Cenator : Après deux mois de campagne intensive contre l’initiative No Billag, le journal Matin Dimanche est tellement certain de l’échec de l’initiative qu’il parle déjà de l’« après 4 mars »
Voici les extraits des réflexions de ses journalistes et autres savants :
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L’édito : Ariane Dayer, Rédactrice en chef
À première vue, en politique, quand on donne quelque chose, on l’échange contre une autre. Tu veux mon soutien? Alors promets de renvoyer l’ascenseur. Une règle inscrite dans l’histoire du monde jusqu’à ce moment étonnant: le vote sur l’initiative «No Billag». Là, soudain, on donne sans demander, sans même envisager une négociation. Les dizaines de milieux qui font campagne en faveur de la SSR n’exigent rien en retour. Et c’est bien ce qui inquiète et annonce le ton pour l’après-votation: il ne se passera rien, pas de remise en question, pas de réflexion globale sur l’ensemble de la presse, aucun débat pour que le fameux «service public» soit reconnu comme étant rempli par d’autres instances que la télévision et la radio nationales.
[…]
Qu’on s’entende bien: le probable rejet de l’initiative «No Billag» est une excellente nouvelle. Mais, depuis que les sondages ont tourné, on sent que l’avertissement n’a pas porté. Que la culture de toute-puissance, de certitude d’être seul garant démocratique du multiculturalisme, du service public et de la résistance à l’UDC n’est pas ébranlée. Pour la bonne bouche, la SSR fera quelques cacahuètes d’économie mais ne touchera pas au modèle. On laissera en plan le problème fondamental des médias dans la Suisse d’aujourd’hui: la distorsion de concurrence.
Depuis que les sondages
ont tourné, on sent
que l’avertissement
n’a pas porté
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Chronique de Claude-Inga Barbey : « Billag au fond de la vallée »
[…] « Alors bien sûr, ça m’embête de recevoir cette facture de 451fr.10, mais, au fond, c’est payer qui m’embête, pas la RTS. Il suffit de diluer tout ça dans les impôts et plus personne ne râlerait. » […]
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Le cercle du matin Dimanche Philippe Bender : Initiative "No Billag": vers un échec fécond?
04/02/2018 10:42 |
Initiative «No Billag»: vers un échec fécond?
À moins d’un retournement de l’opinion, les jeux sont faits. La majorité du peuple et des cantons repoussera l’initiative. […]
Mais l’opposition à «No Billag» ne suppose ni l’adhésion à tous les errements idéologiques, ni l’obéissance servile au militantisme des soldats du juste combat. Certes, le sujet est tabou, il divise, mais convenons pourtant que le oui à l’initiative traduit aussi le non à un certain conformisme de gauche, jugé dominant dans les salles de rédaction. […]
Après le 4 mars, avec un résultat net et trouble à la fois, rien ne sera comme avant. Impossible de réduire simplement le montant de la redevance et de passer à l’ordre du jour! Le débat reprendra vite. L’échec prévisible de l’initiative populaire accordera du répit à la puissante RTS, à ses alliés et à sa clientèle, mais la question du sort des médias, de l’audiovisuel public, demeurera ouverte, en liaison avec la marche de la démocratie. Sans une réflexion et une action en profondeur, à l’heure des réseaux sociaux, de l’immédiat et du global, les journaux, les radios et les TV locales risquent de se dégrader en des véhicules démodés, au moteur poussif, roulant au ralenti. Dépendants de la manne versée par leur grande sœur, la RTS, qui, passé le cap périlleux du scrutin, devra rester fidèle à la parole donnée de consolider une Suisse… qui existe, et de défendre les valeurs communes… à tous!
[…]
Reste un point essentiel: quel rôle pour l’État, soit la Confédération et les cantons? Doit-il aider les médias, et selon quels critères?
[…] Des subventions légales comblant les trous budgétaires augmenteraient le poids du service public et de la bureaucratie. Garantiraient-elles la diversité réelle des opinions? Notre démocratie en sortirait-elle plus libre ou ne ferait-on que monnayer ainsi une sorte de paix trompeuse, un pluralisme artificiel, sous une autorité régulatrice de la pensée? Une Suisse à la George Orwell, une méchante copie de «1984»?
AVEC SWISSCOM – BILLAG ET 31 FILIALES, PAS DE TO BIG TO FAIL ? Seuls les rackettés cochons de payants risquent leur propre faillite si on laisse faire LES INCONSCIENTS DU C.F.. dans tous les domaines.
Est-ce que vous croyez que le C.F. est capable voir quelque chose dans ce foutoir volontairement propice à l’opacité http://reports.swisscom.ch/fr/2015/report/responsabilite-dentreprise/a-propos-de-ce-rapport/index-gri
Tout ces clairons qui crient CONTRE NO-BILLAG par peur de perdre les petits cristaux de sucres qui cachent un montagne volée à l’exclusivité de la SSR et de tout ce qui est caché, donc méconnu. https://www.uvek.admin.ch/uvek/fr/home/detec/votations/initiative-no-billag/_jcr_content/par/image/image.imagespooler.jpg/1515773387609/1024.2000/Karte-Radio_Fernseh_mit-srg.png
Les dizaines de milliards dilapidés par Swisscom à l’étranger durant des dizaines d’années ont de quoi faire frémir sur la nature réelle des buts poursuivis par Billag, une des trentaines de filialises suisses et étrangères du château de cartes Swisscom. Et si BILLAG et ses méthodes de terroristes totalitaires fournissait des capitaux comme BOUCHE-TROUS DU CASINO SWISSCOM QUI AVEC LE ROAMING ETC. NOUS IMPOSE AUSSI SES RACKETS. Seul le Liechtenstein étant libre de cette autre perfusion scélérate = chantage aux comptes cachés des scélérats ?
LIBRE CIRCULATION DES MARCHANDISE ET DES SERVICES ? MON OEIL ! UN VERITABLE PRETEXTE POUR NOUS FAIRE BOUFFER L’INVASION DE FAUX-RÉFUGIÉS, RIEN DE PLUS.
O_U_I__A__N_O_-_B_I _L_L_A_G c’est beaucoup moins risqué !!!
Dayer, du même que Mamarblabla et Rochebin. Qu’en attendre, rien.
Voilà vers quoi la Suisse se dirige : Le cite : ”Une Suisse à la George Orwell, une méchante copie de «1984».”
La malhonnêteté de rigueur lors des débats, le refus systématique de se restructurer ou de se remettre en question, l’enfumage, l’omission volontaire de transmettre de l’info est un produit pure souche bolchévik et ressemble à ”1984” d’Orwell … Triste RTSocialiste !!