A quoi peuvent bien servir les parlementaires ?
On peut se le demander, quel que soit d’ailleurs le niveau (fédéral, cantonal, communal) où la démocratie directe devrait permettre d’exercer des contrepoids, des contre-pouvoirs, ce qui n’est en tous cas pas le cas. Les parlementaires cantonaux jurassiens voient leur séance d’avril annulée, « faute de sujets ». C’est vrai que le freinage de la transition, du transfert de Moutier dans le Jura, passage problématique qui va démonter les équilibres péniblement négociés entre les districts depuis l’entrée en souveraineté a surpris, sidéré les « triomphalistes » qui n’ont pas voulu entendre les inquiétudes ou les susceptibilités des perdants pour une poignée de voix. Manque d’anticipation, de nouveau, manque de sensibilité politique, fuite en avant vers un nouveau Parlement favorable à la classe politique jurassienne, répartition des gains entre soi. Alors faute de vraies perspectives (les coûts de la santé explosent pourtant), on ergote sur le « suremballage », la parité obligatoire, mesure cosmétique s’il en est. Ce n’est pas le sexe ou le genre des parlementaires qui importe, encore moins le clivage gauche/droite. C’est la capacité de faire entendre les préoccupations citoyennes réelles et non pas les arrangements confiscatoires des partis .C’est enfin construire une fiscalité équitable, acceptée par les citoyens et adaptée à l’économie réelle. C’est freiner la croissance démographique destructrice de l’environnement et de la cohésion nationale. Les partis apparaissent comme des instruments, des rouages de l’entente de la classe politique dominante, qui s’arrangent entre eux pour tirer chacun de leur côté sur la corde, mais sans déplacement significatif du curseur : un peu libéral, un peu favorable au droit international, un peu protectionniste et à la quête de subventionnement avec la sainte compétition fétichiste pour la péréquation financière qui casse la solidarité nationale.
La marge de souveraineté est quasi nulle. Ceux qui commandent sont l’Union européenne, les multinationales et l’économie financiarisée, un peu l’administration fédérale. Ailleurs on baste, on évolue dans le carré de jeux autorisé. Electoralisme, matuvuisme, tentative parfois presque ridicule de croire pouvoir se faire entendre à Berne, copinage, les partis confisquent au bénéfice d’une minorité titulaire, en se basant sur une participation électorale faible, avec des sujets anecdotiques souvent, l’opinion publique, le bon sens général. Heureusement parfois, les sacro-saints partis accapareurs de ressources démocratiques, autoproclamés représentants des citoyens, se voient court-circuités. L’initiative « Monnaie Pleine », qui veut séparer dans la comptabilité bancaire l’émission monétaire de l’intermédiation financière a commis un crime de lèse-majesté en échappant au démontage convenu de la classe politique. Echappant au classement traditionnel prévisible (droite économique financiarisée et gauche redistributrice pleurnicharde), les initiants inclassables agacent, trop libres, trop incontrôlables, trop critiques, trop citoyens, trop utilisateurs des possibilités de débat de la démocratie suisse. Ils irritent. Quelle bonne raison donc de lancer un changement fondamental dans le crédit et la dette, après les subprimes et les risques démesurés de la Finance « casino ». Aux citoyens de se réapproprier la création monétaire, en faisant séparer banque commerciale, banque d’affaire et fonds d’investissement.
Dominique Baettig, Médecin, Ancien Conseiller national, 8.4.2018
Dire de l’initiative qu’elle est complexe est un abus de langage.
Il suffit de lire le texte de l’initiative pour s’en convaincre.
Elle peut paraître complexe, mais seulement si on ne connait pas le sujet sur lequel elle porte, en l’occurrence la création monétaire par les banques.
De même, peu de gens savent que les banques crééent la monnaie à partir de rien, comme par exemple lorsqu’elles achetent des immeubles pour leur compte propre.
Une simple écriture comptable, c’est tout ce que fait une banque pour acheter un immeuble ou accorder un crédit.
Au passif de son bilan elle inscrit la somme qu’elle paie au propriétaire de l’immeuble ou au bénéficiaire du crédit at à l’actif de son bilan elle inscrit la valeur d’achat de l’immeuble ou la reconnaissance de dette du client du crédit.
Au moment ou elle rédige ces inscriptions, elle met au monde une somme qui n’existait pas 1 seconde auparavant.
