… on ne plie pas devant les menaces terroristes
Les soldats suisses ont le droit de porter leurs armes en public – on ne plie pas devant les menaces terroristes
Traduction et adaptation française par Exigences de l’article en allemand signé Bruno Buchs publié sur www.liberalarms.ch et sur LesObservateurs.ch
Illustration par D.
On a pu lire récemment dans le Blick qu’un soldat suisse, un de nos braves miliciens qui allait effectuer ses tirs obligatoires, s’y était rendu avec son arme en bandoulière.
Des écoliers l’ont vu, ils ont alerté la police qui est intervenue.
Ces enfants – des adultes auraient certainement réagi de la même façon – suivent les préceptes des médias, suite à la vague de terreur en Europe. La simple vue d’une arme passe pour une situation anormale et est d’emblée associée au terrorisme.
On ne peut ignorer la réalité des menaces terroristes, et il est normal d’être prudent. De fausses alertes peuvent toujours se produire. On regrettera cependant le traitement que leur réservent nos médias gauchisants, toujours prêts à verser dans le sensationnalisme.
Notre système d’armée de milice est le principal pilier de notre démocratie et de notre indépendance. Il n’est dès lors pas étonnant que certains profitent de ce genre d’incidents pour mettre en cause le bien-fondé des tirs obligatoires. Le citoyen-soldat devrait cacher son fusil d’assaut dans une housse quand il va au stand, n’est-ce pas ? Il est « normal » sinon qu’on imagine un danger potentiel pour la sécurité publique !
C’est du moins ce qu’a déclaré au Blick Beat Mühlemann, moniteur de tir de la société Aeugst à Albis (ZH).:
« À l’école de recrues et lors des cours de répétition, l’armée devrait insister sur la nécessité de transporter les armes dans des housses ».
Non ! Nous vous le disons clairement monsieur Mühlemann : on ne plie pas devant les menaces, nous n’avons pas peur.
Ce n’est pas sans raison que la Suisse a adopté ce système basé sur l’obligation générale de servir : le peuple en armes défend le peuple. Ce peuple, son armée et ses soldats de milice forment un tout. Nous n’avons rien à cacher et avons encore moins de raisons de nous laisser dénigrer.
Le peuple, par le biais de son organisation militaire, confie une arme au soldat de milice. On attend de lui en retour qu’il défende son pays en cas de besoin, au péril de sa vie, jusqu’à sa dernière cartouche. Il peut être fier et autorisé à montrer cette arme qui lui permet d’accomplir ses devoirs militaires. Il peut également s’attendre à un minimum de confiance et de reconnaissance de la part de ses concitoyens.
Que ce soit à pied, à vélo ou dans les transports publics, en uniforme ou en civil, le citoyen-soldat suisse doit pouvoir porter librement et ouvertement son arme dans le cadre de ses obligations de servir. C’est notre tradition, et on ne transige pas, on ne plie pas devant le terrorisme.
Cette lâche capitulation devant la terreur, l’abandon de nos valeurs et de nos traditions, serait un prix bien plus élevé que le coût de quelques fausses alertes sporadiques.
Bruno Buchs, LiberalArms, 10.9.2017
Bonjour à tous, à moi qui suis français, la suisse m’a toujours semblé être la dernière vraie démocratie du continent. Chez nous le port d’arme a été interdit dans l’unique but d’empêcher le peuple de se soulever contre sa classe politique. Et je me permet de penser que ceux de vos politiciens qui veulent vous désarmer souhaite également la fin de votre vraie démocratie.
Résistez, sinon la Suisse risque de perdre ce qui fait d’elle un pays si libre et exemplaire.
Dernièrement le CF a annulé une motion de l’UDC qui demandait que les policiers puissent porter leurs armes de service en dehors de leurs heures de travail. Dans certains pays, notamment aux Etats-Unis cela a sauvé de nombreuses vie. Nos politiques au vu des terribles événements actuels, sont toujours dans le déni hélas..
http://www.laliberte.ch/news/suisse/le-national-pour-l-arme-a-la-maison-408953
Des citoyens ayant le droit d’avoir chez eux des armes, sans complication excessive, c’est tout simplement le signe de la confiance qui règne entre un gouvernement et le peuple. Cette confiance aurait-elle pris fin en Suisse ?
“La ministre de justice et police Simonetta Sommaruga s’est félicitée que la Suisse obtienne une réglementation spéciale.” peut-on lire dans le 20 minutes mentionné par Darbre. Alors, faisons comme si c’était vrai, ne faisons donc pas ce que l’Union européenne exige de nous.
Puisque nous bénéficions d’une réglementation spéciale, cela signifie que notre conseillère d’Etat responsable de la police et de la justice a obtenu pour le peuple suisse le statu quo, et tenons-nous-y. Refusons de rendre les armes et gardons toutes nos munitions.
