Voici un nouveau livre qui critique l’esprit du temps, et qui rappelle le « Deutschland schafft sich ab » (L’Allemagne s’auto-détruit) de Thilo Sarrazin (2010) à la fois par son titre et par la tempête de réactions hystériques qu’il a déclenchée en Allemagne. Finis Germania, recueil posthume de textes de Rolf Peter Sieferle, consacrés entre autres à la « fin de l’Allemagne », a paru en juin 2017.
Le livre a été largement accusé dans la presse allemande de radicalisme d'extrême-droite, de conspirationnisme de droite et d'antisémitisme. Il y a également eu des attaques personnelles contre l'auteur, qui s'est suicidé en 2016. Comme le note Junge Freiheit, ces attaques donnent involontairement raison à l'auteur et témoignent du déclin spirituel et intellectuel sous-jacent à l'auto-abolition de l'Allemagne.
Vidéo en allemand s.-t. anglais.
Pour plus d'informations sur le livre et sur la polémique qui a suivi, voir Wikipedia (all., angl.) et cet article du Monde.
La grande misère des Allemands, ce me semble, est d’avoir accepté la culpabilité et le repentir instillés par les occupants dès 1945. On a détruit l’âme de ce peuple que les banquiers de Wall-Street ont feint de confondre avec le nazisme. Que restait-il ? Rien d’autre qu’une option économique et mercantiliste, qui a fait de l’Allemagne un colosse économique, mais sans système immunitaire. C’est cela qui a permis la politique invasive de Merkel, soutenue par un Propagandastaffel moderne de bien-pensance.