Quand on constate que la plupart des citoyens pensent encore que les banques sont des intermédiaires entre les épargnants et les emprunteurs, il apparaît comme évident qu’ils n’ont pas les éléments qui leur permettent de comprendre le texte de l’initiative.
Or, c’est plutôt le système actuel lui-même qui semble complexe.
Mais avec quelques heures de recherches et d’apprentissage personnel, chacun peut comprendre dans les grandes lignes les caractéristiques principales du système actuel: Toute la monnaie en circulation est de la dette.
Cette dernière est remboursable avec intérêts, avec pour conséquence que pour conserver une masse monétaire stable, les octrois de crédits ne peuvent pas ralentir et doivent même augmenter. Sans quoi la masse monétaire s’assèche progressivement.
Un enfant peut comprendre que si on retire d’un récipient plus que ce qu’on y met, il sera vide très rapidement.
Les intérêts, dont seules les banques et leurs actionnaires profitent, résultent donc de l’action de créer la monnaie.
Or on peut légitimement se demander s’il est juste que ce privilège soit détenu par des entités privées ?
Ou si ce privilège ne devrait pas plutôt être détenu souverainement par la Confédération, représentant la collectivité ?
Si l’argent était une simple marchandise, on ne se poserait même pas la question. Mais l’argent n’est pas une marchandise, il est une unité monétaire, (comme le mètre est une unité de longueur) indispensable à la mesure des échanges quotidiens, aux transactions ayant cours sur le territoire, au même titre que la route ou le rail par exemple.
Or la souveraineté nationale en matière de monnaie a insidieusement été accaparée par les banques, qu’il s’agira de sauver en cas de faillite, juste pour préserver le système de paiements.
Lorsque l’on y voit plus clair, on fini par comprendre que l’initiative n’est finalement pas si complexe.
En effet, elle ne porte principalement que sur UN paramètre du système actuel: la nature de la monnaie et comporte quelques aménagement de règles, comme la façon dont elle sera émise et la manière dont seront gérés les comptes courants.
En bref, elle ne fait que rendre la souveraineté monétaire et son bénéfice à la collectivité et protège la monnaie elle-même plutôt que de protéger les banques.
Parmis les multiples conséquences positives en voici quelques-unes:
– Revenu du seigneuriage destiné à la Confédération aux cantons et aux citoyens
– Les avoirs sur les comptes courants sont transformés en moyen de paiement légal
– Gérés en dehors du bilan, les comptes courants sont sécurisé même en cas de faillite.
– Plus besoin de sauver les banques avec l’argent des contribuables
– La croissance ne sera plus obligatoire, la monnaie sans dette pouvant circuler indéfiniment et n’est plus soumise au paiement d’un intérêt qui n’est en fait qu’un loyer exigé sur notre moyen de paiement, n’ayant même pas cours légal et qu’elles génèrent d’une simple écriture.
Un simple exemple: J’ai besoin d’un crédit pour acheter ma maison. (c’est pareil si c’est une collectivité) La banque m’octroie un crédit de 500’000.— à 3% par an sur 20 ans: 300’000.—
La banque encaisse donc 300’000.– pour avoir tapé le nombre 500’000 sur un clavier…
Les arguments avancés par les opposants sont: “Inutile, compliquée, coûteuse, dangereuse “.
Les chantres anti-IMP avec à leur tête M. J.P. Roth, ex directeur de la BNS, s’efforcent de parer l’initiative de tous les maux. Mais je puis affirmer, pour avoir assisté à 2 de ces conférences, que si M. Roth arrive aisément à donner le change à un néophyte, pas un de ses arguments n’est fondé ou tient la route devant une personne informée.
Un exemple: lorsqu’il affirme que pour créer de la monnaie et la distribuer sans dette la BNS devrait acheter des actifs: C’est complètement faux. La BNS procède par augmentation du bilan, ce qu’elle fait par exemple à longueur d’année pour acheter des devises.
Elle pourra de façon simple, inscrire le montant de la création monétaire à l’actif de son bilan, ce qui résulterait comptablement à une dette non remboursable.
La masse monétaire mise en circulation sans dette pourra circuler indéfiniment sans être érodée par le remboursement et le paiement des intérêts.
