Le président Macron a entamé une visite de 48 heures en Guyane en compagnie du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, de la Commissaire européenne à la politique régionale et des ministres des Outre-mer et de l’Education nationale, Annick Girardin et Jean-Michel Blanquer.
Un retour dans « l’île », comme il avait qualifié ce département d’outre-mer lorsqu’il était en campagne pour la présidentielle. C’est un débarquement en terrain miné et il y est attendu de pied ferme. Mais, comme le précisent les « communicants » de l’Elysée, Emmanuel Macron est un président qui « ne fuit pas les difficultés » mais qui, bien au contraire, choisit de « les affronter ».
En matière de « difficultés », la Guyane n’est pas en manque. A commencer par une criminalité endémique, mais aussi par un taux de chômage qui touche 22 % de la population (près de la moitié des moins de 25 ans) et le sous-équipement du territoire, notamment en matière d’établissements scolaires. En Guyane, en effet, près de 10 % des jeunes de 16 ans ne sont pas scolarisés, soit trois fois plus qu’en métropole.
Que ce soit à Cayenne, à Saint-Laurent-du-Maroni ou ailleurs, les villes de la Guyane connaissent un taux d’homicide dix fois plus élevé qu’en métropole. L’insécurité est en pleine explosion et l’une des principales causes est une immigration massive d’individus venus notamment d’Haïti, du Surinam et du Nord du Brésil, attirés par l’activité d’orpailleurs clandestins. D’où une exaspération des Guyanais confrontés à cette vague migratoire dont ils ne voient pas la fin : quand les « demandeurs d’asile » (dont le nombre a explosé depuis 2015) et autres clandestins venus en Guyane pour raisons économiques sont ramenés aux frontières, ils reviennent tels des boomerangs les jours suivants, alimentant, entre autres, des réseaux de passeurs et de marchands de sommeil qui prospèrent sur la misère humaine.
Face à cette exaspération croissante, et pour désamorcer les tensions et marquer « symboliquement » sa détermination à « prendre le problème à la racine », comme on le souligne à l’Elysée, le président Macron va indiquer qu’il tiendra les engagements pris par son prédécesseur, et qui portent sur une série de mesures prévues dans le cadre de l’accord de Guyane signé en avril dernier par le gouvernement Cazeneuve. Des mesures censées positionner la Guyane « sur une trajectoire d’égalité réelle avec le reste du territoire national ». Une enveloppe de près de 3 milliards d’euros, dont plus d’un milliard pour un « plan d’urgence », prévoyant notamment la construction de nombreux équipements.
La visite éclair d’Emmanuel Macron au chevet de la Guyane, après les mouvements sociaux de mars et d’avril dernier, pourrait être boudée par les maires guyanais, beaucoup refusant de le rencontrer. La raison invoquée ? Il n’est prévu aucune rencontre entre le chef de l’Etat et l’ensemble des élus guyanais, permettant de traiter précisément « les thèmes des Accords de Guyane ».
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Un soldat du 9ème RIMA surveille le fleuve Maroni dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine.Cet article Macron en Guyane pour constater l’invasion migratoire est apparu en premier sur Présent.
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Bla bla bla…
Alors Jupiter, on ne connaît pas sa géographie? Et les merdias veulent nous faire croire qu’il est brillant 🙂
Euh les envahisseurs en Guyane, à la base, ne sont-ce pas les français??? Après Macron dans sa jeep, Macron sous-marinier, Macron pilote de chasse, ils vont nous faire le coup de Macron l’astronaute… Non mais Macron chef de guerre, le mec il entend un pétard de carnaval il fait dans ses couches. Si seulement il pouvait se faire mordre par une bestiole venimeuse…
Il prend son épouse avec lui en Guyane? Je la vois bien faire un tour dans la jungle, le retour de la momie!