Excédé par la violence des antifascistes radicaux au cours de manifestations survenues dans sa ville, le maire de Berkeley a demandé à ce que ces groupes soient considérés comme des gangs et a appelé les autres militants à ne pas s'associer à eux.
A la suite d'une nouvelle manifestation de militants pro-Trump ayant dégénéré, en raison notamment de la présence de contre-manifestants violents le 27 août, le maire de Berkeley (Californie) aux Etats-Unis a déclaré qu'il était temps de faire face à l'extrémisme violent de gauche en considérant les «antifas» au même titre que les gangsters, selon CBS.
Le maire démocrate de Berkeley, pourtant connu pour être situé à gauche de sa formation politique, a ainsi déclaré le 28 août qu'il fallait réfléchir à la manière «de gérer ces éléments violents».
«Ils viennent habillés avec des uniformes. Ils ont des armes, un peu comme les milices, et je pense que nous devrions considérer cela dans notre manière de faire respecter la loi», a précisé l'édile de la ville dont l'université est considérée comme un bastion de la gauche américaine.
En Californie, toute organisation composée d'au moins trois personnes, s'identifiant à un nom, ainsi qu'à des symboles communs, et s'adonnant à des activités répréhensibles peut être définie légalement comme un gang. Et les individus identifiés comme appartenant à un gang s'exposent à des peines plus lourdes devant la justice.
Bien que fermement opposé lui-même aux revendications des militants pro-Trump de droite ou d'extrême-droite ayant participé à la manifestation dans sa ville, le maire en a appelé à la responsabilité de leurs adversaires politiques. «Nous devons aussi [...] encourager les gens à ne pas s'associer avec ces extrémistes car cela les renforce et leur donne un faire-valoir», a-t-il ajouté.
Une manifestation entre pro-Trump et «antifas» ayant sombré dans la violence
Malgré l'interdiction de la manifestation «No marxism in America» («Pas de marxisme en Amérique»), quelques dizaines de manifestants de droite et d'extrême droite avaient quand même fait le déplacement, de même que des centaines de contre-manifestants, pour la plupart pacifiques. Un imposant «black block», composé d’extrémistes de gauche masqués, armés et vêtus de noir, a fait son apparition dans les rangs des contre-manifestants.
Gangsters ? Les “antifas” sont en réalité des fascistes, d’authentiques fascistes… aux mœurs de gangsters.
Tiens, les bobos se réveillent? Étonnant. On attend que la même chose se produise en France avec Macron et à Paris avec Hidalgo!!