Fâchée, la Suisse réagit à la limitation de l’équivalence boursière par l’UE

Le Conseil fédéral a jugé jeudi "inacceptable" la limitation à un an de l'équivalence pour la Bourse suisse par l'Union européenne. En réaction, il envisage de rediscuter du 1,3 milliard de cohésion en faveur des Etats de l'Est de l'Europe.

En réaction à la décision européenne, la présidente de la Confédération Doris Leuthard a expliqué jeudi dans une conférence de presse extraordinaire que cette décision "grève les relations bilatérales sur des dossiers importants." Le Conseil fédéral n'exclut pas de revoir le projet de deuxième tranche de la contribution à l'élargissement en faveur des Etats de l’Est, estimée à 1,3 milliard de francs.

Doris Leuthard a aussi estimé que "l'UE procède de la sorte pour affaiblir la place financière suisse". Le gouvernement a annoncé des travaux pour renforcer la place boursière et financière suisse et évoque notamment la suppression du droit de timbre. Le Département fédéral des finances a été chargé de soumettre des propositions au Conseil fédéral d'ici fin janvier.

Equivalence limitée à un an

La Commission européenne a approuvé jeudi matin la reconnaissance d'une équivalence de la Bourse suisse. Elle est essentielle pour que les banques européennes et les investisseurs correspondants puissent continuer d'acheter et de vendre des titres cotés en Suisse.

La proposition n'est cependant garantie que pour une année, comme cela avait été annoncé mercredi. Cette durée limitée est due au fait que Bruxelles lie l'équivalence de la Bourse suisse à un accord-cadre institutionnel entre la Suisse et l'UE, que le gouvernement suisse veut ratifier d'ici la fin de 2018. Cette décision jette un froid entre l'Union européenne et Berne.

Ci-dessous, un extrait du point presse de Doris Leuthard sur l'équivalence boursière :

Source RTS

12 commentaires

  1. Posté par Christine le

    J’y comprends pas grand chose. Ce que je crois c’est que c’est important de garder notre indépendance nationale et d’etre en paix avec nos voisins. Ne nous laissons pas avaler ni marcher dessus par qui que ce soit. Vive la Suisse! Je vis en Angleterre depuis plus d’une décennie et suis heureuse de ce pays avec Brexit. Je compare l’UE à une dictature moderne.

  2. Posté par Antoine le

    Socrate@LasVegas: Les chiffres de l’exportation vers l’UE28, en 2016, de nos marchandises et produits manufacturés sont env. de 40% pour l’horlogerie et env. 50% pour la pharma ! Ce n’est pas négligeable et fait fonctionner notre industrie (horlogerie, pharma, etc …). Il y a bien sûr des frontaliers français et allemands qui travaillent dans ces industries.
    L’UE veut obliger la Suisse à signer un accord-cadre dans le but non avoué par nos 7 nains d’intégrer l’UE.
    N’oublions pas la votation du 6 décembre 1992 où le peuple souverain suisse a refusé d’adhérer à l’UE !
    Mme Sommaruga (et d’autres) font partie du NOMES (Nouveau Mouvement Européen Suisse). Exactement à l’opposé de la volonté du peuple.
    Mme Sommaruga doit démissionner ou il faut la limoger !

  3. Posté par Socrate@LasVegas le

    Grâce à Leuthard, on sait maintenant qui campe le rôle de Pétain…Je verrais assez Ignazio Cassis en De Gaulle, malgré les apparences 😉

  4. Posté par Mauron le

    @Peter Bishop « aucune réaction dans la population » dites-vous. Sachez donc q’environ 70% de la population est complètement « abrutie » au propre sense du terme tant elle est est captive de la TV, des réseaux sociaux, des medias mainstream, smartphones, grande distribution etc, etc. Je peux le constater dans mon cercle de connaissances, d’amis et hélas au sein de ma propre famille.
    Ces Suisses là, et un grand nombre d’Européens avec, préfèrent, leur petit confort à leur identité nationale. Nous somme dans une société éminemment égocentrique. Nous sommes entrés dans l’ère du « do not disturb ».
    Reste environ un 30% qui réagit comme vous, moi et les autres internautes sur ce forum.
    Ce n’est pas beaucoup et cela demande une énergie sans faille. Surtout ne pas baisser les bras .
    Avec mes meilleurs messages.

