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George Soros à Bruxelles en avril 2017. Olivier Hoslet/AP
Dans ce cas-là, on ne peut pas crier au complot, puisque c’est fait au su et à la vue de tous. Certes, George Soros, en tant que lobbyiste et milliardaire, a les moyens d’influencer l’opinion publique avec son argent. Ce qu’il serait intéressant de savoir, c’est comment un seul homme peut-il avoir autant de pouvoir aujourd’hui sur la planète ? Par ailleurs, il est intéressant et essentiel de connaître ce monsieur, ses origines, sa formation intellectuelle et professionnelle, ses appartenances et accointances politiques et idéologiques etc. On peut d’ores et déjà affirmer que c’est pour le moins une anomalie, qu’un homme puisse détenir autant de pouvoir au point d’avoir fait sauter la banque d’Angleterre sans d’ailleurs qu’aucune riposte n’ait été dirigée contre lui par ce pays, bien au contraire.
Il est tout de même assez curieux, voire contradictoire, de constater que ce monsieur veuille faire annuler une décision démocratique et populaire, quoi qu’il puisse en penser. Il a un comportement antidémocratique tout en finançant avec ses milliards l’open Society, en prétendant vouloir instaurer la démocratie sur la planète entière ! On peut aisément comprendre à présent, que tout ceci n’est qu’hypocrisie et que l’agenda occulte de ce monsieur est tout autre.
À 82 ans, « l’homme qui a fait sauter la Banque d’Angleterre » en 1992 est critiqué pour son soutien à une association proeuropéenne britannique qui milite pour inverser le résultat du référendum sur la sortie de l’UE.
Les pro-Brexit crient déjà au complot internationaliste contre la démocratie britannique. Le milliardaire américain George Soros finance une organisation pro-UE pour tenter d’empêcher la sortie de l’Union européenne. L’information, qui n’était pas si confidentielle que cela, s’étale à la Une du Daily Telegraph, conservateur, sous une manchette révélant «un complot secret pour contrecarrer le Brexit».
George Soros a donné 400.000 livres (453.000 euros) à l’association Best for Britain, qui milite contre la sortie de l’UE, a précisé son président, l’ancien ministre travailliste Mark Malloch-Brown. Ce n’est pas le plus gros chèque qu’ait reçu l’organisation. Celle-ci a également levé des fonds importants en sollicitant les dons de particuliers. Ces moyens vont être investis dans une campagne de publicité pour «mobiliser l’opinion publique en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne», précise Mark Malloch-Brown.
Au forum économique de Davos, George Soros avait affirmé que les Britanniques étaient «dans le déni» des conséquences financières du Brexit, qui va entraîner «une baisse du niveau de vie». Il ne donne pas cher de la survie politique de Theresa May.
La plume de l’ancien directeur de cabinet de Theresa May
Pour les europhobes britanniques, c’en est trop, venant d’un homme à la réputation peu favorable à leur pays. L’homme d’affaires d’origine hongroise, âgé de 82 ans, à l’origine des hedge funds, a gagné plus d’un milliard de dollars grâce à ses attaques spéculatives sur la livre sterling à l’issue desquelles elle a été éjectée du Système monétaire européen en 1992. D’où son surnom d’«homme qui a fait sauter la Banque d’Angleterre». Ironie de l’histoire, c’est l’un des événements fondateurs de l’euroscepticisme britannique.
L’attaque contre Soros, par ailleurs accusé d’interférence par le régime autoritaire de Viktor Orban en Hongrie, n’est pas anodine. Elle suscite une vive polémique sur Twitter, où sont critiqués les relents antisémites de l’accusation. L’article du Telegraph, assorti d’un commentaire en pages intérieures, est cosigné par Nick Timothy, qui fut jusqu’en juin directeur de cabinet de Theresa May à Downing Street. Il dénonce une campagne «pour renverser le gouvernement».
Ardent militant du Brexit, c’est lui qui a poussé la première ministre à la rupture la plus radicale possible avec l’UE. Il lui a aussi conseillé de provoquer les élections anticipées qui […]
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