Natalie Weaver est la maman de Sophia, une petite fille atteinte du syndrome de Rett. Extrêmement rare, le syndrome de Rett est une maladie génétique qui se développe chez le très jeune enfant, principalement la fille, et provoque un handicap mental et des atteintes motrices sévères.
Natalie Weaver tombe un jour par hasard sur une photo de sa fille, utilisée pour promouvoir l'avortement. Sur Twitter, elle réagit :
"Cette fois, c'est trop. Cette personne n'a pas le droit d'utiliser la photo de ma fille pour promouvoir quelque chose d'aussi horrible".
Suite à la découverte de cette photo, Natalie Weaver a mobilisé l'ensemble de ses abonnés pour la faire disparaître le plus rapidement possible. Si dans un premier temps Twitter osait répondre à la maman que le tweet en question ne violait pas son règlement, celui-ci a finalement décidé de suspendre le compte de la personne à l'origine du post.
Depuis la naissance de Sophia, sa maman se bat pour l'insertion des enfants malades dans la société. Celle-ci souhaite avant tout montrer que malgré leurs différences, les enfants handicapés ont besoin de notre amour et méritent d'être traités comme tous les enfants. Natalie partage d'ailleurs régulièrement des photos de Sophia entourée de ses parents et de ses frères et soeurs. Des clichés pleins de tendresse qui émeuvent tous les internautes et qui prouvent que la famille de Natalie est une famille comme toutes les autres malgré le handicap de la petite fille.
Extrait de: Source et auteur
@ Miranda
C’est vrai que cela peut être difficile, même très difficile de s’occuper d’un enfant lourdement handicapé, et que les parents manquent souvent cruellement de soutien. J’approuve ce que vous dites. Mais cela n’enlève rien au fait que chaque être humain a droit à la vie, et que c’est particulièrement choquant d’utiliser la photo d’un enfant handicapé pour promouvoir l’avortement, signifiant par là que la seule chose que mérite cet enfant, c’est d’être éliminé.
Cet article soulève une ou des réflexions :
Il y a des parents qui sont à la hauteur de gérer le handicap LOURD d’un enfant et qui peuvent témoigner à l’enfant un véritable amour. On éprouve souvent une certaine admiration pour ces parents. Leur bonté, leur courage sont inspirants.
Il y a des parents, plus fragiles, très atteints narcissiquement par ce type d’évenement , qui ne sont pas à la hauteur de gérer un handicap LOURD et qui expriment souvent le souhait de voir leur enfant mourir. J’ai connu des parents non adaptés au handicap de leur enfant et qui ont SOMBRE, d’autres ont divorcé parce qu’ils ne pouvaient pas faire face. De quelle qualité peut être la cohabitation, parents enfant, dans ces cas là. Pour ces parents, leur enfant représentait “leur prison”.
C’est ainsi que j’ai découvert que nous ne sommes pas tous égaux, psychologiquement et affectivement face A CETTE EPREUVE . D’autant plus que le parent est porteur de sa propre enfance. Elle interfèrera toujours dans la relation parents-enfant, quel que soit l’enfant, handicapé ou pas.
Si l’enfance du parent a été “suffisamment heureuse, il pourra faire face. Si l’enfance du parent a été malheureuse, l’arrivée d’un enfant handicapé RE-OUVRE la blessure narcissique du parent.
QUE DOIT FAIRE LA SOCIETE FACE A CES DEUX TYPES DE FAMILLE. Car les deux doivent être aidées.
Il y a aussi un réel manque de solidarité face aux deux cas, de la part de nous, CITOYENS, qui ne sommes pas capables d’aller vers ces parents (s’il y en a dans notre quartier) et de leur demander : “aimeriez-vous qu’on vous garde votre enfant, ce soir”? Car ça leur permettrait de “souffler un peu”, d’aller au théâtre, au cinéma ou faire une ballade.
VA-T-ON GUERIR DE NOTRE INDIFFERENCE?