  5. Posté par Socrate@LasVegas le

    @Antoine… »L’UE n’a pas besoin de la Suisse, mais la Suisse a besoin de l’UE au point de vue économique » Mais voyons, si c’est le cas comment expliquez-vous que ce soit toujours l’ue qui revient à la charge avec l’accord cadre?? D’abord en essayant de nous imposer la libéralisation de notre marché électrique (préalablement et durement refusé par le peuple) et maintenant en nous menaçant avec cette histoire d’accès boursier…?!
    La Suisse n’a jamais nourri autant de frontaliers que depuis l’avènement de cette merveilleuse ue que la Suisse refuse de rejoindre et que le Royaume Uni a quitté…Cherchez donc à qui profite le crime!!

  6. Posté par Peter K le

    Toutes ces simagrées sont un ecran de fumée, pour faire croire aux gogos que notre cf nous defends, ils nous/vous prennent vraiment pour des c..s ou des moutons, jamais vu une telle fumisterie, sont forts les francs macs…

  7. Posté par bigjames le

    Le CF réagit, mais n’agit pas !!! Comme d’habitude.
    Des laquets, des pleutres, sans aucune vision ni aucun courage.
    Notre pays n’a jamais été gouverné par un ramassis de nuls pareils.

  8. Posté par j.j le

    Vivement que l’abus d’alcool fasse son funeste travail…. fumier de Juncker!!!! Quant à elle, qui tente de masquer sa naïveté d’abrutie en accusant l’UE – alors que tous les analystes éclairés ne travaillant pas à la solde de la bien-pensance ressasse ce piège (à conne) depuis des années, elle devrait faire le putain de job pour lequel elle est ultra grassement payée et s’en aller!!!!!

  9. Posté par Christian Hofer le

    Si elle possédait ne serait-ce qu’un peu d’intelligence, elle aurait pris en considération le traitement que l’UE a réservé à la Hongrie et à la Pologne. Tout ce qui arrive présentement était prévisible.

    Mais visiblement, prendre en considération ces éléments était déjà hors de sa portée. Et cette femme est « conseillère fédérale ». Risible.

  10. Posté par Peter Bishop le

    En fait cet accord cadre, il va se faire qu’on le veuille ou non et on sera de facto intégrés à l’UE… Et comme de bien entendu, il n’y aura AUCUN REACTION dans la population…

  11. Posté par Antoine le

    Je cite :  »Mme Doris Leuthard a aussi estimé que « l’UE procède de la sorte pour affaiblir la place financière suisse ».
    L’UE ne s’y prendrait pas autrement pour affaiblir ou éliminer un concurrent.
    L’UE n’a pas besoin de la Suisse, mais la Suisse a besoin de l’UE au point de vue économique.
    Nous sommes face à du chantage ! Ce n’est pas seulement inacceptable, c’est un coup bas !
    Il existe des réunions avec les présidents, avec les ministres et/ou avec les conseillers pour discuter et aboutir à un consensus. Je ne suis pas diplomate, mais la méthode à Junker ou de l’UE ressemble fort à une méthode de gangster ou de la mafia !

  12. Posté par Christian Hofer le

    Le même milliard et 300 millions que Leuthard voulait offrir dans le dos du peuple suisse, sachant trop bien que celui-ci s’y opposerait, est remis en question. On en rigole encore, elle qui était si fière d’avoir dupé les Suisses avec tant de facilité et de les avoir mis devant le fait accompli! C’est donc cela la « terrible » vengeance du Conseil fédéral!

    Cette femme est une gamine écervelée: elle a déroulé le tapis rouge à un tyran, comblant Juncker des meilleurs mets, du meilleur confort possible, tout cela à notre charge!

    Imaginez donc un seul instant si un magistrat européen devait instrumenter ce conflit, comme le veulent tant la gauche, les milieux économiques et… le Conseil fédéral!

    http://www.arcinfo.ch/articles/suisse/l-udc-s-attaque-a-nos-juges-683189

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