La BNS étant là pour l’éternité (dixit JP Roth lors de la conférence de presse sur le sauvetage de l’UBS) la dette remboursable n’est pas un problème mais un indicateur fiable de la masse monétaire circulante.
Quand il affirme en 2016 dans un article du temps que “les banques financent leur crédits non seulement par l’épargne mais aussi, partiellement par les comptes courants”, toute personne qui a pris la peine de s’informer sur le fonctionnement du système sait que c’est faux.
Je doute dailleurs que deux ans plus tard, il ose sortir encore pareille énormité. Ceci dit, il n’est pas le seul: M. Sergio Ermotti, directeur d’UBS, affirme la même chose lors d’une émission à la TSI. (Vidéo sur Youtube)
Il affirme que si la BNS devait verser sans dette l’argent à la Confédération, elle serait soumise à des pressions politiques insoutenables et que si Monnaie Pleine devait passer, cela serait intenable en raison de l’adage qui dit que “L’appétit vient en mangeant”. (Conférence à UNIMAIL du 22.02.2018)
La garantie des dépôts est une blague, elle couvre 1.4% des avoirs à vue en Suisse. Si j’ai 10’000.—sur mon compte, seulement 140.—sont couverts.
Il avance enfin que rendre les avoirs des comptes courants en Monnaie Pleine obligerait les banques à couvrir ces avoirs à 100% après de la BNS. Là encore c’est totalement FAUX puisque les avoirs eux-même seront de la Monnaie Pleine, ils n’auraient aucun besoin d’être “couverts”.
Affirmer cela revient à dire que les avoirs des banques auprès de la BNS devraient être couverts par des avoirs à la BNS…
De deux choses l’une: soit ces messieurs ont de graves lacunes en culture générale, (on peut alors se demander s’ils ne sont pas surpayés, voire à leur place), soit ils masquent intentionellement la réalité, autrement dit: Ils comptent sur la naïveté du spectateur et cela en dit long sur la considération que ces messieurs ont du peuple suisse.
On voit que la BNS sait très bien faire face aux pressions. Elle n’hésite pas une seconde lorsqu’il faut sortir 60 milliards d’un chapeau pour sauver l’UBS, dont l’appétit, ou plutôt la voracité qui l’a mise dans cette situation n’est évidemment pas évoqué. Donc l’appétit de la collectivité est méprisable, mais celui des banques est normal, dans l’ordre des choses.
Pas étonnant que tous les élites politiques et économiques se battent bec & ongles contre Monnaie Pleine.
Qu’a fait M. Roth en sortant de la BNS ? Il est devenu directeur de la BCGe.
Qu’a fait M. Villiger après avoir fait passer l’article 11 al.2 de la loi sur la BNS qui interdit à la BNS d’accorder des crédits aux entités publiques ? Obligeant l’Etat, les cantons et les commune à se financer sur les marchés ?
Il est devenu président du conseil d’administration d’UBS…
On assiste toujours au même schéma: le conflit d’intérêt de gens qui valsent de chaise en chaise, des hautes fonctions, à la politique, aux conseils d’administration, présider aux destinées des classes populaires, allez, disons populistes.
A ce moment là, les opposants de Monnaie Pleine sont tellement persuadés de leur supériorité, qu’ils n’imaginent même pas qu’un jour, certainement proche, une majorité finisse par comprendre leurs mensonges érigés en système, et n’accepte plus de se faire tondre de la sorte par des intérêts privés.
Cette initiative n’est ni complexe ou compliquée, ni dangereuse.
Hormis la nature de la monnaie, son mode d’émission et la l’inscription des comptes courants rien ne va changer.
Elle est au contraire extrêmement utile car elle va rendre à la collectivité sa souveraineté monétaire et le produit de cette dernière: le revenu du seigneuriage.
Elle va sécuriser l’argent des comptes courants, dont tout le monde a besoin quotidiennement, en faisant que ceux-ci soient gérés en dehors du bilan de la banque, comme le sont les comptes-titres par exemple.
Et elle va obliger les banques à posséder ou à disposer au préalable, des moyens dont elles ont besoin pour leurs activités d’investissement, de crédit, (on parlera alors vraiment de prêt) et pour la spéculation sur les marchés financiers qu’elles affectionnent par dessus tout, ces derniers étant bien plus rentables que le financement de l’économie réelle.
