2 commentaires

  1. Posté par Baron d'Bobard le

    Le tournant a eu lieu en 2016, lors du Brexit et de l’élection de Trump. Les médias “Mainstream” ont mené une campagne hargneuse sur les deux sujets et ont perdus. Au lieu de se remettre en question, de tenter de comprendre les origines du Brexit et de l’élection de Trump, de faire une véritable analyse de la situation, ils ont préféré incriminer les réseaux sociaux et les médias alternatifs puis ils ont crée de toute pièce le terme de “fake news”.
    Je pense que cette stratégie très primitive de “finger pointing” ne sera pas payante. Les médias devraient se remettre à travailler honnêtement et représenter les différentes sensibilités politiques (même de droite, si si) pour regagner la confiance de la population.

  2. Posté par Jean-François Dupont le

    J’ai envie d’apporter une toute petite nuance. Au départ, la presse bien-pensante a annoncé les Fake News comme une nouveauté qui consistait à se laisser gagner par l’intuition et l’émotion, au lieu de pratiquer l’analyse sérieuse, informée et rationnelle.
    J’avoue que cela m’a plutôt réjouit. Quiconque connait un peu un sujet par le terrain est si souvent surpris de la manière dont il est si souvent présenté, c.à.d. très loin de la réalité vérifiable. Je dirai aussi que c’est souvent le cas lorsque le thème est politiquement chaud (relations CH-UE, climat, énergie, etc…)
    Cette prise de conscience laissait espérer une amélioration : plus d’analyse, moins d’émotion, et moins de partis pris…
    Hélas, il s’est passé exactement ce que vous décrivez si bien Monsieur Windisch. La presse bien-pensante a dénoncé les Fake News essentiellement chez les autres : les réseaux sociaux. Avec un empressement suspect, et sans jamais d’exemples. Ou alors c’était systématiquement Trump qui était cité comme le grand pourvoyeur de Fake News, mais sans exemples analysés. C’est un simple refrain : les Fake News c’est la faute à Trump.
    Vous avez raison de citer l’éditorial de Jean-Jacques Roth dans Le Matin Dimanche du 7 janvier 2018. C’est un exemple d’anthologie pour école de journalisme, un modèle d’autojustification sur le mode : « Les Fake News c’est l’horreur, mais ce n’est pas nous… », et comme vous le soulignez toujours sans exemple probant.
    Cet éditorial a suscité une réplique qui mérite le détour de Pascal Décaillet sur : http://pascaldecaillet.blog.tdg.ch/archive/2018/01/07/la-verite-du-dimanche-a-parle-288843.html
    Une banale histoire de paille et de poutre…

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