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Merci Pierre Frankenhauser,
C’est un très gros travail.
Grand merci, Pierre Frankenhauser, pour votre traduction !
L’affaire Jordan Peterson, ou le combat courageux d’un professeur contre la rectitude politique:
http://agora.qc.ca/documents/laffaire_jordan_peterson_ou_le_combat_courageux_dun_professeur_contre_la_rectitude_politique
Surprenant le manque de dons?
Soyons clairs, ce n’est pas un vomissant sur les vieux (Voir “Vieillissement et asile…” du 29.9.17) et en insultant les femmes ayant subi un avortement (propos lus suite au décès de Simone Weil) que les lecteurs des Observateurs vont se montrer généreux! Sans compter tous ceux qui ont été censurés… Dommage! […]
TRADUCTION :
[B]Göran Adamson – Le Jordan Peterson suédois[/B]
[I]PhD. Professeur de sociologie politique[/I]
Göran : vous pouvez vous demander :
Est-ce que le multiculturalisme est en faveur d’un changement social ou pas ?
C’est une question très importante. Et je dirais que les multiculturalistes, étant des gauchistes, sont défendus par des gens qui se perçoivent comme étant des gauchistes, ils ont un problème avec l’idée de changement social. Car tout ce que nous avons à faire lorsque nous voyons « culture exotique » est de reconnaître ces cultures – parce que c’est ce dont il est question avec le multiculturalisme : une sorte de reconnaissance paisible et passive de l’Autre et de la culture de l’Autre – alors il y a un risque immanent (qui est contenu en lui-même, dont c’est la nature) que ces cultures ne changeront pas. Moi-même, étant un moderniste, je pense qu’il y a un problème avec ça. Parce que – c’est risqué de le dire, vous pouvez mettre en péril beaucoup de choses. Pour certaines cultures, changer peut être une bonne chose. Par exemple, leur approche des femmes. Par exemple, leur approche de l’État, l’idée de l’État, la transition du clan ou de la tribu à l’État. Et des notions telles que la liberté d’expression, etc. Si vous dites ça, vous cherchez les ennuis. Les gens vont vous dire : « Tu penses être meilleur que tous les autres ». Bien entendu, je ne suis pas meilleur, mais je pense qu’il y a certaines cultures qui ont peut-être été plus capables que d’autres de s’accommoder avec certaines choses.
Si nous parlons des Juifs de Malmö, le discours officiel était que ces derniers aient été persécutés par les néo-Nazis suédois. Mais si vous allez à Malmö et que vous observez, vous ne trouverez pas beaucoup de néo-Nazis. Il n’y en a peut-être qu’un ou deux. Mais ils ne sont pas responsables du fait que les Juifs aient quitté Malmö. En gros, ils sont partis. Les Juifs ont quitté Malmö parce qu’ils ont été attaqués par des Musulmans. Pas tous les Musulmans, bien entendu. Mais des groupes musulmans, essentiellement des jeunes hommes musulmans. Et vous vous n’avez pas le droit de le dire, même si c’est la vérité.
Alors il certaines choses que vous ne pouvez pas dire, même si elles sont véridiques. Et il y a d’autres choses que vous avez le droit de dire, même si elles sont fausses. Si vous êtes multiculturaliste, vous continuez de dire des choses « vraies », qui sont en réalité fausses, mais vous pouvez et devriez les dire. Parce que cela vous protège et que vous vous faîtes tout plein d’amis, et que vous pouvez écrire de nombreux articles alors que tout est faux. Mais cela ne fait rien. La réalité sociale ne compte plus.
Je pense que l’Angleterre est le meilleur exemple si vous désirez parler des échecs du multiculturalisme… sauf pour la Suède. Je pense que la Suède en est encore un meilleur exemple. Il y a par exemple un discours hégémonique dans les académies, universités. Je pense que les gens ont peur d’en parler et c’est dangereux. Parce que vous ne pouvez plus avoir de discussion sur ce sujet. Vous avez des gens qui agitent un doigt et qui tentent de trouver le sens du vent. Et ils continuent ensuite dans cette direction. Cela crée alors une situation dans laquelle des gens recherchent nerveusement l’appel ainsi qu’un maximum d’appréciations.
Dans la société et en politique, il y a également beaucoup de choses que vous n’avez pas le droit de dire. Et surtout il y a une situation où tout est polarisé. Si vous voulez créer une situation où vous avez l’extrême-droite qui raconte toutes sortes de choses bizarres, et d’un autre côté, vous avez les multiculturalistes qui disent exactement le contraire, puis vous devriez jeter un coup d’œil sur les dernières années en Suède. Parce je pense que les politiciens, les journalistes et les universitaires ont, qu’ils le sachent ou non, soigneusement créé une situation qui est, je dirais, au bord de l’explosion.
