Les sbires du régime marxiste de Maduro les ont massacrés sans pitié. Lui, Oscar Pérez, l’ancien policier d’élite, l’honneur du pays et l’espoir de centaines de milliers de Vénézuéliens qui aspirent à la liberté, mais aussi plusieurs opposants qui l’avaient rejoint dans sa cavale. Alors que ceux-ci s’étaient retranchés dans un bâtiment au nord-ouest de Caracas et proposaient lundi leur reddition, les tueurs aux ordres du successeur de Chavez ont en effet directement donné l’assaut et les ont froidement assassinés.
Au service de la patrie
Honteusement qualifié de « terroriste » par ce gouvernement qui, non content d’avoir mené le pays à la ruine et à la famine, n’hésite pas à tirer sur son propre peuple, Oscar Pérez, était en réalité un véritable héros national. Inspecteur au Cuerpo de Investigaciones Científicas Penales y Criminalísticas pendant 16 ans, nageur de combat, parachutiste, pilote d’hélicoptère et instructeur canin, il incarnait l’élite de la police vénézuélienne.
Mais ce père de trois enfants, rêvant de débarrasser sa patrie d’un régime tyrannique et corrompu, avait fini par prendre la tête de la dissidence policière contre Maduro. Ainsi, le 27 juin, alors que la répression sanglante (125 morts) s’abattait sur les manifestants réclamant la démission du despote formé à l’école des cadres du Parti communiste cubain, Oscar Pérez, embarqué à bord d’un hélicoptère, avait-il lancé quatre grenades sur le Tribunal suprême de justice et ouvert le feu sur le ministère de l’Intérieur, sans faire cependant de victimes.
Traqué dès lors par les milices de Maduro, il avait multiplié ensuite les apparitions furtives en public ou via les réseaux sociaux, tantôt pour rendre hommage aux opposants morts pendant les manifestations, tantôt pour appeler la population et l’armée à se soulever. Jusqu’à ce que les services spéciaux du régime le repèrent dans le quartier El Junquito, à Caracas, et assiègent le bâtiment.
De purs assassinats
Un siège que les internautes auront pu suivre en direct, grâce à une demi-douzaine de vidéos diffusées par Oscar Pérez sur Instagram, dans lesquels il accusait notamment les autorités de vouloir les massacrer, ses camarades et lui. Et c’est précisément ce qu’elles ont fait : alors qu’Oscar Pérez négociait leur reddition, il apparaissait un peu plus tard sur une vidéo, le visage ensanglanté, et expliquait qu’« on est en train de nous tirer dessus avec des lance-grenades. On a prévenu qu’on allait se rendre mais ils ne veulent pas nous laisser nous rendre. Ils veulent nous tuer ». Avant d’ajouter : « Nous allons mourir debout en défendant notre patrie, mais jamais à genoux devant les tyrans. » !
Une mort héroïque, reconnue seulement le lendemain par le ministre de l’Intérieur, le général Néstor Reverol, qui a indiqué, avec ce vocabulaire typique des régimes communistes, que le pilote figurait bien parmi les « sept terroristes tués ».
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Et dire que M. Mélanchon est copain-copain avec M. Maduro, gouvernement complètement corrompu et qui assassine son propre peuple …