Tariq Ramadan, théologien, prédicateur et conférencier islamiste, a été mis en examen et incarcéré pour un double viol, dont un sur personne vulnérable, en l’occurrence une handicapée, crimes pour lesquels il y avait donc des indices « graves ou concordants » contre lui. Depuis, ses avocats et quelques partisans rappellent la présomption d’innocence dont il bénéficie. Mais ses thuriféraires médiatiques et politiques qui, parfois, paradaient sur les estrades avec lui, tels Edwy Plenel, Edgar Morin, Pascal Boniface sont, eux, d’une discrétion de violette sur le personnage. De même, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), dont Tariq Ramadan était l’orateur vedette lors de ses congrès et sur lequel elle ne tarissait pas d’éloges, est comme frappée de mutisme…
D’autres, à gauche notamment, le dénoncent avec vigueur et voient en lui un pervers, et même un « grand pervers », selon Caroline Fourest, doublé d’un manipulateur hors pair. Mais pour ceux-là, l’islam et l’islamisme ne sont pas en cause. C’est la désolante et scandaleuse dérive d’un homme obsédé par le sexe et cultivant son mépris pour les femmes, qui ne sont pour lui qu’un objet sexuel. C’est vrai qu’il est musulman et que l’islam est son fonds de commerce universitaire et médiatique mais, après tout, ce pourrait être n’importe quel homme en proie à cette perversité, non ? Ah, s’il avait été catholique, prêtre et pédophile, les mêmes, qui exemptent l’islam de toute responsabilité dans cette affaire, auraient eu tôt fait de mettre l’Eglise et le célibat sacerdotal en accusation, et n’auraient eu de cesse qu’après avoir remonté toute la chaîne hiérarchique, du vicaire au cardinal, pour traquer ceux qui savaient et n’ont rien dit, ceux qui ne savaient pas et qui auraient dû savoir, qu’ils auraient traînés devant les tribunaux comme le cardinal Barbarin.
Certes, dans l’islam sunnite, il n’y a pas de hiérarchie, mais beaucoup connaissaient les mœurs du prédicateur, des femmes s’étant déjà plaintes de lui et de ses graves atteintes à leur intégrité, sans que nul ne réagisse, ou plutôt, la seule réaction fut de leur demander de se taire pour ne pas faire le jeu des « mécréants ».
L’islam, s’il édicte des règles morales à propos de la sexualité, reste une religion où le sexe est la récompense suprême, et donc suprêmement désirable, le paradis et ses 70 vierges est un thème récurrent des prêcheurs, qui présentent ces « délices » d’outre-tombe comme la couronne du « martyr », sans se demander si c’est l’enfer pour ces 70 vierges. Ni ne se demandent si les épouses des polygames souffrent de cette situation, elles sont supposées être heureuses puisque c’est le choix de leur mari, maître et seigneur, et autorisé par Mahomet. Lequel a épousé Aïcha à l’âge de six ans, mais il n’aurait « consommé » qu’à neuf ans, ce qui ne vaut guère mieux. La constante en tout cela est que la femme, pour les musulmans, doit toujours être à la disposition du mâle pour satisfaire sa libido, ce qu’a bien compris Tariq Ramadan, qui ne se considère pas comme un mauvais musulman.
Photo : Pourvu qu’il ne se radicalise pas en prison…
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“Pourvu qu’il ne se radicalise pas en prison…” Il est déjà radicallahlisé !