La plaignante affirme sur Europe 1 que le prédicateur lui a fait du chantage pour la contraindre à des relations sexuelles violentes pendant un an et demi.
"Il ne prenait du plaisir que dans mon humiliation et la violence." Plus de quatre mois après le début de l’affaire Tariq Ramadan, mis en examen pour viols et maintenu en détention provisoire depuis un mois, l’intellectuel est visé par une nouvelle plainte pour viols, la troisième, déposée mercredi au parquet de Paris. Dans ce document, consulté par Europe 1, Marie* relate des mois d’emprise psychologique, qui l’auraient contrainte à entretenir des relations sexuelles violentes avec l’islamologue. Elle l’accuse de viols, de violences, de menaces et de chantage (son témoignage, que nous avons recueilli en exclusivité, est à retrouver ici).
Que sait-on de cette nouvelle plaignante ?
Marie, mère de famille d’une quarantaine d’années, est originaire du nord de la France et souhaite conserver l’anonymat, craignant des représailles. Sa rencontre avec Tariq Ramadan remonte au début de l’année 2013, alors qu’elle vient de divorcer. D’après elle, c’est l’intellectuel lui-même, dont elle "suit" la page Facebook qui engage la conversation via le réseau social. Ils échangent alors leurs numéros de téléphone. "Très rapidement, nos échanges sont devenus plus osés", se souvient-elle. Quelques jours après leur premier contact, tous deux se sont déjà envoyé une quarantaine de mails. Puis des photos dénudées, des "mots doux" et des "fantasmes".
À quand remontent les viols présumés ?
Entre février 2013 et juin 2014, Marie affirme avoir subi une dizaine de viols. Selon son récit, le premier a lieu une dizaine de jours après sa "rencontre" virtuelle avec Tariq Ramadan, dans un hôtel de Bruxelles. Elle décrit un rapport de domination extrêmement violent, ponctué de multiples humiliations. "J’étais à sa merci", explique la jeune femme. "La surprise de ces actes dégradants était telle que j’étais choquée, tétanisée et j’attendais le matin pour partir." Prise de nausées, elle quitte alors l’hôtel et met huit heures à rentrer chez elle, malgré la faible distance qui la sépare de son domicile. Toujours d’après la plainte, les autres viols se déroulent chez la plaignante ou à l’hôtel. "Je devais rester disponible H24 pour lui, être sa ‘soumise’, sa ‘chienne’, sa ‘pute’", raconte Marie à Europe 1.
Pourquoi porte-t-elle plainte pour chantage ?
Dès leurs premiers échanges, Marie raconte sa vie à Tariq Ramadan, évoquant son passé d’escort girl, activité à laquelle elle a mis fin bien avant leur rencontre. Elle lui confie notamment faire partie des femmes rémunérées pour avoir eu des relations sexuelles avec Dominique Strauss-Kahn, dans ce qui est ensuite devenu l’affaire du Carlton de Lille. Après leur premier rapport sexuel, l’islamologue s’en serait servi contre elle. "Ta famille, tes enfants n’auront rien à perdre au milieu du scandale de ce qui sera monté contre toi", écrit-il notamment dans un SMS que lui attribue la plaignante, consulté par Europe 1. Tariq Ramadan menace également de rendre publiques les photos nues qu’elle lui a envoyées. "Étant sous son emprise, et comme il menaçait ma famille et moi-même, qu’il m’insultait et qu’il me rabaissait, j’exécutais ses ordres", explique Marie.
Comment la relation a-t-elle pris fin ?
Selon Marie, le dernier viol présumé a lieu en juin 2014. "J’ai tout accepté, menacée, contrainte, effrayée, jusqu’au soir où j’ai failli y rester", résume-t-elle. Ce jour-là, à l’hôtel, ils conviennent de réaliser un des fantasmes de l’islamologue, qui était de réaliser "un plan à trois". Mais lorsque la deuxième femme change d’avis en voyant Tariq Ramadan, puis quitte la chambre, l’intellectuel accuse Marie de manipulation et la viole à plusieurs reprises, l’étranglant avec une ceinture en cuir. "Je n’arrivais plus à respirer, et plus je me débattais, enfin j’essayais de me débattre et plus il serrait." Traumatisée, la plaignante prend progressivement ses distances.
Quels sont les éléments matériels qui étayent la plainte ?
