Djihadiste interviewé par France 2.
Oubliée, l’époque où « Yassine » posait le sourire aux lèvres et les armes à la main sur les réseaux sociaux. Evanoui, le temps où il exposait fièrement ses blessures, en pointant l’index vers le ciel. Aujourd’hui prisonnier des forces kurdes en Syrie et menacé, le djihadiste français, récemment interviewé par France 2, prétend ne jamais avoir combattu aux côtés de l’EI et exige de revenir sur notre sol « pour oublier ».
Dans un reportage diffusé dimanche par la chaîne publique, l’homme, originaire de Lunel (surnommée « Djihad City »), a en effet gentiment expliqué aux journalistes être simplement venu en Syrie en 2014 pour y chercher son petit frère qui s’était engagé dans les rangs de l’EI. Ainsi, a-t-il raconté, « je suis venu sans idéal, je ne connaissais aucune sourate ». Affirmant bien sûr n’avoir jamais combattu, ni même pris les armes, contrairement à son frère qui s’est fait exploser devant un poste frontière, il a tout de même reconnu avoir appartenu à la « Katibat » d’Abou Souleiman, l’un des cerveaux de l’attentat du Bataclan, et avoir rencontré plusieurs des terroristes du 13 novembre. Et puis, il y a quand même ces nombreuses photos qu’il a publiées sur le net. Et aussi ce témoignage du journaliste du Point Marc Leplongeon, qui a expliqué avoir rencontré le djihadiste avant la parution de son livre et affirme qu’à l’époque, celui-ci n’avait pas fait part de sa volonté de rentrer chez lui, et l’avait même menacé de « l’égorger avec le sourire »…
Taqiyya contre bêtise médiatique
Une interview qui semble avoir ému plusieurs médias français, naïfs jusqu’à la bêtise et ignorant ce qu’est la taqiyya : cette tromperie largement encouragée par le coran, qui autorise non seulement les musulmans à masquer leurs convictions religieuses par crainte de persécutions mais est aussi, particulièrement chez les sunnites, un autre moyen de mener le djihad.
Le manège de « Yassine » n’a d’ailleurs pas trompé son geôlier, un Français engagé dans les forces kurdes qui, las de l’entendre déblatérer, a fini par lui lancer : « Tu penses que ça va être aussi facile que ça de rentrer chez toi après avoir été avec l’EI ? Avoir vu des gens se faire décapiter et ne pas avoir réagi ? Tu crois vraiment que les gens vont te laisser partir comme ça sans avoir rien fait ? »
Une intervention pertinente. Et il est vrai que nous aimerions que les propos tenus en octobre dernier par Florence Parly, expliquant que « si des djihadistes périssent dans ces combats, je dirais que c’est tant mieux », se concrétisent.
Reste que, si le gouvernement français a dit ne pas s’opposer à ce que ces gens soient traduits en justice par les Kurdes « si leurs droits sont respectés », il a aussi fait savoir qu’il procéderait à une politique de rapatriement au cas par cas. Une erreur qui pourrait bien coûter très cher à notre pays.
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