Laurent Antonoff - Source: 24 heures
Lausanne. Les trafiquants sont de retour en nombre dans les couloirs et sur l’esplanade, dès le matin, alors que la police assure avoir renforcé la pression.
Chauderon, c’est un peu le baromètre en matière de lutte contre le deal de rue à Lausanne. Un indicateur quant à l’état du combat que livre la ville au trafic de drogue le plus visible des Lausannois. Le plus gênant aussi. [...]
[...] On se souvient aussi de la promesse du syndic Daniel Brélaz, assurant que les dealers auraient disparu des rues lausannoises d’ici 2013. «Au plus tard 2014», ajoutait-il, prudent. Ou des déclarations de la police, fin 2013, estimant que la situation était désormais «acceptable» en matière de deal de rue à Chauderon. [...]
[...] Il est 10h. On s’invite à une heure au bal des dealers. [...]
Un premier dealer à 10 h
[...] Le premier dealer pointe le bout de sa casquette. Un «collègue» arrive à son tour. Ils se tapent le poing. Un troisième. Un autre encore. Il en arrive aussi du Flon, par la passerelle. Malgré la caméra de surveillance qui quadrille l’esplanade, la discrétion ne semble pas le plus grand de leurs soucis : l’un porte des baskets rouges flashy, un autre une casquette de la même couleur.
Les dealers ont beau être matinaux, ce n’est pas encore le cas des consommateurs. Les clients ne se bousculent pas au portillon. [...]
[...] Il faudra patienter une demi-heure pour voir un jeune homme accrocher le regard d’un vendeur. C’est le signe d’une transaction. Et c’est la curée. «Viens avec moi!» hurle un plus grand. Le client, un brin mal à l’aise, lui demande de se calmer. Il fait des grands gestes. Une sirène retentit pas loin. Personne ne bronche.
Ils «tiennent» le secteur
Il est 10h45. Ils sont maintenant une petite dizaine à attendre le chaland, qui tarde, dans le froid. Cinq rien qu’au pied de l’escalator. Les dealers «tiennent» le secteur sud de Chauderon à chaque entrée, à chaque extrémité. Ils ne se cachent pas. Ils parlent fort. On les entend jusque dans la bibliothèque. Ils sont souvent au téléphone. Le vent souffle dans les couloirs. Nous levons le camp.
Ils sont autant à l’autre bout du tunnel, du côté de la BCV. Nos regards se croisent. Ils le prennent pour un signe. «C’est combien le sachet de marijuana?» Le jeune dealer ne parle pas le français. Il doit être fraîchement arrivé. «Twenty?» (Ndlr : vingt, en anglais.) Il fait signe que oui. D’autres nous entourent bien vite. «Wait» (Ndlr : attends.) Le vendeur fait comprendre qu’il n’a rien sur lui, mais que sa cachette n’est pas bien loin. Il loupera sa vente.
11h pile. Les dealers allègent leur dispositif. C’est l’heure où la police commence ses rondes [...]
************
Cenator : Qui exposera, en détail, la fortune colossale de la famille Brélaz, ce qu’il a amassé en faisant de la politique durant son règne ? Qui le mettra un jour en face de ses promesses non tenues, en face du bilan désastreux (dettes de Lausanne, dealers «maîtres de fait» de certaines parties de la ville) qu’il a laissé dans son sillage?
Durant le règne de l’écologiste Brélaz, la ville de Lausanne a viré à 100% à gauche. Le remplacement de population par des Africains/musulmans atteint un record national, tout comme les dettes (2,6 milliards), et l’augmentation des dettes continue avec l’exercice 2017 (lorsque les taux d’intérêts vont augmenter, les Lausannois vont sentir leur douleur).
D’autres records nationaux rendent encore célèbre cette ville, comme le nombre de fonctionnaires par habitant, le nombre des assistés, le coût des policiers par habitant. Les syndicats en place, riches à millions, organisent systématiquement de grandes manifestations lorsque l’État veut toucher aux revenus et autres avantages des fonctionnaires. Et là, les policiers se joignent aux manifestants. Mais, concernant leur impuissance face aux dealers, ils se taisent, et se sont installés dans une routine inefficace.
Le discours de policiers courageux (mais anonymes, on les comprend) face à ce fléau se résume ainsi: Il n’y a pas de volonté politique pour mettre fin au trafic de drogue à Lausanne (certaines associations de soutien aux «migrants» sont de véritables pestes à ce sujet). Sans ce type de volonté, nous ne pouvons pas agir efficacement. Si les politiques nous donnaient l’autorisation de régler ce problème, il n’y aurait très rapidement plus de trafic de drogues à Lausanne.
Quand on se remémore Lausanne il y a 20 ans et qu’on pense à ce que pourrait être la situation dans 20 ans, il y a de quoi se faire des soucis.
