«N'aimeriez vous pas qu'un des propriétaires d'une équipe de football renvoie tout simplement un joueur qui ne respecte pas notre drapeau ? Qu'il lui dise "Virez moi ce fils de p*te du terrain. Il est viré !" N'aimeriez vous pas que cela se passe ainsi ?», a lancé Donald Trump le 22 septembre à Huntsville en Alabama, dans un meeting politique de soutien au Républicain Luther Strange, en lice pour les élections sénatoriales.
Le président américain, dont les propos ont été accueillis aux cris de «USA, USA !», s'exprimait sur le comportement de certains joueurs afro-américains de la ligue nationale de football (NFL) qui, en signe de protestation, restent assis ou posent le genou au sol durant le traditionnel hymne national d'avant-match.
Sous les applaudissement du public, Donald Trump a appelé à quitter le stade le cas échéant : «La meilleure chose que vous pourriez faire, si vous voyez ce genre de comportement de la part d'un joueur est de quitter le stade. Levez vous et partez. Et ils finiront par arrêter. je vous le garantis [...] C'est un manque de respect total de notre patrimoine et de tout ce que nous défendons.»
Colin Kaepernick : le quarterback contestataire devenu paria de la ligue de football
Cette tendance à poser le genou au sol, ou à simplement rester assis durant l'hymne national américain a été lancée en août 2016 par Colin Kaepernick, quarterback de l'équipe des 49ers de San Francisco. Le joueur avait expliqué que ce geste de défi, qui a inspiré d'autres actions similaires de la part d'autres joueurs de différentes équipes, visait à dénoncer le racisme aux Etats-Unis.
«Je refuse de glorifier le drapeau d'un pays qui opprime les personnes de couleur et les personnes noires [...] il y a des cadavres dans les rues et des meurtriers qui s’en tirent avec leurs congés payés»», avait-il déclaré aux journalistes après un match, pour expliquer son geste.
Son coéquipier Eric Reid l’avait immédiatement imité la première fois qu’il avait mis le genou à terre. Une partie des joueurs des Cleveland Browns continuent, en guise de solidarité, de boycotter l’hymne des Etats-Unis, joué avant chaque rencontre sportive professionnelle.
Ce geste avait valu à Colin Kaepernick des éloges d'une certaine partie de l'opinion pour son «courage» mais aussi de violentes critiques de la part d'Américains indignés par son comportement qu'ils jugent profondément insultant envers la nation.
Suite à cette affaire, Colin Kaepernick avait mis fin à son contrat avec les 49ers de San Francisco, se déclarant «libre» dans l'attente qu'une autre équipe décide de le faire signer. Mais plus d’un an après, la polémique reste vive et son boycott lui vaut toujours d’être marginalisé et tenu à l’écart par la Ligue nationale de football américain. A 29 ans, sans équipe, Colin Kaepernick est ainsi devenu le paria du football américain. Visiblement inquiet de la tournure que prenaient les choses, le quarterback s’était engagé à se lever de nouveau pour l’hymne pour la saison 2017. Mais sa promesse ne semble avoir convaincu aucune équipe de la NFL.
Extrait de: Source et auteur
c’est comme chez nous, au moins la moitié n’a toujours pas compris ce qui nous pend au nez. plus rien n’a de valeur dans ce mélange de populations. à la fin, même plus la vie.
Il rappelle Patton . Bravo
C’est la moindre des politesses de se lever lors d’un hymne national, quel que soit le pays dans lequel on se trouve ! Je le ferais, même en Corée du Nord ou dans la pire dictature qui soit. C’est un égard dû à la population et non un signe d’approbation du gouvernement.
TRUMP a raison, 1000 fois Raison…. contrairement à la Majorité des Présidents qui capitulent Lâchement devant ces sportifs qui ne respectent pas leur pays d’accueil !!!!!!!! qu’on se le dise……
Bien que flatteurs, comment ne pas approuver les propos de Donald Trump ?
Excellent, aussi délicieux qu’une tête de nègre. Business is business. Lorsque la majorité de citoyens occidentaux aura compris que le boycott des marques félonnes et des enseignes dégoulinantes de dhimmitude les fera revenir à la raison, les sportifs et les pseudo-artistes prendront le même chemin et la minorité beuglante finira par se la coincer.