Mercredi, Marie a déposé plainte pour viol. La quadragénaire dispose de centaines de captures d’écrans de messages échangés avec Tariq Ramadan via toutes les applications SMS, Whatsapp ou Viber, auxquels Europe 1 a pu avoir accès. Elle a également conservé plusieurs photos, dont un selfie d’elle dans un lit à côté d’un homme assoupi, de trois quarts, qui ressemble à l’islamologue. Mais aussi des vidéos, et un message vocal qu’elle attribue à l’universitaire. Presque deux minutes de propos très crus, pornographiques, que nous avons pu écouter et qui se terminent par "allez, exécution !". Pour authentifier ce témoignage, les enquêteurs devront donc vérifier les différents comptes et numéros de téléphone, afin de voir s’ils appartiennent bien à Tariq Ramadan. À noter que pour chaque rencontre, la plaignante donne aussi le nom de l’hôtel et parfois le numéro de chambre. Si ces réservations étaient confirmées, elles pourraient mettre à mal la ligne de défense de l’islamologue : lors de ses auditions dans ce dossier, révélées par Europe 1, l’homme a nié toute relation, même consentie, avec les deux premières plaignantes.
*Prénom d’emprunt
Rappel:
Ne t'inquiète pas Tariq, le monde entier le sait désormais 😉
4ème plainte déposée aux USA contre « l’islamologue genevois ». Trop de feu, il est cuit.
“”Très rapidement, nos échanges sont devenus plus osés”, se souvient-elle. Quelques jours après leur premier contact, tous deux se sont déjà envoyé une quarantaine de mails. Puis des photos dénudées, des “mots doux” et des “fantasmes”.”
Visiblement Marie savait comment les choses allaient tourner , non ?
Elle a voulu gouter à la diversité……….. ben voilà . La naïveté n’excuse pas la stupidité .
Comment un éminent islamologue, professeur d’université à Oxford, peut-il avoir une relation sexuelle avec une “chienne”, animal notoirement impur pour les musulmans?
Ah finalement, ils en parlent. Les médias français en font la une il faut bien suivre. C’est tant mieux. Mediapart et toute l’équipe d’Infrarouge peuvent être vraiment dans leurs petits souliers cette bande de collabos qui l’ont invité moult fois et le soutenant pendant les débats. J’espère que les journaleux feront plus attention avant de mettre ce genre d’individu sur un piédestal.
Un véritable bouc, ce Tariq !
Lamentable…
@Vautrin le 8 mars 2018 à 08h59 Je ne vois pas pourquoi une femme ne serait pas naïve, c’est même une caractéristique de ce sexe et la raison de leur avoir donné le droit de vote. Il y a à l’évidence plus d’idiotes utiles que d’idiots utiles on l’a bien vu avec le refus de No-Billag. Et la conjonction avec DSK est totalement prévisible. Entre les sépharades et les musulmans d’Afrique du Nord, il y a des compromissions aussi dans le vice. C’est bien pour cela que les ashkénazes doivent se méfier de types comme Attali, car là le ver est dans le fruit, ce qui à l’évidence indispose nullement Macron.
Du petit lait ! Vite un imam pour un beau discours en défense de cette grosse ordure perverse ;
Et dans notre presse, mieux vaut parler de ces féministes de mes deux plutôt que de leur ancien copain.. Pas un article sur ses faux diplômes, ni même la suite de ses affaires judiciaires. Par contre, un dérapage ne serait-ce que verbal d’un homme ou une femme de droite et hop c’est parti pour 3 semaines d’articles assassins. Honte à nos médias gauchistes !
Il faut retirer à Mr.Ramadan et à son frère leur passeport Suisse….je ne peux continuer à accepter que ces gangsters ait le même passeport que je possède…
De recoupement en recoupement, on finira peut-être par coincer le Ramdam des frères musulmans. Mais je me pose une question : pourquoi ces femmes ont-elles attendu si longtemps pour le dénoncer ? Honte ? Peur ? Crainte de passer pour raciste ? Emprise ? Est-ce que la honteuse campagne de délation tous azimuts lancée par un “hastag” douteux a créé une situation propice ? Autre question : à quoi peut s’attendre une femme convoquée dans la chambre d’hôtel d’un prédicateur de coran ? À entendre des paroles édifiantes ? Une ancienne call-girl ayant servi DSK est-elle à ce point naïve ? Quelque chose ne va pas, là !
Bien sûr, nous ne pouvons pas bouder le plaisir de voir un ennemi hypocrite épinglé. Mais il faut aussi s’interroger au-delà des faits réels ou supposés.
Un détraqué, sadique et menteur comme son prophète. Un sale con comme lui. Les multiples soutiens de sa communauté devraient alerter les européens qui doutent encore du cancer qui ronge leurs pays. Qui ne condamne pas est complice.