La ville de Lausanne ressemble de plus en plus à un laboratoire du plan de l’ONU. Ce plan, en effet, intime aux États européens d’accueillir des migrants sans limite, venant des pays musulmans, et de faciliter leur venue par tous les moyens. Ce plan demande aussi que les États européens se montrent plus souples (peines moins lourdes) avec les criminels issus de l’invasion migratoire. Ce plan prévoit aussi la facilitation des regroupements familiaux et la baisse des critères pour l’obtention du droit d’asile. Pour tous ces points, la ville de Lausanne est déjà prête à 200%.
Ce que cet article de 24 heures ne relève pas, c’est que le deal continue également, toute la journée, dans tout le centre ville: Avenue de France, Bel-Air, St-François, et, plus généralement, dans les rues qui rejoignent Chauderon… Ceci donne, la nuit tombante, un sentiment d’insécurité à glacer le sang. Le soir, devoir passer devant un attroupement de dealers n’est pas facile pour tout le monde (les femmes, pour des raisons évidentes, sont les plus victimes de cette situation). Après minuit, les dealers se positionnent vers les night-clubs pour améliorer le rendement de leurs trafics.
Ils sont également très actifs lors des festivités dont la ville est si généreuse.
Et, tous les soirs, les «Maraudes», dont Ada Marra est la présidente, amènent aux dealers, sur leur lieu de travail, vers minuit, repas et boissons afin qu’ils puissent se sustenter sans avoir à perdre du temps pour se rendre à la soupe populaire. Une myriade d’associations, dont des Églises lausannoises, leur viennent en aide.
Depuis que la gauche a perdu son « prolétariat », jamais, pour aucune autre cause, la gauche Lausannoise ne s’est autant mobilisée durablement.
Ce que l’article ne relève pas non plus, c’est que la ville de Lausanne dépense des millions pour la prévention de la toxicomanie, pour les soins apportés aux toxicodépendants… ni ce que représente, pour un ex-toxico luttant pour s’en sortir définitivement, le fait de se faire interpeller par un dealer lui proposant son poison (Ada Marra et compagnie, pensez-y et regardez vous dans un miroir) !
Ce à quoi cet article ne fait même pas allusion, ce sont les coûts, de tous les points de vue, que ce « business » engendre (insécurité, assistanat, problèmes de santé publique, dépenses liées à ce fléau, drames familiaux, vies détruites, saleté, dégradation de la qualité de vie...).
Mais que peut faire encore un Lausannois de souche (minoritaire dans sa ville), vivant avec sa famille au sein de toute cette déchéance?
À deux pas de la place Chauderon, on trouve des écoles, primaire, secondaire, gymnase… et des dizaines de dealers attendant les élèves devant ces établissements!
Que peut faire une jeune fille qui passe devant un attroupement de dealers, la nuit tombante, et se fait harceler par eux?
Le réflexe naturel devrait être que les Lausannois vont voter UDC, ou du moins ne votent plus pour ‘la gauche’.
Seulement voilà, depuis la petite enfance, les habitants subissent un lavage de cerveau qui leur fournit un «prêt à penser» qu’ils adoptent sans s’en rendre compte, et ils votent ensuite selon les directives du premier pouvoir (c’est-à-dire les médias, très majoritairement à gauche, qui se sont hissés de la quatrième place à la première).
À Lausanne, beaucoup de fonctionnaires, beaucoup d’assistés de toutes sortes, beaucoup de moutons apeurés, votent ‘à gauche’, gamelle oblige, premier pouvoir oblige… et le tour est joué, les dettes augmentent, la ville devient de plus en plus crade malgré l’immense investissement de la voirie (si par un coup de baguette magique, Lausanne pouvait retrouver sa propreté d’il y a 25 ans, tout le monde crierait au miracle).
Le premier pas dans cette direction serait de voter OUI à No Billag. Si les citoyens de Suisse romande avaient la possibilité de connaître une autre manière de penser que celle qui règne actuellement, si la propagande qui les abrutit du berceau au tombeau avait une alternative visible, peut-être qu’une lueur d’espoir pourrait naître pour cette ville.
Mais pour pouvoir voter OUI, il faut être capable de penser par soi-même. Capacité que la majorité des votants à Lausanne ont perdue depuis longtemps.
*****
P.S.: Brélaz vient de ramener sa fraise dans la rubrique «Réflexions» des 24 heures du 12.02.2018, sur No Billag:
[...] On parle beaucoup de la votation guillotine sur «No Billag», qui aurait pour conséquence probable la disparition de la SSR, des TV locales et de deux tiers des radios ainsi que de 15 000 emplois. [...]
https://www.24heures.ch/signatures/reflexions/Attention-aux-votations-federales-guillotines-du-4-mars/story/15735624
*****
Les promesses de Brélaz:
https://www.lematin.ch/suisse/Le-syndic-de-Lausanne-veut-supprimer-la-scene-de-la-drogue/story/23045952 (15 juillet 2012)
https://www.tdg.ch/suisse/daniel-brelaz-condamne-reussir-dealers/story/25652599 (17 juillet 2012)
La fortune des Brélaz:
[...] En Suisse romande, le salaire XXL de Daniel Brélaz, qui avec 275'976 francs occupe la deuxième place de notre classement, juste derrière Zurich [...]