Quoi d’étonnant à ce que les banques fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour conserver la souveraineté monétaire qu’elles se sont accaparé progressivement à la faveur d’un vide juridique ?
Il est affligeant de voir à quel point, les recettes sont toujours les mêmes: Instiller la peur, en usant d’arguments infondés et abscons.
La presse porte une grande part de responsabilité en la matière.
A ce jour, je n’ai vu que moqueries, faussetés et épouvantails bon marché.
Si la presse prétend remplir son rôle de service public, dans la seule démocratie directe au monde, à pouvoir voter ce sujet qui gangrène l’humanité, alors s’il vous plait, faites vraiment votre travail, avec objectivité.
La Suisse en sera un exemple, et les suisses vous en sauront gré.
Oui à Monnaie Pleine le 10 juin !
Dire de l’initiative qu’elle est complexe est un abus de langage.
Il suffit de lire le texte de l’initiative pour s’en convaincre.
Elle peut paraître complexe, mais seulement si on ne connait pas le sujet sur lequel elle porte, en l’occurrence la création monétaire par les banques.
De même, peu de gens savent que les banques crééent la monnaie à partir de rien, comme par exemple lorsqu’elles achetent des immeubles pour leur compte propre.
Une simple écriture comptable, c’est tout ce que fait une banque pour acheter un immeuble ou accorder un crédit.
Au passif de son bilan elle inscrit la somme qu’elle paie au propriétaire de l’immeuble ou au bénéficiaire du crédit at à l’actif de son bilan elle inscrit la valeur d’achat de l’immeuble ou la reconnaissance de dette du client du crédit.
Au moment ou elle rédige ces inscriptions, elle met au monde une somme qui n’existait pas 1 seconde auparavant.
Quand on constate que la plupart des citoyens pensent encore que les banques sont des intermédiaires entre les épargnants et les emprunteurs, il apparaît comme évident qu’ils n’ont pas les éléments qui leur permettent de comprendre le texte de l’initiative.
Or, c’est plutôt le système actuel lui-même qui semble complexe.
Mais avec quelques heures de recherches et d’apprentissage personnel, chacun peut comprendre dans les grandes lignes les caractéristiques principales du système actuel: Toute la monnaie en circulation est de la dette.
Cette dernière est remboursable avec intérêts, avec pour conséquence que pour conserver une masse monétaire stable, les octrois de crédits ne peuvent pas ralentir et doivent même augmenter. Sans quoi la masse monétaire s’assèche progressivement.
Un enfant peut comprendre que si on retire d’un récipient plus que ce qu’on y met, il sera vide très rapidement.
Les intérêts, dont seules les banques et leurs actionnaires profitent, résultent donc de l’action de créer la monnaie.
Or on peut légitimement se demander s’il est juste que ce privilège soit détenu par des entités privées ?
Ou si ce privilège ne devrait pas plutôt être détenu souverainement par la Confédération, représentant la collectivité ?
Si l’argent était une simple marchandise, on ne se poserait même pas la question. Mais l’argent n’est pas une marchandise, il est une unité monétaire, (comme le mètre est une unité de longueur) indispensable à la mesure des échanges quotidiens, aux transactions ayant cours sur le territoire, au même titre que la route ou le rail par exemple.
Or la souveraineté nationale en matière de monnaie a insidieusement été accaparée par les banques, qu’il s’agira de sauver en cas de faillite, juste pour préserver le système de paiements.
Lorsque l’on y voit plus clair, on fini par comprendre que l’initiative n’est finalement pas si complexe.
En effet, elle ne porte principalement que sur UN paramètre du système actuel: la nature de la monnaie et comporte quelques aménagement de règles, comme la façon dont elle sera émise et la manière dont seront gérés les comptes courants.
En bref, elle ne fait que rendre la souveraineté monétaire et son bénéfice à la collectivité et protège la monnaie elle-même plutôt que de protéger les banques.
Parmis les multiples conséquences positives en voici quelques-unes:
– Revenu du seigneuriage destiné à la Confédération aux cantons et aux citoyens
– Les avoirs sur les comptes courants sont transformés en moyen de paiement légal
– Gérés en dehors du bilan, les comptes courants sont sécurisé même en cas de faillite.
– Plus besoin de sauver les banques avec l’argent des contribuables
Les arguments avancés par les opposants sont: “Inutile, compliquée et dangereuse”.
