Yves Nidegger est candidat à l’élection au Gouvernement genevois, 2ème tour le 6 mai 2018
Yves Nidegger: «Genève ne peut pas se permettre cinq ans de socialisme» - Tribune de Genève - l'actualité en direct: politique, sports, people, culture, économie, multimédia
Yves Nidegger, qu’est-ce qui vous pousse à vous représenter une nouvelle fois?
Il est vrai que vous avez devant vous un récidiviste. J’ai été désigné candidat par mon parti parce que j’étais le plus à même de défendre notre initiative sur la préférence indigène «Genève d’abord», qui est un élément important de notre programme. Si un autre UDC avait obtenu un score proche du mien au premier tour, j’aurais volontiers cédé ma place au second, mais il se trouve que j’ai été le mieux élu sur la liste UDC.
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Parce que Genève est en si mauvais état?
Oui, son côté petite ville qui a tout d’une grande est menacé. L’un des grands atouts de Genève, qui a fait sa prospérité, c’est la qualité de vie qu’offre le canton. En poursuivant un développement démesuré à vocation purement fiscale, on court à la catastrophe. Genève doit son rayonnement considérable à ses limites territoriales, qui concentrent la qualité, pas la quantité. C’est pour cela que notre thème de campagne est «Halte à la démesure!» Je serai sans doute le seul à défendre cette idée, éventuellement avec le Vert Antonio Hodgers.
Vous avez un exemple qui symboliserait cette démesure?
Pensez aux transports! Un aéroport au centre-ville a-t-il vocation à devenir le hub d’EasyJet pour l’Europe? Certainement pas. La gare Cornavin, au cœur de l’hypercentre, doit-elle vraiment devenir un hub ferroviaire européen? Ce gigantisme étouffant est pensé à la mauvaise échelle. Cela fait peut-être sens vu de Bruxelles, mais pas de Genève.
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Seriez-vous toujours intéressé à reprendre la Sécurité, comme vous l’aviez dit lors de précédentes élections?
Oui car je ne partage pas le bilan euphorique sur la sécurité à Genève. L’auteur de la baisse temporaire des cambriolages ne s’appelle pas Pierre Maudet mais «Charlie Hebdo». C’est l’état d’urgence en France et le retour des contrôles aux frontières entre décembre 2015 et novembre 2017 qui ont fait baisser la criminalité transfrontalière. Pour ce qui est de la criminalité endogène, je ne vois pas de baisse subite. On se fie trop aux plaintes déposées et ce facteur peut être influencé en décourageant les victimes d’en déposer une. Il est plus pertinent de se fier à des indicateurs croisés, par exemple les vols de voitures, pour lesquels une plainte est indispensable vis-à-vis des assurances qui fournissent leurs propres chiffres. Or Genève reste le canton le plus frappé par ce fléau. Et je ne vous parle pas de ce qui est visible à l’œil nu, comme le deal de rue inchangé aux Pâquis et ailleurs.
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Naissance Le 17 mai 1957 à Zurich, d’un père romand et d’une mère parisienne. La famille déménage à Genève en 1959.
Formation Il étudie le droit et l’histoire à l’Université de Genève. Il collabore au début des années 80 avec un magazine financé par la secte Moon, ce qui lui sera longtemps reproché. Après une courte expérience de juriste du syndicat Unia (licenciement), il ouvre son étude d’avocat en 2001. Yves Nidegger est notamment spécialiste du droit du travail.
Politique Son adhésion à l’UDC date de 2003. Deux ans plus tard, il est élu au Grand Conseil. En 2007, il accède au Conseil national. Il y effectue actuellement sa troisième législature. Il quittera en revanche le parlement cantonal après une brillante réélection en 2009 afin de privilégier sa carrière fédérale.
Famille Il est père de cinq enfants, nés entre 1986 et 1996.
Source, lien vers l’article complet, lire la suite (article réservé aux abonnés), Tribune de Genève, 1er mai 2018, ici
Genève est déjà à considérer comme territoire perdu de la Suisse… proposition: un mur de séparation avec le reste de la Suisse!
Un grand moment de bonheur dans une émission Infra***** quant il dit à Dame pipi : “vous êtes certainement meilleure pianiste que conseillère fédérale” !….je vois encore la hure de la Mamarbachi et de l’autre !…..trop bon !
C’est un politicien très intelligent qui ferait du bien dans notre gouvernement. Il nous faut des personnes qui préservent nos valeurs, nos spécificités et notre culture alors que tant d’autres se vouent à l’égalitarisme, au génocide culturel et font des Droits de l’Homme leur religion.
Problème : Genève vit à la française c’est-à-dire on gueule dans les bistrots ,mais on ne va pas voter. On va certainement se situer vers 20 % de votants pour ce 2me. tour pour le Conseil d’Etat.
Genève? En tant que tassinois, je suis prêt à céder ce Cqnton de gauchistes, oui même votre George Maudit, à la Savoie. Qu’ils bouffent leur marmite.
Ah, ben en voilà un pour qui je voterai !