Comment lutter ?
Nous sommes entrés, bien malgré nous, dans une époque de défiance. Le peuple suisse n'a plus confiance dans son gouvernement, ni dans les élus qu'il a pourtant lui-même envoyés à Berne.
Entre la posture de soumission envers l'Union européenne de nos autorités, la méfiance du peuple à l'égard de cette même UE, nous avons un créneau pour défendre notre droit aux armes, c'est-à-dire notre liberté. En faisant des alliances ponctuelles, parfois contre nature, s'il le faut, nous pouvons contribuer à déstabiliser ce gouvernement qui semble se croire au-dessus des préoccupations de la populace.
A titre personnel, j'ai décidé de devenir le "neinsager" systématique, même si le projet officiel semble montrer des avantages. On sait trop maintenant combien les "avantages" peuvent nous coûter, une fois qu'ils ont été interprétés à Berne. L'initiative du 9 février 2014 ou la version "pragmatique" du droit européen qu'on voudrait nous enfoncer dans la gorge en sont de bons exemples.
Donc, je dirai "NON" au gouvernement chaque fois que ce sera possible, oui à No Billag que Doris Leuthard combat avec tant de fougue, oui à l'initiative contre la libre circulation, etc.
Et quand il s'agit d'élections, je ne voterai plus qu'en faveur de candidats qui défendent réellement les armes, pas les spécialiste du "oui, bien sûr, mais...".
Il y a 20 ou 30 ans, j'aurais trouvé cette manière de faire de la politique un peu réductrice et j'aurais voté pour un candidat que je jugeais plus capable qu'un autre dans sa fonction (il m'est arrivé, une fois, de voter pour Pierre-Yves Maillard !). Mais aujourd'hui, devant la malhonnêteté générale de tout ce qui porte le badge d'élu (à quelques rares exceptions près), ce sera un vote unidirectionnel: droit des armes négociable ou non négociable ?
Ce sera sans doute réducteur, par rapport à l'ensemble de ce que représente la politique suisse, mais, pendant quelques temps, j'estime qu'il faut en passer par là, le temps que les écuries d'Augias soient (un tout petit peu) nettoyées !
Ça , ce sera ma ligne de conduite, pour les mois, les années à venir. Mais je vous demande d'y réfléchir. Si les neinsagers deviennent une vraie nuisance, si les hommes politiques se retrouvent harcelés, à chaque élection, par les questions des électeurs, nous pouvons changer quelque chose. Surtout si nous remportons - pardon, quand nous aurons remporté - le référendum contre la loi sur les armes. Car il ne faut pas se leurrer. Ce sera une bataille gagnée, mais pas la fin de la guerre. Selon la phrase attribuée à Platon: " Seuls les morts ont vu la fin de la guerre".
Frank A.Leutenegger, 18 janvier 2018
Une majorité des politiciens de ce pays ont toujours la solution.
C’est ça le problème!