Frédéric Jollien, membre du comité No Billag
Publié mardi 16 janvier 2018
L'apocalypse est proche: nous voterons sur «No Billag»!
OPINION. «No Billag» n’est pas un complot de nationalistes extrémistes mais une initiative venant de jeunes souhaitant réparer un système incohérent et inadapté aux changements de production, écrit Frédéric Jollien, membre du comité «No Billag
L’avis populaire serait, semble-t-il, «têtu». Les sondages le prouvent à nouveau: la population suisse serait majoritaire à accepter l’initiative dite «No Billag» malgré tous les cris d’épouvante des personnes concernées. Des articles ont essayé de dépeindre les initiants tantôt comme des anarchistes libertaires, tantôt comme des extrémistes de droite haïssant les journalistes ou, pire, souhaitant prendre possession de l’information grâce à l’argent de Blocher. Les instances dirigeantes de la SSR déclarent de leur côté qu’il n’y a pas «de plan B possible». Certains politiciens parlent d’une volonté, cachée, de «détruire le paysage médiatique». La cohésion nationale serait ébranlée. L’égoïsme individualiste serait prêt à renverser la solidarité nationale. Pourtant, depuis maintenant plusieurs mois, malgré cet «argumentaire» martelé à répétition, les gens semblent hermétiques et les indicateurs des sondages restent identiques. Mais que se passe-t-il?
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Non, il ne s’agit pas d’égoïsme
Non, il ne s’agit pas de démolir des médias mais simplement de remplacer un financement obligatoire arbitraire par un financement volontaire comme il existe pour les médias papiers et les autres industries de ce pays. Non, nous ne serons pas plus menacés par les télévisions étrangères que Le Figaro menace Le Temps aujourd’hui. Non, la cohésion nationale suisse ne dépend pas d’un paiement forcé mais est construite sur une volonté générale des citoyens de ce pays de défendre ensemble leurs libertés. Non, nous ne sommes pas dans une période de désertification des médias mais dans une ère d’abondance et de restructuration des anciens modèles d’entreprises pour s’adapter aux nouveaux modes de production et de consommation.
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Cette hystérie qui a pris part dans le débat public ne répond pas à ces questions morales: elle se contente de hurler aux loups en désignant des épouvantails.
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Mme Leuthard a également transféré une partie de la redevance des ménages sur le dos des entreprises afin de nous proposer cette élégante facture de 1 franc par jour. Les travailleurs sont-ils tout à coup de grands consommateurs de médias pendant leurs heures de travail?
Lire la totalité de l'article sur Le Temps, ici
Nous avons la chance de vivre dans une démocratie directe et, par conséquent, nous devrons accepter la décision populaire, quelles que soient nos aspirations.
de l art de mettre la poussière sous le tapis… et tarifs de la redevance des dernières années
http://www.bafweb.com/2018/01/16/redevance-la-ssr-est-elle-en-train-de-planquer-les-preuves-sous-le-tapis/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook
Amis Suisses ne vous faites pas laver le cerveau par les propagandistes grassement rémunérés par les banquiers et autres politicards verreux !!! Dans un autre domaine en France ,nos goinfres viennent de se prendre une gifle a NDDL
témoignage
N.D. DES LANDES : UN AVIATEUR REMET LES PENDULES A L’HEURE
Le 4 novembre 2010, un moteur de son A 380 explose alors qu’il décolle de Singapour ! Avec sans froid, le commandant Richard De Crespigny arrive à poser son avion avec ses 469 passagers. Ce pilote chevronné, aujourd’hui à la retraite, donne sont point de vue sur le projet d’un second aéroport nantais.
J’ai bientôt 70 ans, 40 années dans l’aéronautique, 15 comme commandant de bord, 14 500 heures de vol. Je ne connais pas tous les aéroports du monde mais j’en connais beaucoup, franchement beaucoup. Néanmoins, si je veux comprendre quelque chose dans cette polémique, je dois faire comme tout le monde, procéder par comparaisons.
On me dit que l’aéroport de Nantes est dangereux car les avions passent sur la ville. Ah bon ? J’ai passé ma vie de pilote à survoler des agglomérations à basse altitude, tant au décollage qu’à l’atterrissage, avec des procédures spécifiques à chaque endroit.
Ici il faut virer sitôt l’attitude de sécurité atteinte, là il faut réduire la puissance, ailleurs c’est la pente qui est réglementée, etc.
