Volte-face de Trump : Les bases américaines resteront dans la Syrie d’après-guerre pour bloquer l’axe irano-russe.
La décision du Président Trump de maintenir les troupes américaines dans la Syrie d’après-guerre survient juste avant la date-butoir de vendredi où il est censé re-certifier l’accord nucléaire avec l’Iran, révèle en exclusivité Debkafile depuis Washington.
La décision de maintenir les bases américaines présentes dans le nord de la Syrie après la défaite de l’Etat Islamique pose, non seulement, un défi aux plans que Moscou a mis au point pour la Syrie, mais aussi une gifle en pleine face de Téhéran. C’est un retournement de la précédente politique de la Maison Blanche, conçue par les conseillers de Trump, et menée par le Général HR McMaster, du Conseil à la Sécurité Nationale, pour tenter et travailler au plus près avec le Président Vladimir Poutine au remodelage de la Syrie d’après-guerre.
Ils recommandaient la réduction progressive de troupes américaines dans le pays, à la suite du retrait d’autres troupes étrangères, en particulier de Gardiens de la Révolution iranienne, du Hezbollah et de diverses milices chiites irano-irakiennes et afghanes combattant pour le régime Assad.
Cette approche, révèlent nos sources à Washington, s’est inversée à cause de certains événements considérables la semaine passée, et de façon la plus significative, l’arrivée d’armes iraniennes qui bouleversent complètement la donne de l’équilibre des forces, en Syrie, sans la moindre objection de la part de Moscou. Poutine n’en sortait pas comme partenaire de l’Amérique dans la future Syrie, mais plutôt comme un complice actif des stratagèmes de Téhéran pour s’établir de façon permanente en Syrie après la fin de cette guerre.
Des sources dans les renseignements militaires révèlent que les trois frappes aériennes d’Israël contre la base d’Al Qutaifah, à l’ouest de Damas visaient une seule et même cible. Les sources militaires américaines ont fait remarquer plus tard que quand un raid aérien se répète sur la même cible, c’est la preuve d’une détermination sans faille à éradiquer cette cible de la surface de la terre.
Ces mêmes sources pointent aussi du doigt le silence de la Russie quant à ces frappes aériennes israéliennes et ses conséquences, bien qu’elles aient été les plus lourdes qu’Israël ait mené depuis de nombreuses années.
La volte-face de Trump résolu à maintenir des troupes américaines au sol, où qu’elles se trouvent actuellement en Syrie (voir la carte), renvoie la Syrie au rôle d’arène centrale de dissension entre les Etats-Unis et la Russie, quant à l’alliance que forme celle-ci avec l’Iran et la Turquie.
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Adaptation : Marc Brzustowski
Trump flipflop: US bases to stay in post-war Syria for blocking Russian-Iranian consolidation
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Extrait de: Source et auteur
Poutine contrairement aux Iraniens ne perd pas grand chose à des bases US en Syrie, mais Trump et les USA se retrouvent en porte-à-faux avec le droit international.
Si cela peut éviter une guerre entre Israël et l’Iran, très bien. Mais l’Iran fait ce qu’il veut en Syrie depuis longtemps, et je ne vois pas ce qui pourrait modifier cela.
C’est également un signal de plus de l’agressivité des USA contre la Russie. Et jusqu’ici, la présence US au Moyen-Orient n’est pas vraiment un succès…
Désolé, Onc’Donald, je t’aime bien par ailleurs, mais là tu fais une ânerie. Tu es en Syrie par la force, héritant d’une situation créée par ton prédécesseur, l’Obama, qui a armé la rébellion. Les Russes sont en Syrie appelés par le gouvernement légal, les Yankees n’ont pas été invités, que je sache ? Attention : il est dangereux de mettre ses adversaires devant le fait accompli ! Cette décision est lourde de conséquences guerrières.