"Une bonne partie des radios et TV régionales risquent de disparaître si l'initiative «No Billag» est acceptée."
Couverture d'élections communales, événements sportifs locaux, expositions villageoises: ces offres sont directement menacées par l'initiative «No Billag», ont clamé vendredi les radios et TV régionales. Le public doit en être conscient avant d'aller voter le 4 mars.
Plus d'un million d'auditeurs écoutent chaque jour une radio locale. On compte autant de téléspectateurs curieux de l'actualité près de chez eux. En cas d'acceptation de «No Billag», une grande partie de ce public serait privée de ces prestations. [...]
En Suisse romande, si l'initiative passe, «seules quatre radios régionales continueront d'être exploitées au lieu des douze actuelles et des cinq chaînes TV. Partout ailleurs, ce sera la fin des programmes», a illustré Philippe Zahno, président des Radios Régionales Romandes (RRR).
[…] L'exemple de Canal 9 en Valais est parlant: de 1984 à 2014, les ménages ont payé 36 francs par an via la facture d'électricité et de raccordement au câble pour deux heures d'émission par jour. Les rentrées se montaient entre 1,8 et 2,5 millions de francs par an.
En 2015, ce système a été abandonné pour passer à un système d'abonnement. A peine 8000 ménages sur 143'000 ont payé et les rentrées ont chuté à 300'000 francs par an. Résultat, la chaîne s'est séparée de cinq collaborateurs, a fermé son bureau à Martigny et a réduit son émission à une heure quotidienne.
[...]
D'autres systèmes par cartes de paiement dans le Jura n'ont pas non plus fonctionné. [...]
Pour les représentants des radios et TV locales, l'initiative émane de personnes qui n'ont aucune idée du fonctionnement des médias locaux. En cas de oui, le démantèlement suivrait très rapidement, soit dès le 1er janvier 2019, a martelé Philippe Zahno. […] (ats/nxp)
12.01.2018
source:
https://www.tdg.ch/suisse/
C’est bon ? Les radios et TV régionales ont assez chialé maintenant ?
Oui à No Billag !
Exact Bigjames, c’est la loi de l’offre et de la demande. Si l’offre est bonne, la demande augmentera, dans le cas contraire ce sera la mort.
Ils ont de bons exemples, ils démontrent eux-mêmes que ces chaines parlent dans le vide et la seule raison de leur existence est une subvention sous la contrainte. Mais ça doit être trop compliqué pour eux de comprendre que forcer les citoyens à donner du travail à un groupe d’individus plutôt qu’un autre est immoral.
Mais le meilleur continue d’être leurs statistiques. Avec les heures que les gens passent devant – d’après les chiffres que les intéressés publient – la radio, la tv, facebook, leur smartphone, etc., je me demande où est-ce que ces mêmes gens trouvent du temps pour travailler, aller à l’école, dormir ou tout simplement vivre…
Si ça pouvait faire trépasser radio frequence caca, pardon, jura, organe de propagande de république bananière animée par des frontaliers et leur accent, je ne pourrais que m’en réjouir.
Les cantons peuvent, au besoin, soutenir les radios et TV locales.
Je voterai OUI à no billag.
La RTS dans son état actuel DOIT disparaître. Vivement le 4 mars !
C’est normal, car un écrémage doit toujours avoir lieu si l’offre ne correspond pas à la demande. Dans tout les domaines c’est pareil, il est pas normal que ce soit un impôts qui maintienne en vie des montage boiteux et des postes inutiles. De toute manière Billag n’a plus lieu d’être dans sa forme actuelle et doit disparaître.
Si les programmes étaient si bons, les gens s’abonneraient….
Comme quoi….