Les chantres anti-IMP avec à leur tête M. J.P. Roth, ex directeur de la BNS, s’efforcent de parer l’initiative de tous les maux. Mais je puis affirmer, pour avoir assisté à 2 de ces conférences, que si M. Roth arrive aisément à donner le change à un néophyte, pas un de ses arguments n’est fondé ou tient la route devant une personne informée.
Un exemple: lorsqu’il affirme que pour créer de la monnaie et la distribuer sans dette la BNS devrait acheter des actifs: C’est complètement faux. La BNS procède par augmentation du bilan, ce qu’elle fait par exemple à longueur d’année pour acheter des devises.
Elle pourra de façon simple, inscrire le montant de la création monétaire à l’actif de son bilan, ce qui résulterait comptablement à une dette non remboursable.
La masse monétaire mise en circulation sans dette pourra circuler indéfiniment sans être érodée par le remboursement.
La BNS étant là pour l’éternité (dixit JP Roth lors de la conférence de presse sur le sauvetage de l’UBS) la dette remboursable n’est pas un problème mais un indicateur fiable de la masse monétaire circulante.
Quand il affirme en 2016 dans un article du temps que “les banques financent leur crédits non seulement par l’épargne mais aussi, partiellement par les comptes courants”, toute personne qui a pris la peine de s’informer sur le fonctionnement du système sait que c’est faux.
Je doute dailleurs que deux ans plus tard, il ose sortir encore pareille énormité. Ceci dit, il n’est pas le seul: M. Sergio Ermotti, directeur d’UBS, affirme la même chose lors d’une émission à la TSI. (Vidéo sur Youtube)
Il affirme que si la BNS devait verser sans dette l’argent à la Confédération, elle serait soumise à des pressions politiques insoutenables et que si Monnaie Pleine devait passer, cela serait intenable en raison de l’adage qui dit que “L’appétit vient en mangeant”. (Conférence à UNIMAIL du 22.02.2018)
Il avance enfin que rendre les avoirs des comptes courants en Monnaie Pleine obligerait les banques à couvrir ces avoirs à 100% après de la BNS. Là encore c’est totalement FAUX puisque les avoirs eux-même seront de la Monnaie Pleine, ils n’auraient aucun besoin d’être “couverts”.
Affirmer cela revient à dire que les avoirs des banques auprès de la BNS devraient être couverts par des avoirs à la BNS…
De deux choses l’une: soit ces messieurs ont de graves lacunes en culture générale, (on peut alors se demander s’ils ne sont pas surpayés), soit ils masquent intentionellement la réalité, autrement dit: Ils comptent sur la naïveté du spectateur et cela en dit long sur la considération de ces messieurs sur le peuple suisse.
On voit que la BNS sait très bien faire face aux pressions. Elle n’hésite pas une seconde lorsqu’il faut sortir 60 milliards d’un chapeau pour sauver l’UBS, dont l’appétit, ou plutôt la voracité qui l’a mise dans cette situation n’est évidemment pas évoqué. Donc l’appétit de la collectivité est méprisable, mais celui des banques est normal, dans l’ordre des choses.
Pas étonnant que tous les élites politiques et économiques se battent bec & ongles contre Monnaie Pleine.
Qu’a fait M. Roth en sortant de la BNS ? Il est devenu directeur de la BCGe.
Qu’a fait M. Villiger après avoir fait passer l’article 11 al.2 de la loi sur la BNS qui interdit à la BNS d’accorder des crédits aux entités publiques ? Obligeant l’Etat, les cantons et les commune à se financer sur les marchés ?
Il est devenu président du conseil d’administration d’UBS…
On assiste toujours au même schéma: le conflit d’intérêt des gens qui valsent de chaise en chaise, des hautes fonctions, à la politique, aux conseils d’administration préside aux destinées des classes populaires, allez, disons populistes.
A ce moment là, les opposants de Monnaie Pleine sont tellement persuadés de leur supériorité, qu’ils n’imaginent même pas qu’un jour, certainement proche une majorité finisse par comprendre leurs mensonges érigés en système et n’accepte plus de se faire tondre de la sorte par des intérêts privés.
Cette initiative n’est ni complexe ou compliquée, ni dangereuse.
Hormis la nature de la monnaie, son mode d’émission et la l’inscription des comptes courants rien ne va changer.