J’ai entendu d’étranges rumeurs. La direction de mon département a parlé à l’une de mes amies.
Elle a dit : « Nous ne savons pas s’il est un néo-Nazi ou pas. » Et ma très grande amie a été choquée. Elle ne m’en a pas parlé durant des semaines. Elle a fini par le faire. Et je lui ai dit : « Eh bien, je ne le suis pas. Mais ce n’est pas une chose agréable à entendre. » Ils ont été dégradés et identifiés. Très étrange. J’ai alors perdu mon emploi. Et le doyen de ma faculté a soudainement retourné sa veste et s’est mis m’attaquer. Il a dit qu’il y avait beaucoup de problèmes avec moi, et beaucoup de problèmes avec les étudiants et les collègues, etc.
Je lui ai dit : « Alors donnez des exemples. » Et il n’a pas pu. Cela s’est passé trois semaines après la parution de mon livre. Ce dernier n’était pas titré : « Une critique contre le multiculturalisme vue de la droite ». Si cela en avait été le cas, ils m’auraient jeté en un rien de temps. Le titre de mon livre était : « Une critique vue depuis la gauche ». Ils ont vraiment dû se sentir visés. L’université de Malmö reste entièrement fondée sur le multiculturalisme, comme l’est également la ville de Malmö. Ils ont alors dû se sentir très mal à l’aise lorsque quelqu’un comme moi a dit : « Vous vous êtes plantés sur toute la ligne ». « C’est un cheval de Troie » « Vous pensez que le multiculturalisme est une bonne idée, progressiste, radicale… Ce n’est pas le cas ». Ma situation n’est pas un cas isolé. J’ai beaucoup de bons collègues qui travaillent encore la Malmö University College, et certains d’entre eux connaissent des temps difficiles. Parce qu’ils s’interrogent sur ce qu’ils ont le droit de dire ou non. Ils s’interrogent également sur ce sur quoi que vous avez le droit de vous interroger. Quelles sortes de techniques ils utilisent afin d’éviter de se faire virer à leur tour ? Eh bien, une technique est de ne pas penser.
Sur le chemin du Bard College, New York, USA :
« Chaque homme qui dit franchement et pleinement ce qu’il pense rend un service public. Nous devrions lui être reconnaissant d’attaquer sans équivoque nos opinions les plus chères. »
John Stuart Mill
Centre Hannah Arendt
Conférence sur la liberté académique:
Puis, au milieu de la salle de classe, il y avait ce Musulman suédois converti. Entièrement vêtu de noir, le visage maquillé en blanc. C’était ça. Je n’ai rien dit qui sorte de l’ordinaire. En fait, j’ai cité quelques fois John Stuart Mill. Et je crois que vous pouvez faire cela. Quelques jours plus tard, j’ai reçu un email désagréable. Et elle finit par dire : « L’étudiante était habillée de sa fierté ». Et l’email contenait beaucoup d’allégations assez superficielles et de malentendus de la science et elle dit que je n’avais pas été neutre quoi qu’il en soit. Puis on m’a appelé, pas une fois, deux fois ou trois fois, mais cinq fois à la direction de mon département, pour discuter avec cette femme et une autre femme. C’était comme une procédure judiciaire. J’ai été accusé d’avoir cité John Stuart Mill lors d’une conférence. Je leur ai demandé pourquoi j’étais ici. Après huit mois – et j’ai dû envoyé une bonne centaine d’emails, peut-être 150, j’ai été acquitté. L’affaire a été close. J’ai été déclaré non coupable de diffamation et non coupable de discrimination. J’ai été pour ainsi dire débloqué, dépendu du crochet. Puis j’ai pensé : vous avez pris 1’000 heures de ma vie. Alors elle a saisi la plus haute instance judiciaire en Suède concernant les cas de discrimination et de diffamation. C’est tout ce que je sais pour le moment.
Le fait que des gens soit si enclins à faire exploser ce genre d’affaire de manière disproportionnée m’inquiète à propos de la liberté d’expression dans les universités. Si cela continue, nous pourrions arriver à une situation où les conférenciers/professeurs ne pourront plus parler devant des étudiants. Ils savent que tout ce qui est demandé à un étudiant est d’appuyer sur le bouton rouge. Et puis vous avez, vous savez, au mieux 8 mois d’allégations contre vous.
« Seule la liberté de parler avec l’autre fait le monde, comme celui à propos duquel nous parlons, émerge dans son objectivité et sa visibilité de tous les côtés. »
Hannah Arendt
‘… les dons deviennent de plus en plus rares! Grave.’
Probablement parceque beaucoups des lecteurs deviennent de plus en plus pauvres! Grave.