La démocratie est plus que jamais en danger:
http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/29443942
La date est symbolique: le conseil des états (minuscules obligatoires vu les circonstances) nous a trahis un 11 septembre. Les sénateurs ont choisi leur camp. Ce n’est hélas pas celui de nos traditions, de notre fierté, et de la liberté défendue par nos citoyens-soldats. Mais celui de la soumission. À Bruxelles dans un premier temps…
Il est temps de proclamer que nous ne sommes pas dupes, et que nous ne nous laisserons pas désarmer. On a vu ces derniers jours le chaos que pouvait provoquer l’ouragan aux Antilles. Les commissariats pris d’assaut, les armes volées, les scènes de pillages, les citoyens sans défense, volés, violés, tués. Nos politiciens souhaitent nous mettre en rangs pour nous conduire à l’abattoir. Et bien non. Face au désarmement qui ne rappelle que trop l’Allemagne de 1938, face à la volonté affichée par les politiques de renoncer à notre liberté et à notre souveraineté, face à ceux qui sont prêts à se soumettre, il est temps de proclamer que l’heure est venue. Je n’aurais jamais cru que j’allais un jour l’écrire. J’ai toujours respecté la loi et nos institutions. Mais elles sont plus que jamais en danger. Il ne nous reste qu’un cri, de ralliement : RÉSISTANCE!
Jeferson, septembre 2017.
Gardons nos institutions et nos libertés n’en déplaise à certains.
De la nécessité d’être armés
En Juillet 1962, j’avais 16 ans, j’étais à Oran avec d’autres cousins de mon âge car nos fermes avait été attaquées et nous avions été victimes d’enlèvement. Il faut savoir qu’entre le début de l’année 1961 et jusqu’en Juillet 1962 environ 3500 civils, furent enlevées en Algérie. Seulement 1300 furent retrouvés vivants.
Le 5 juillet 1962, au matin nous avons entendu des tirs. Nous n’étions pas particulièrement inquiets car depuis l’indépendance les Algériens tiraient en l’air pour manifester leur joie. Vers la fin de la matinée les choses ont pris une tournure tragiques. Des centaines d’hommes se sont répandus dans la ville, armés, ou simplement munis de couteaux de bouchers. Ils défonçaient les portes des maisons et des immeubles, tiraient sur les terrasses de cafés, égorgeaient les passants et défenestraient les occupants des immeubles.
On les attendaient par la porte d’entrée, il sont arrivés par le balcon. Deux jeunes hommes armés de couteaux. Ce faisant ils nous tournaient le dos. Ma tante n’as pas hésité un instant , elle a tiré. 2 balles de 7,65. Un des assaillant a été touché au cou l’autre au thorax.
Nous nous sommes sauvés par l’escalier. Heureusement il était libre. En passant par le jardin nous avons pu nous réfugier dans une villa voisine dont les propriétaires étaient lourdement armés. L’Armée française n’est pas intervenue pour nous protéger car ils avaient reçu des ordres du Ministère des Armées de ne pas intervenir.
Ci-dessous une vidéo retraçant les évènements. Pour la compréhension du sujet je n’ai pas isolé les évènement d’Oran il sont inclus dans cette vidéo d’environ 6 minutes
https://www.youtube.com/watch?v=UHo0kius1_0
Aujourd’hui aux Etats, la motion de Werner Salzmann “Nous ne nous laisserons pas
désarmer par l’UE!” a ete REFUSEE par la majorite du Conseil des Etats! Pour le moment, le vote est secret, par contre nous avons deja un nom de traitre: Isidor Baumann pour lequel il n’y a pas de probleme de restreindre le droit aux armes des citoyens Suisses:
https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/amtliches-bulletin/amtliches-bulletin-die-verhandlungen?SubjectId=40879
C’est là aussi qu’on voit le changement des mentalités : pendant 30 ans je suis allé faire mes tirs militaires, à vélomoteur, mon fusil d’assaut sur le dos, et jamais, vraiment jamais je ne me suis posé la moindre question, n’ai eu l’ombre d’un sentiment d’être incongru ou de susciter une quelconque surprise chez les gens que je croisais dans ma ville ainsi équipé. Maintenant on nous dit que des personnes s’offusquent, craignent, sont déstabilisées à la vue d’un citoyen-soldat qui ne fait pourtant que son devoir, comme des centaines de milliers avant lui !
Triste monde…
Etienne, c’est une admirable synthèse que vous nous offrez là ! Merci !
Il serait aussi très utile de faire tout le nécessaire (et un peu plus) pour que la peur change de camp.
Bonjour,
Céder sur les housses peut sembler anecdotique, ce serait pourtant s’inscrire dans un cercle vicieux de la peur. Quel serait le stade suivant? Que les passants appellent la police chaque fois qu’ils voient une housse qui potentiellement pourrait contenir une arme? On nous obligerait ensuite à cacher nos housses dans les coffres de nos voitures, voire à charger nos voitures la nuit pour ne pas choquer le voisinage(?) outre que cela risque de compliquer la vie de nos amis pêcheurs, c’est sans fin.
Il est temps que le public apprenne à cesser d’avoir peur. La société ne s’en portera que mieux. Il faudrait aussi que les policiers reviennent à un minimum de bon sens, plutôt que de s’attaquer lâchement à un brave citoyen sur le chemin de ses tirs obligatoires, comme on l’a vu dernièrement à Lausanne. C’est tellement moins risqué de passer sa frustration sur un soldat…
Jeferson, septembre 2017