Grave, grave. Nouvelle loi sur l’Internet. L’Allemagne retrouve en 2018 la censure des régimes totalitaires.

Grave, grave. Nouvelle loi sur l'Internet. L'Allemagne retrouve en 2018 la censure des régimes totalitaires.

 

Le gouvernement de Mme Angela Merkel a décrété que dès le 1er janvier 2018 les communications sur Internet qui ne correspondent pas au politiquement correct doivent être censurées par les plateformes comme Facebook et Twitter, qui sinon risquent des amendes. Cette loi, qui aurait fait plaisir aux régimes socialistes de Hitler et des communistes staliniens de l'Allemagne de l'Est et en particulier à la Stasi et à la Gestapo, vient de trouver sa première victime, Mme von Storch de l'AfD, le seul vrai parti d'opposition à la politique de remplacement de population du gouvernement. Son crime : elle a critiqué la police de Cologne d'avoir adressé ses vœux de Nouvel-An en arabe et elle a rappelé que des hordes d'envahisseurs musulmans avaient agressé sexuellement des femmes dans la rue. Facebook et Twitter se sont empressés de lui bloquer son compte.

 

http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/netzdg-beatrix-von-storch-und-alice-weidel-haben-twitter-aerger-15369259.html

 

Traduction (Claude Haenggli) : La raison des blocages devrait être la loi sur les sites électroniques qui est entrée en vigueur le premier jour de l'An. Cette loi, qui a été préparée par le ministre de la justice socialiste Heiko Maas, est très controversée. Les utilisateurs de la toile critiquent que l'on oblige les plateformes de prendre des décisions qui devraient être celles des tribunaux. Afin d'éviter des amendes, elles sont tentées de faire preuve par précaution d'une obéissance exagérée et de réagir trop facilement, portant ainsi atteinte à la liberté d'expression.

Claude Haenggli, 2.1.2018

 

7 commentaires

  1. Posté par pepiou le

    Le vice consiste à faire exécuter sous la menace de sanctions financières, le sale boulot par des tiers afin de garder une apparence de démocratie. Décidément elle a de qui tenir, la fille du pasteur D’État Démocratique Républicain car leur truc aux politiciens teutons, c’est “l’Allemagne au dessus de tous ; peu importent les moyens” ; et les conséquences.

  2. Posté par rikiki le

    En 45, il aura fallut 6 ans de guerre pour que Adolf se fasse sauter! On peut espérer que cette fois ce sera plus rapide. Heil Merkel!

  3. Posté par Christian Hofer le

    Un article complet de Numerama.com à ce sujet:

    À compter de ce 1er janvier 2018, la loi allemande contre les discours haineux en ligne entre en vigueur. Les réseaux sociaux de plus de 2 millions d’utilisateurs (comme Facebook et Twitter) s’exposent désormais à une amende pouvant atteindre les 50 millions d’euros s’ils ne suppriment pas ces contenus sous 24 heures.

    Désormais, en Allemagne, les réseaux sociaux les plus populaires ont tout intérêt à appliquer une modération aussi efficace que réactive contre les discours haineux.

    La loi NetzDG, adoptée en juin 2017, après de longs mois de débat, est désormais en vigueur : tout réseau social de plus de 2 millions d’utilisateurs, comme Facebook, YouTube, et Twitter, qui ne supprime pas sous 24 heures les contenus haineux publiés sur sa plateforme — appel à la violence, insultes, propagande terroriste… — risque une amende pouvant s’élever jusqu’à 50 millions d’euros.

    Ces nouvelles dispositions, largement portées par le ministre de la justice Heiko Maas avant l’adoption du texte, prévoient en revanche un délai de 7 jours pour les cas les plus complexes. Les internautes pourront en outre signaler, sur des formulaires en ligne dédiés, des contenus à modérer ou des éléments non supprimés dans le délai imparti.

    UNE MESURE CONTROVERSÉE
    La pratique permettra de juger de l’efficacité de ces sanctions record, dénoncées comme trop strictes par Facebook — concerné au premier plan — mais aussi par Reporters sans frontières, qui s’inquiète qu’elle engendre des censures « préventives » de la part des équipes de modération.

    « [La loi] ferait peser sur les réseaux sociaux la charge de déterminer, dans des délais très courts, ce qui relève de l’un ou l’autre, et d’agir en conséquence. […] RSF craint donc que cette loi mène à des dérives et à la multiplication de cas de censure dans la mesure où les réseaux sociaux pourraient être tentés de supprimer plus de contenus pour payer moins d’amendes, ce qui est bien entendu incompatible avec les textes internationaux en matière de droits de l’Homme » s’alertait ainsi l’ONG en mai dernier.

    https://www.numerama.com/politique/317851-discours-haineux-les-reseaux-sociaux-risquent-50-millions-deuros-damende-en-allemagne.html

  4. Posté par Socrate@LasVegas le

    J’espère que grâce au travail des patriotes sur “les Observateurs” mes compatriotes vont comprendre qu’aucun accord économique avec l’ue ne vaut la démocratie et la Constitution que ces fonctionnaires non élus protégeant leur salaire et leurs privilèges au détriment des peuples qu’ils déshabillent de leurs droits, autodétermination et impôts au profit d’une finance qui elle ne paie pas d’impôts puisqu’elle menace de délocaliser si elle doit payer son DU!!!
    J’espère que mes compatriotes s’opposeront avec la dernière énergie aux accords cadres que berset et sa clique d’incapables vont essayer par tous les moyens de faire avaler au peuple suisse…ce qui serait sa dernière décision!
    NO BILLAG
    NO SCHENGEN
    NO CEDH

  5. Posté par Derek Doppler le

    Des mots comme France, Allemagne, Suisse, et tant d’autres n’ont plus aucune signification, car ils ont été totalement vidés de leur substance.
    De même que démocratie, loi, ordre, votation, police, respect, etc.
    Le titre devrait être “Le protectorat OTANiste à tendance marxiste phare de l’UE retrouve en 2018 la censure des régimes totalitaires”, ou un truc du genre.

  6. Posté par Christian Hofer le

    Merci Monsieur Haenggli: quel travail impressionnant vous faites!

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