Article paru dans Le Matin du 19.01.2018, Michel Pralong :
« No Billag ? C’est NON, NON et NON »
« Sondage : En un mois, les Suisses ont changé d’avis sur l’initiative antiredevance. Le non triomphe dans toutes les régions et tranches d’âge. Seul l’électorat de l’UDC dit toujours oui. »
« Acceptez-vous l’initiative populaire « No Billag » ? »
oui = 36%
plutôt oui = 4%
indécis = 1%
plutôt non = 3%
non = 56%
total des négatifs : 59%
(dernier sondage du 24 décembre : 50,6% de oui)
Suisse romande : 63%
Suisse italienne : 58%
Suisse alémanique : 57%
Selon l’âge :
18-34 = 61%
35-49 = 56%
50-64 = 60%
+65 = 62%
[...]
Les gens ont réfléchi
Les premiers coups de sonde fin 2017 faisaient ainsi état d’une réaction impulsive de la population. [...]
Aujourd’hui, et même si les Romands sont toujours les plus opposés à la suppression de la redevance (63%), Alémaniques (57%) et Tessinois (58%) ont rejoint le camp du non. [...]
La SSR a un travail de fond à faire pour montrer qu’elle n’est pas ancrée à gauche. [...]
Les gens s’interrogent, car si l’on supprime la redevance, on ne sait pas où l’on va. [...]
Seuls les sympathisants de l’UDC s’accrochent toujours au oui (73%). [...]
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Commentaire :
Cenator : Ce matin, la Suisse romande s’est réveillée avec l’affichette du Matin : « Sondage : Pourquoi les Suisses rejettent «No Billag» ».
Nous ignorons ce que vaut ce sondage.
Quoi qu’il en soit, il y a une réalité qui est inquiétante pour l’avenir de « No Billag ».
Le camp des initiants est insuffisamment audible en Suisse romande, tout au plus les entendons-nous s’exprimer selon le bon vouloir de la RTS.
Jutzet et son équipe semblent assez dépassés. Rendez-vous manqué à la place de la Palud fin décembre, puis, hormis les newsletters aux abonnés, rien de bien visible !
Normalement, ils devraient être présents, tous les samedis, aux marchés se tenant dans les villes romandes, distribuant des flyers, discutant avec la population.
Idem sur YouTube pour expliquer les enjeux, récolter des fonds et recruter des bénévoles.
Disposer d’un site dynamique permettant de participer activement, brain storming.
Très peu de tout cela a été fait.
Le temps presse, nous attendons les réactions des visiteurs de ce site pour gagner cette initiative.
Il faut dire qu’il y a un tel matraquage pour le “non”, notamment concernant la presse locale subventionnée
Si c’est vraiment ca que les suisses veulent, s’ils se laissent berner et manipuler aussi facilement et d’une façon aussi criante, s’ils ont perdu ce fameux bon sens qui faisait jalouser le monde entier, et ben alors probablement qu’ils méritent ce qu’ils vont avoir!
Bah, si je me rappelle bien, pour la votation du 9 février, il n’y avait aucun sondage qui donnait l’initiative gagnante, et pourtant…
En ce qui concerne No Billag, le résultat sera de toute façon serré.
Euuuuh…comment dire?
Il y a 2 semaines NO BILLAG était accepté à 56.6% (et 5.4% d’indécis) et maintenant il serait rejeté à 59%!??
Bizarre, bizarre…puisqu’il reste encore 1% d’indécis!
La suite risque d’être marrante…
OUI à NO BILLAG
Je rappelle les deux articles de Philippe Barraud sur commentaires.com:
http://www.commentaires.com/suisse/le-plan-b-de-no-billag-une-vaste-fumisterie
http://www.commentaires.com/suisse/no-billag-cest-la-berlusconisation-assuree-du-paysage-mediatique-suisse
Je conseille également un article du journal Le Temps sur les trois fumisteries que sont le soit-disant service public, la solidarité entre les régions linguistiques et le maintien de la cohésion nationale, cohésion qui existait bien avant l’apparition de la radio et de la TV.
https://www.letemps.ch/economie/2018/01/15/audiovisuel-public-slogans-place-darguments
“La notion de service public est si dévoyée qu’elle signifie le financement obligatoire de produits non rentables qui ne seraient pas demandés en quantité suffisante”
“Le deuxième slogan consiste à mettre en avant «la solidarité» entre les régions linguistiques. Certes, obtenir collectivement quelque chose (même inutile) que d’autres financent peut procurer une sensation agréable, mais ce n’est pas une attitude digne de régions qui font partie des plus florissantes du monde. Les cantons de Genève, de Neuchâtel et du Tessin affichent même un produit intérieur brut cantonal plus élevé que la moyenne suisse: l’idée que leurs résidents soient tributaires d’une «solidarité» pour leur consommation médiatique n’est pas sérieuse. ”
“Un troisième slogan porte sur «la cohésion nationale» qu’assurerait une entreprise médiatique publique multilingue. Cette tentative de justification a posteriori n’est pas plus concluante. Les prémices de la Suisse contemporaine précèdent de plus d’un siècle la création de l’audiovisuel d’Etat. Ce qui confère à la Suisse sa stabilité est l’inverse de ce que représente la SSR: les libertés personnelles constitutionnalisées, la concurrence de juridictions de proximité, une économie de marché libérale et une société civile et associative forte et pluraliste. Ces dimensions vont à l’encontre du principe de médias nationaux financés par un impôt. Rien n’empêche par ailleurs une organisation privée, à but lucratif ou non, de servir de pont entre les régions, comme c’est déjà souvent le cas.”
