Alain de Peretti est président de l’association Vigilance Halal. Chaque année, il dresse un constat accablant de la situation sanitaire lors de la tenue de la fête musulmane l’Aïd El Kebir. Selon lui, chaque édition est une nouvelle occasion pour l’Etat de faillir à son impératif de laïcité en multipliant la tolérance à l’égard des manquements à la loi… voire même en participant financièrement à certaines installations pour faciliter les choses. Des choix qui engendre alors des coûts essuyés par les contribuables. Insistant aussi sur les failles de la traçabilité de la viande halal, Alain de Peretti entend aussi mettre à l’honneur les bouchers de tradition française qui refusent l’égorgement des animaux sans étourdissement préalable. Pour ce faire, l’association met peu à peu en place un label : le coq français.
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En attendant, n’allez pas faire vos courses en France :
Non seulement votre argent sort de l’économie suisse ce qui fragilise les commerçants suisses, mais en même temps vous financez le halal, car une bonne partie de la viande français est abattue de façon halal.
Prévoir deux filières, une non hala et une halal coûterait trop cher aux abattoirs. Sachez qu’il n’y a pas d’étiquettes sur la viande pour vous avertir de l’abattage halal ou non halal.
De plus l’abattage halal est très cruel, car l’animal met 10 à 15 minutes pour mourrir égorgé et conscient. Ses hormones de stress se répandent dans son organisme, ce n’est pas forcément la viande la plus saine non plus. On s’attendrait à ce que les militants véganes, végétariens et anti-spécistes s’attaquent à l’égorgement halal, mais pour l’instant c’est calme plat. Si au moins vous ne financez pas le halal en n’achetant pas de viande en France, ce sera un premier pas.