L'enfant avait été renvoyé chez lui, après qu'on lui ait diagnostiqué une gastro-entérite. Il a succombé à une myocardite virale.
Une médecin-assistante tunisienne est alertée, laquelle avise sa cheffe de clinique, une quadragénaire marocaine aujourd'hui en spécialisation à l'étranger.
Les paramètres vitaux et les analyses sanguines sont réétudiés, sans susciter d'inquiétudes. Diagnostic, qui se révélera par la suite erroné: une gastro-entérite. Diego est renvoyé chez lui, avec rendez-vous au lendemain.
(...)
Nos remerciements à Kat Marshall
Vous pouvez vous référer à mon commentaire détaillé ici: https://lesobservateurs.ch/2018/02/27/allemagne-plusieurs-deces-dus-a-lincompetence-de-medecins-etrangers/#comment-241664
@Leone. Vous rigolez j’espère! Les cas sont légion. Il y a quelques mois je me suis retrouvé en face d’un toubib russe. Après discussion et diagnostique en allemand car il ne parlait rien d’autre, même pas anglais (pardon,je ne parle pas russe, désolé!) il m’a dit TEXTO: “Si cela ne va pas revenez et je vous enverrai vers un “vrai” docteur. J’étais bouche ouverte évidemment. Quand je lui ai demandé avec sarcasme qu’est-ce qu’il était lui-même il m’a alors répondu “vous comprenez ce que je veux dire” et m’a sourit gentiment. Dans ces conditions vous pouvez aussi googlez vos problèmes sur le net et commandez vos médicaments en Chine cela reviendra au même. Allô, non mais allò quoi!!
Le pire c’est qu’avec le nouveau tarif médical préconisé par Berset, les suisses ne voudront bientôt plus se former en médecine et surtout en chirurgie. D’où on sera obligé d’aller chercher la main d’oeuvre à l’étranger
@leone
Avis d’un médecin suisse sur le sujet:
«Il s’agit d’une grave faute morale»
L’urologue lausannois Christian Deslarzes, vieux routier de la médecine, ne décolère pas.
Il a de longues années de pratique derrière lui, il a connu succès et turbulences, et n’a jamais hésité à dire ce qu’il pense sans s’abriter derrière l’anonymat.
Aujourd’hui, Christian Deslarzes, 67 ans, est indigné. A ses yeux, le moratoire est une «faute politique»: «On prend des mesures d’empêchement à l’égard de la jeunesse suisse, tout en acceptant des médecins étrangers, à l’égard desquels il n’existe aucune mesure de contrôle des compétences, dit-il. La faute politique se double d’une grave faute morale, parce qu’alors qu’il faudrait former, pour satisfaire les besoins à venir, 1400 médecins par année au lieu des 850 actuels, nous nous soulageons de nos responsabilités financières en puisant dans le vivier des médecins formés à l’étranger.»
Selon lui, la Suisse a donc besoin que l’on ouvre les vannes de la formation des médecins – «il faudra quinze ans pour combler le vide» –, que l’on exige de tout médecin étranger qui veut s’installer en Suisse une formation de trois à cinq ans dans un hôpital du pays, qu’il passe ensuite le même examen de fin de formation que les médecins suisses et qu’il s’installe là où le besoin est le plus pressant.
Enfin, l’urologue préconise que «l’on repousse à tout jamais l’idée d’un moratoire, qui deviendra de facto caduc si l’on prend immédiatement les mesures qui s’imposent à l’égard des médecins étrangers».
https://www.24heures.ch/suisse/afflux-medecins-etrangers-cassetete-suisse/story/18742801
@leone
Même les médecins suisses ont mis en garde contre le niveau des médecins étrangers. Les exigences de formation ne sont pas les mêmes et nous ouvrons notre pays à des gens qui ne possèdent pas le même niveau de compétence.
C’est aussi cela “l’équivalence des diplômes” fait au détriment des nôtres.
Je vous invite à lire cet article:
https://www.tdg.ch/suisse/Competences-des-docteurs-etrangers-en-question/story/19674641
@leone:
Vous avez raison. La critique vise la fausse cible.
SVP ne montez pas cette affaire en épingle, vous parlez comme si les médecins suisses ne commettaient jamais d’erreur. Il m’est arrivé d’être très bien soigné par un médecin de toute évidence Nord-Africain.
Il faut former plus de médecins suisses, où prendre des médecins de pays dont l’exigence et le niveau d’études sont comparables, ce qui n’est malheureusement pas le cas des médecins d’Afrique du nord.
A Lausanne il n’y a plus que des médecins étrangers ?
Une médecin assistante Tunisienne
et sa cheffe de clinique marocaine rien que ca !
c’est un condensé du Maghreb ?
C’est étonnant, je pensais que faire appel à la médecine de brousse aurait un effet mitigeur sur la hausse des primes LAMAL, et c’est l’inverse qui se produit!? Les honoraires d’avocat sont pris en compte? Nous prendrait-on pour des cons?
Encore une mort inutile d’un enfant !
On se demande pourquoi notre système d’assurance maladie (LAMAL) est aussi cher avec à la clé ce genre de bavure qui entraîne la MORT !