En finir avec l’invasion.
Le président américain et son équipe l’ont bien compris : reconquérir sa souveraineté et rendre le pouvoir au peuple, cela commence avant tout par rompre avec ces instances supranationales qui imposent aux Etats des directives établies en catimini par des technocrates. Aussi, après avoir jeté aux orties l’Accord de Paris qui gênait ses ambitions économiques et quitté l’UNESCO en raison de ses « préjugés anti-israéliens », Washington a officiellement annoncé samedi le retrait des Etats-Unis du funeste Pacte mondial sur les migrants et réfugiés.
Rappelons que ce pacte, proposé par le Haut-commissaire aux Réfugiés, est l’émanation directe de la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants, adoptée par les membres de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2016 et dont l’objectif officiel est d’« améliorer la gestion internationale des migrants et des réfugiés ». Autrement dit, d’encourager par les biais habituels l’invasion migratoire de tous les pays occidentaux, comme c’est actuellement le cas en France et en Europe.
Or, comme chacun sait, Trump, qui s’est engagé lors de sa campagne électorale à mettre fin à l’immigration massive vers son pays, est bien décidé à ne rien laisser passer. Ainsi avait-il tenté à plusieurs reprises d’interdire l’entrée sur le sol américain de ressortissants originaires de huit pays musulmans jugés « à risque ». La justice avait bloqué les versions successives de ce « Muslim Ban », mais ce lundi la Cour suprême a levé les restrictions à son application, ce qui est une victoire pour Trump. Quant au mur qu’il s’est juré d’édifier à la frontière américano-mexicaine, les représentants américains viennent tout juste de voter un budget de 1,6 milliard de dollars pour sa construction.
« Incompatible avec la souveraineté américaine »
Aussi l’annonce par Washington de son retrait du Pacte mondial sur la migration de l’ONU ne constitue-t-elle pas une surprise. L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, a d’ailleurs rappelé que, si « l’Amérique est fière de son héritage en matière d’immigration », l’approche mondiale de la Déclaration de New York est « incompatible avec la souveraineté américaine ». Car, a-t-elle judicieusement souligné, « nos décisions sur la politique migratoire doivent toujours être prises par les Américains et les Américains seuls ». Et « nous déciderons nous-mêmes de la meilleure manière de contrôler nos frontières et de qui est autorisé à entrer dans notre pays ». Un discours que l’on aimerait entendre de la part de nos dirigeants.
En attendant, cette annonce a bien sûr immédiatement mis en ébullition les professionnels de l’immigration et autres enragés anti-Trump. A commencer par le président slovaque de l’Assemblée générale de l’ONU, Miroslav Lajcak, qui a expliqué – sans rire – que « le multilatéralisme reste le meilleur moyen pour faire face à des défis mondiaux ». Pour sûr ! On en voit aujourd’hui le résultat en Europe…
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