Elle est au contraire extrêmement utile car elle va rendre à la collectivité sa souveraineté monétaire et le produit de cette dernière: le revenu du seigneuriage.
Elle va sécuriser l’argent des comptes courants, dont tout le monde a besoin quotidiennement, en faisant que ceux-ci soient gérés en dehors du bilan de la banque, comme le sont les comptes-titres par exemple.
Et elle va obliger les banques à posséder au préalable, les moyens dont elles ont besoin pour leurs activités d’investissement, de crédit, (on parlera alors vraiment de prêt) et pour la spéculation sur les marchés financiers qu’elles affectionnent par dessus tout, ces derniers étant bien plus rentables que le financement de l’économie réelle.
Quoi d’étonnant à ce que les banques feront tout ce qui est en leur pouvoir pour conserver la souveraineté monétaire qu’elles se sont accaparé progressivement à la faveur d’un vide juridique ?
Il est affligeant de voir à quel point, les recettes sont toujours les mêmes: Instiller la peur, en usant d’arguments infondés et abscons. La presse porte une grande part de responsabilité en la matière.
Oui à Monnaie Pleine le 10 juin !
La question essentielle reste morale et politique :
Qui devrait créer l’argent ?
Les banques commerciales (souvent possédées par des intérêts étrangers ) ?
OU
Un organisme d’État tenu par l’intérêt des citoyens suisses ?
Pour moi c’est d’une simplicité évidente…
Il serait temps que la Suisse regagne la souveraineté de sa monnaie au lieu de laisser la majorité des pouvoirs de création monétaire dans les mains des banques commerciales. Elles sont bien contentes d’avoir ces milliards de bénéfices tous les ans, sans compter les immenses avantages qui viennent avec (manipulation des marchés, avantages spéculatifs, décider qui reçoit de l’argent (monopole de création )).
Les opposants désirent faire peur au peuple en disant qu’elle est complexe, inutile, dangereuse et coûteuse. Pleins de fausses préoccupations essayant de jouer sur les émotions plutôt que sur la raison.
Pourtant ils tolèrent que les apprentis sorciers financiers jouent avec notre économie dans le casino de la finance spéculative depuis des dizaines d’années. Ils pensent que de dépendre des banques commerciales pour notre stabilité économique n’est pas risqué. Ils disent aussi que gérer la création monétaire serait trop complexe pour la BNS ou serait influencée par des intérêts politiques. Mais la création monétaire semble être simple et non influencée dans le système actuel où les banques commerciales tenues par les intérêts de leur actionnaires décident de tout… L’obligation de sauver les banques en faillite à coup de dizaines voir centaines de milliards, comme en 2008, de leur irresponsabilité n’est qu’un détail après tout…
Merci pour cet article intéressant, et merci encore plus pour les personnes qui ont pris le temps de rédiger des commentaires circonstanciés. Sortons la BNS du casino mondial, ne soyons plus pris en otage par le 1% des possédants qui nous expliquent que “tout va bien madame la marquise”. OUI à la votation monnaie pleine du 10 juin!
Les opposants veulent montrer que cette initiative est très compliquée à comprendre en vue de décourager les citoyennes et citoyens de voter. toutefois la question n’est pas technique mais politique: qui doit créer la monnaie, qui est un bien public au service de l’économie? Des institutions privées orientées profit ou un organisme public neutre? Ensuite on doit se demander s’il est judicieux de séparer la création monétaire de l’octroi des crédits, des opération de paiements et de la gestion d’actifs. Tout le reste n’est qu’enfumage.
L’initiative «Monnaie Pleine» agace? L’initiative «Monnaie Pleine» irrite? Moi, elle me ravit. Enfin un pas dans la bonne direction! Qu’elle n’émane pas d’un parti politique mais réunisse au contraire des individus responsables provenant d’horizons très divers est un excellent signe.
Mon «oui» lui est acquis!
Belle indépendance d’esprit ! Car, la fragilité du système financier et l’instabilité économique générale qui en résulte, tout comme la précarité permanente de la monnaie, sont intrinsèques au système bancaire actuel. Laisser aux banques la liberté de créer presque librement l’argent qu’elles utilisent ensuite pour leurs affaires, c’est un peu comme laisser l’une des équipes d’un match de foot arbitrer le match. C’est absurde !
OUI à monnaie pleine
NON à l’accord cadre, NON à la cedh/Schengen!!!