Bref, je ne veux pas trop m’étendre sur les détails techniques, mais les aéroports où les pilotes sont peinards et peuvent gérer les approches et les décollages comme bon leur semble sont rares. Aussi rares que les villes non survolées par les avions.
Je connais Nantes pour avoir pratiqué cet aéroport plusieurs fois par semaine il y a quelques années et n’ai pas souvenir de spécificités particulières. Si on reconnaît Nantes dangereux, il faut interdire plusieurs milliers d’aéroports dans le monde et commencer par rayer de la carte celui de Chambéry.
Hé oui les savoyards ! L’aéroport de Chambéry le Bourget est coincé entre deux montagnes sur ses flancs, le lac à un bout de piste, la ville à l’autre bout. Pourtant les gros jets se posent et décollent sans scandales, ni polémiques. Ne parlons pas de celui de Hongkong : là, jusqu’en 1998, c’était carrément un spectacle. Hongkong était dans un délire, Nantes aussi mais en sens inverse.
Si on considère maintenant l’autre volet de l’affaire, c’est à dire l’augmentation de l’activité, on va se retrouver encore une fois dans les arguments spécieux et délirants.
On me dit que cet aéroport avec ses 3,5 millions de passagers en 2011 se trouve « à l’étroit » et qu’il faut prévoir l’avenir.
On voudrait me faire croire que cette infrastructure arrive à saturation.
Lors de l’éruption volcanique islandaise de l’année passée, Nantes qui était hors zone, a multiplié son trafic par trois pendant plusieurs jours, et tout s’est très bien passé !
Les aéroports de la taille de Nantes sont les plus nombreux et il suffit de comparer avec d’autres pour se rendre compte de l’importance des balivernes prononcées sur le sujet.
Un exemple parmi tant d’autres : Genève, cet aéroport a reçu l’année passée plus de 12 millions de passagers. Oui vous avez bien lu : en fait, presque 13 millions (je n’ai pas le chiffre exact).
Une seule piste, des contraintes de proximité urbaine et une plate-forme aussi grande que Nantes. Il est vrai que les Suisses sont en (véritable) démocratie et ne se font pas enfumer !
Le premier prix au championnat du monde du genre revient à San Diego en Californie : une seule piste, plate-forme beaucoup plus petite qu’à Nantes, des contraintes incroyables d’environnement et d’interdictions de nuit : 18 millions de passagers l’année passée.
Oui chers amis écolos, 5 fois plus que Nantes.
Bon il faut reconnaître le grand professionnalisme des contrôleurs aériens américains et aussi celui des pilotes. Les contrôleurs français sont également très bons et les pilotes pas maladroits et on voudrait nous faire croire que Nantes sera à saturation en 2020 avec… 5 millions de passagers ! 5 millions en 2020, c’est tout ?
Et qui nous les fait ces prévisions ? Et basées sur quoi ? Si c’est aussi sérieux que le reste, on est encore en droit de douter.
Même si le chiffre est dérisoire. Pour le moment présent ce n’est que moins de 4 millions.
Puisque personne ou presque dans ce pays n’écoute les arguments écolos, il me semble qu’il serait bon d’en employer d’autres : ceux qui frappent les esprits, ces arguments par exemple. L’essentiel n’est-il pas dans le résultat ?
Sauver des terres agricoles et permettre aux petits oiseaux de continuer de voler c’est bien, c’est même essentiel mais puisque personne n’écoute, tenons donc un autre langage !
Éviter de dépenser un demi-milliard d’euros dans une lamentable stupidité à la gloire de ces hommes politiques qui auront disparu dans l’enfumage des irresponsabilités lorsque le projet réalisé révélera la bêtise.
Se préserver du gaspillage à une époque qui, nous dit-on, va devenir encore plus dure : Cela devrait suffire à convaincre les plus sourds non ? Et surtout renvoyer les pelleteuses au garage.
On peut aussi continuer de subir l’oligarchie, se complaire dans ce système corrompu de pseudo démocratie dite représentative. Honorer 577 députés, gaver 350 sénateurs et leur permettre de donner leur nom aux édifices construits avec l’argent public.
Concernant l’aéroport de Nantes je propose Ayrault port.
On peut aussi espérer qu’un jour peut-être, les Français découvriront que la solution n’est pas dans les hommes politiques mais dans l’action citoyenne responsable.
Qu’ils soient de droite, de gauche, du milieu ou de Mars, les politiques ne sont pas la solution : ils sont le problème.
FIN DE CITATION