Derek Doppler, vous avez mal compris les propos de Frank Leutenegger. Voici ce qu’il a écrit:
“Donc, je dirai “NON” au gouvernement chaque fois que ce sera possible, oui à No Billag que Doris Leuthard combat avec tant de fougue, oui à l’initiative contre la libre circulation, etc.”
Pour vous assurer que je n’ai rien travesti, voici le lien:
https://lesobservateurs.ch/2018/01/19/comment-lutter/
C’est la faute à Leutenegger!
Il a dit qu’il fallait voter NON à quasi tout (et il a bien raison), mais il faut voter OUI à NON, parce que NON x NON ça fait OUI.
Il faut voter OUI à No Billag pour dire NON à Serafe, succédané de Secon.
Saloperie de démocratie, c’est trop compliqué à la fin…
Tiens le vieux poulet montre son vrai visage.
Non,cette triste époque où cela pouvait nous conduire en camps de concentration, voire à la chambre à gaz s’est passé sous le règne éphémère d’un certain socialisme plus communément appelé nazisme. A ce sujet, je rappelle cet essai qui a eu très peu de publicité à l’époque et ça se comprend:
http://ben.lp.free.fr/lesocialismeenchemisebrune/Benoit%20Malbranque%20-%20Le%20Socialisme%20en%20Chemise%20Brune.pdf
OUI A NO-BILLAG et je ne suis ni fasciste, ni nazi.
Je vais reformuler une question que j’ai déjà posé sur ce site, mais également chez commentaires.com . Malheureusement, je n’ai eu aucune réponse ni des pro billag ni des anti billag:
Il est vraiment étonnant de voir que dans le pays de l’industrie de la machine, on ne sait pas ce qu’est un CAHIER DES CHARGES !
Qui peut nous jurer droit dans les yeux que la Confédération ne pourra pas faire autrement que mettre des concessions aux enchères sans exiger de tenir un cahier des charges?
Dans ces cahiers des charges la Confédération pourrait exiger:
– le traitement neutre de l’information
– des débats équilibrés représentatifs de l’opinion
– la diffusion de documentaires sur la Suisse genre PaJu
– favoriser les productions cinématographiques de la Suisse
– etc…
Quant au Conseil suisse de la presse, cet espèce de crypto-tribunal, instance de plainte pour les questions déontologiques en Suisse – on est en mal de savoir si il est réellement neutre et objectif
http://www.swissmedias.ch/resources/CSP2.pdf
– devrait être démise de son rôle et ce serait aux tribunaux de traiter les cas de litige sur l’information.
Je ne sais pas ce que vaut ce sondage, mais en fin de compte, c’est bien le peuple qui aura le dernier mot. J’ai eu le malheur de dire sur ce forum que j’aimais bien regarder la télé et je me suis fait littéralement insulter par des bien pensants de droite qui prônent la suppression des médias audiovisuels. Ces réactions nous ramènent à une triste époque où cela pouvait nous conduire en camps de concentration, voire à la chambre à gaz.
Il a y un préjudice pour lesobservateurs, c’est la trop grande abondance de nouvelles. Cette tendance est manifestement organisée par les médias à la botte, dans le but de banaliser les horreurs qui peuplent l’actualité et les réactions légitimes quelles suscitent. Quand un thème est déjà débattu, ce serait bien de limiter un peu les répétitions et faire comme 20minutes qui dans certains rares cas reprend les commentaires et les unifie.pour autant que la nouvelle soit la même. Parce que ces méthodes de faire du neuf avec du un peu moins vieux sont aussi propices à l’expression d’une forme de censure.
On peut être plus intéressé à lire les commentaires que l’article lui-même. En dehors des téléguidés et des cas spéciaux, les commentaires apportent toute la puissance d’un énorme ordinateur qui n’existe pas mais qui représente toute ces individualité qui pensent aussi aux autres et pas seulement pour elle-mêmes, quand la peur de ces dernières les invite à basculer dans le vide et que pour se rassurer, elles s’accrochent à la rambarde en jouant aux perroquets Pravda.
Sur le site, on peut commander flyers , affiches et auto-collants.
J’ai passé commande il y a plus de dix jours….
Tout le monde ne regarde pas la tv, tout le monde ne lit pas les journaux, tout le monde ne s’informe pas sur le net, mais tout le monde a une boîte aux lettres ou une boîte postale, alors: Distribution de tous ménages dans toute la Suisse.