ce qui leur avait été interdit, Nous leur dîmes : Soyez des singes abjects. »

Livre El Bokhari 56, chap. 94, tome 2 : « L’heure du jugement n’arrivera pas tant que vous n’aurez pas combattu les juifs à tel point que la pierre derrière laquelle s’abritera un juif dira : Musulman ! Voilà un juif derrière-moi, tue-le ! »

Mahomet est intrinsèquement anti-juif. Dès 622, alors qu’il a trouvé refuge à Médine, il s’oppose aux trois principales tribus juives de l’oasis : les Banu Qaynuqa, les Banu Qurayza, les Banu Nadir. Il va très vite définir « sa » religion en opposition au judaïsme et mettre en place, au nom d’Allah, une véritable épuration ethnique.

A Médine, il fait établir des listes de rabbins. Pour les assassiner. En 624, il ordonne que les Banu Qaynuqa soient exilés en Syrie. En 625, c’est au tour des Banu Nadir. Les Banu Quarayza n’échapperont pas à la colère du « prophète » : après la bataille de Médine, Mahomet fait décapiter huit ou neuf cents hommes et adolescents, les femmes et les enfants étant réduits à l’esclavage. Avant de mourir, l’un de ses derniers commandements sera d’ordonner l’expulsion de tous les juifs – ceux qui n’ont pas encore été chassés ou tués – d’Arabie.

Mais on peut continuer de nous raconter que le Coran, c’est les Barbapapas au pays de Candy…

Photo : Dessin « satirique » dans Al Watan (« La Nation »), journal du Qatar.

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