C’est l’un des aspects les moins commentés de l’initiative Monnaie Pleine : reprendre le pouvoir au monde des banques et de la finance. Changer la donne en matière de création monétaire, c’est aussi changer la logique du système : Quand l’argent devient un but et non plus un moyen, on détruit la planète, on exploite les hommes, on court après la croissance à tous prix : Charles Beaudelaire avait bien résumé la chose en disant, dans le joueur généreux : « La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ! »
La marge de souveraineté est quasi nulle. Ceux qui commandent sont l’Union européenne, les multinationales et l’économie financiarisée. + des médias au service de ces pouvoirs…. C’est une évidence !
En particulier en ce qui concerne l’initiative monnaie pleine… Nous pouvons dire que c’est une illustration flagrante de ce très bon article..
Et plus précisément l’ émission RTS de 8h lundi 9 avril 2018 , sur la Monnaie Pleine, présenté par Fabrice Gaudiano, Comment est il possible qu’une telle émission soit autorisée sur un service publique ? Comment est il possible qu’un journaliste puisse faire une telle émission ? Il y a plusieurs hypothèses : ce journaliste est stupide, ce que je n’ose penser ! il est acheté , Non ! ce n’est pas possible en démocratie !!! il est incompétent , pensez vous !!! il n’ a aucune notion des fondements du métier de journaliste. ….. ce serait incroyable dans une société avec tant d’universités de haut niveau .. Alors nous sommes amenés à nous poser une autre question… une question très sérieuse maintenant : Pourquoi ce journaliste n’est il pas sanctionné par la direction, qui, elle ne peut être soupçonnées d’incompétence et d’ignorance. Je vous rappelle que le service publique a comme tâche de : je cite « permettre a chacun de s’informer en toute indépendance » Le service publique doit il prendre partie pour ou contre une initiative ? Doit il se moquer sans argumenter ? Qu’en pensez vous ? La réponse la plus vraisemblable est donc que les informations de RTS sont manipulées pour influencer l’opinion et l’inciter à s’opposer à cette initiative monnaie pleine qui effectivement est un coup de pieds magistrale à des abus si gigantesques et si bien cachés au peuples que peu en ont conscience. Moise a du convaincre son peuple et s’enfuir d’Égypte. En général les maîtres ne peuvent exister sans esclaves. Quand les esclaves s’éveillent les maîtres disparaissent. C’est de cela que traite l’initiative monnaie pleine… et les maîtres ne sont pas contents… normal !!!!!! alors ils manipulent !!! normal !!!!!!Le monde entier va scruter cette initiative car seul la Suisse a cette possibilité de donner ce magistral coup de pieds dans la corruption du système financiers actuel. Victor Hugo disait : « La Suisse aura toujours de dernier mot »! Pas les journalistes , mais le peuple Suisse !!!! ……et vous qu’en pensez vous ? de quel coté êtes vous ? Du coté des esclaves ou du coté des maîtres. C’est une question importante…. réfléchissez bien avant de voter. Un petit rappel . Cette initiative a pour but de faire respecter la constitution, qui prévoit que la monnaie doit être créer par la Banque Nationale Suisse , ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Le principe est très simple à comprendre. N’oubliez pas que les États unis ont obligé la BNS à vendre la moitié de ses stocks d’or au plus mauvais moment… et vous dites que le système est sur !!!!! réfléchissez bien avant de voter. Le nombre qui est inscrit sur votre relevé bancaires est un nombre abstrait , concret, ou imaginaire. En mathématique il y a des nombres imaginaires et en finances peut être aussi ( mais vous ne le savez pas encore ) .. A votre avis ?,… essayer de savoir les véritables garanties données par les banques sur ce nombre. Pas de véritable démocratie sans connaissances !! au boulot !!! Je suis double national Franco-Suisse et je pensais que les médias du service publique Suisse n’étaient pas liés au pouvoir financier, comme elles le sont en France… je dois dire que je commence à en douter. Lorrain POIRSON Ingénieur Génie Civil EPFL (1973)
Oui, en effet… et “Monnaie pleine” ouvre la porte à un début de remise en ordre salutaire et printanier de tout ce système. Donc ACTION ! OUI le 10 juin prochain.
http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/
Oui, je me le demande aussi, très bel article, merci Monsieur Baettig.