http://enquete.lematindimanche.ch/salaires-maires/ (21 février 2016)
Daniel Brélaz est le syndic le mieux payé du pays
http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Daniel-Brelaz-est-le-syndic-le-mieux-paye-du-pays-24518590 (29 janvier 2008)
Les rentes à vie des ex-syndics et présidents, des pratiques variables […] près de 125'000 francs pour l’ex-syndic de Lausanne Daniel Brélaz: voilà quelques-unes des plus hautes rentes annuelles versées aujourd’hui à vie à d’anciens chefs d’exécutifs municipaux. Ces sommes varient notamment en fonction de l’âge des élus, du dernier salaire perçu ou encore de la longueur du mandat effectué.
https://www.rts.ch/info/regions/8191938-les-rentes-a-vie-des-ex-syndics-et-presidents-des-pratiques-variables.html (25 novembre 2016)
Il faut arrêter avec le dealer de rue
http://www.20min.ch/ro/news/vaud/story/Il-fait-un-malaise-lors-d-un-contr-le-et-decede-16730053
Ville de merde. J’ai le malheur d’y travailler et la chance de ne pas y habiter.
Et on ne parle pas des roms placés partout. J’ai même vu des ados roms allez réclamer des sous à des gens retirant à des bankomats extérieurs. Avant il y avait seulement les vieux roms immobiles, à présent il y a aussi les jeunz roms mobiles : méfiez-vous, ils sont bien pire!
Moi, je n’y fou plus les pieds. Cette ville me dégoûte, et me coûte très cher.
La facture sociale du canton , auxquelles toutes les communes participent, est exorbitante, en grande partie à cause de Lausanne.
“je ne me rends plus que rarement dans ce qu’il faut bien appeler un cloaque…”
Je vais régulièrement à Lausanne. S’il fallait donner une seule image de cette ville, ce serait désormais une image olfactive: l’odeur de la pisse.
L’IRA avait des méthodes efficaces, non létales, pour chasser les dealers des quartiers catholiques: la balle dans le genou. Sans aller jusque là, une présence policière plus ferme serait peut-être nécessaire.
Oui, Socrate@LasVegas, heureusement que nous avons les Suisses-allemands !… parce que je vois que Lausanne a rattrapé Genève, et entre deux, ce sont les Français et les Anglais qui occupent l’arc lémanique ; de façon générale les Anglais dans les villages, et les Français au bord du lac, deux populations étrangères bien à l’abri des turpitudes de ces deux villes devenues jumelles dans leur luxure et leur concupiscence à se laisser déborder par ces autres populations étrangères que sont les dealers.
Y a-t-il encore des Suisses en Suisse romande ? en dehors des doubles-nationaux…
Je cite : ”Et, tous les soirs, les «Maraudes», dont Ada Marra est la présidente, amènent aux dealers, sur leur lieu de travail, vers minuit, repas et boissons afin qu’ils puissent se sustenter sans avoir à perdre du temps pour se rendre à la soupe populaire”.
Adada Mara est COMPLICE de l’état lamentable de Lausanne !
Je cite : ”Durant le règne de l’écologiste Brélaz, la ville de Lausanne a viré à 100% à gauche”. Ce trop long règne de M. Brélaz a permis de mettre en place cette plateforme de dépense pour les autres (migrants/immigrés – dealer) avant les nôtres.
D’autre part la dette de Lausanne (2,6 milliards) ne fait qu’augmenter … les charges vont très bientôt augmenter à des plafonds jamais atteint (hausse des taux prévisible !).
Lausanne devra être mise sous tutelle.
Étonnement , on parle de dealers dans l’article de “24 Beurs”, sans JAMAIS préciser qu’il s’agit EXCLUSIVEMENT de sauvages venus de la brousse africaine ou des campagnes balkaniques, venus UNIQUEMENT dans le but de se faire un maximum de fric tout en se FOUTANT ÉPERDUMENT de nos lois.
Ils savent PERTINEMMENT que les bonnes âmes veillent sur eux, prêtes à nous servir leur martingale infaillible :”Raciiiiiste!”.
Bien fait pour les lausannois…Ils ont ce pourquoi ils ont voté!
Habitant la périphérie, je ne me rends plus que rarement dans ce qu’il faut bien appeler un cloaque…Il suffit de constater les ordures jonchant le sol au petit matin lorsque les nouvelles “chances” de cette ville-refuge ont fini de fumer, boire et vomir…
Cette ville me fait de plus en plus penser au film “Idiocracy” alors que c’était une si jolie ville dans les années 80…
La gauche et son invasion perannuelle de “sauterelles” assistées en auront eu raison…la transformant en ville-témoin de l’imbécilité au pouvoir. Les communes voisines seraient bien inspirées de renégocier les montants octroyés à cette cité perdue et plombant les impôts du canton-pastèque!
Heureusement que nous avons les Suisses-allemands!