Dans l’avion qui le ramenait de Colombie lundi, le pape est revenu sur ses déclarations d’août dernier concernant les actuels mouvements migratoires. Il a tenu à les rectifier, à les remettre en cause, de fait. Rectification surprenante, mais qui était en effet espérée.
Le pape François adore la presse et aime s’exprimer sur les sujets les plus variés, avec le risque, parfois, d’être mal compris, que ses mots dépassent sa pensée, voire qu’il se trompe. Certes le pape est infaillible, mais pas sur tous les sujets. Et il semble désormais nécessaire, quand il exprime à la volée des opinions paradoxales ou incongrues, d’attendre un peu avant de prendre ses propos pour parole d’Evangile.
En août, François avait appelé les pays occidentaux à ouvrir leurs frontières aux migrants, ceci sans restriction. En l’occurrence le rendez à César ce qui est à César avait été un peu oublié. Et surtout le pape avait confondu le principe d’une libre circulation des hommes avec la notion de migration de peuplement et d’accès aux protections sociales, à l’emploi, et à l’ensemble des droits en découlant.
Dans sa toute dernière discussion avec les journalistes, le pape nuance beaucoup ses propos précédents. Il reprend lui-même la notion de « prudence » face aux flux migratoires. Cette prudence avait été prônée par beaucoup de catholiques, surpris par ses propos. Des appels à la prudence qui, à l’inverse, avaient suscité l’ire du petit monde des catholiques progressistes. Mais si c’est le pape qui parle à son tour d’une prudence nécessaire, difficile de donner une leçon de générosité aux autres catholiques ayant souhaité de la prudence dans le traitement des questions migratoires. Les gouvernements doivent agir avec prudence sur ces questions, a donc dit le pape, comme il l’avait déjà dit l’an dernier. Son exposé de lundi était structuré, réfléchi, et plus nuancé et… prudent que ses propos à brûle-pourpoint du mois d’août.
« Ceux qui fuient la faim, il y en a tellement »
Il a d’abord rappelé que les catholiques doivent avoir « un cœur ouvert ». Le migrant est un prochain qui doit être traité avec humanité.
Mais ensuite il a reconnu qu’un gouvernement doit gérer ces questions avec prudence – la fameuse prudence, qui faisait débat, depuis la précédente intervention du pape. Il a même été plus précis, rappelant le danger de non-intégration, quand les mouvements migratoires sont massifs. Que signifie la prudence dans ces domaines ? Pour le pape, les gouvernants sont en droit de se poser la question : « D’abord : combien ai-je de places ? »
Recevoir des immigrés nécessite l’intégration, a dit en substance le pape. Il a pris l’exemple d’une immigrée, rencontrée sur l’île de Lesbos, qui avait appris l’italien et étudiait la biologie. Le pape a donc pris nettement parti contre les approches du maintien des migrants dans leur culture, leur langue d’origine.
Il a enfin prôné un maintien au pays au lieu des migrations, liées à la pauvreté : « ceux qui fuient la faim, il y en a tellement… Faisons des investissements là-bas pour qu’ils puissent croître », pour que les populations puissent rester sur place.
Conclusion : « Un cœur toujours ouvert, prudence, intégration et vigilance humanitaire. » Ce n’est déjà plus la vision utopique du grand laisser-faire universel.
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Extrait de: Source et auteur
Le Pape s’aperçoit qu’il perd sa base, il change son discours. Démago.
Les collabos adeptes du plan Kalergi, dont celui à calotte, se rendent compte qu’ils y sont allés un fort ces derniers temps, donc ils calment le jeu pour rendormir les veaux, et l’invasion continuera à peine moins massive !
Au fait, ceux qu’il avait pris au Vatican, ils y sont toujours j’espère où dès que les caméras avaient quitté les lieux, il les a éjectés hors du Vatican, chez les sans-dents ?
Hier je me suis passé le film ” JUDAS ” , j’ai apprécié a sa juste valeur !!
Investir chez eux ? Pourquoi ? Ils ne sont pas “bosseurs” , c’est comme ça . On peut recoloniser , c’est la seule solution si l’on veut être charitable .