Venezuela : pour Mélenchon, l’impérialisme américain est «responsable du mal et de la guerre civile»

post_thumb_default

 

«Nous ne perdrons notre temps à jeter des pierres à nos amis dont nous savons qu'ils ne sont pas parfaits puisque nous mêmes ne le sommes pas», a déclaré le 25 août Jean-Luc Mélenchon en référence au Venezuela, lors des journées d'été de La France insoumise à Marseille.

En accueillant l'ancien président équatorien Rafael Correa pour une conférence, l'ancien candidat à la présidentielle a fait une allusion aux évènements actuels au Venezuela, aujourd'hui plongé dans une profonde crise économique, politique et institutionnelle.

«Quelque erreur que fassent nos amis, ne perdons pas de vue que le principal responsable du mal, du désordre et de la guerre civile, c'est l'impérialisme américain», a ajouté le leader de la France insoumise à propos de l'ensemble des pays d'Amérique latine, réclamant «le respect à l'égard de ceux qui vivent à proximité d'un empire agressif [...], violent». 

L'Equateur source d'inspiration pour Mélenchon

A propos de l'Equateur de Rafael Correa, le député a répété ne pas en faire un modèle mais y puiser des sources d'inspiration. «Notre position, c'est d'être très méfiant et de ne pas répondre aux injonctions de critiquer, ça fait dix ans que ça dure», a décrypté Raquel Garrido, rappelant que La France insoumise n'avait pas de doctrine internationale.

«Les questions internationales divisent la gauche et l'extrême gauche depuis toujours, nous, on est inclusifs, nous ne voulons pas abuser de notre position de porte-parole pour imposer une idée», a-t-elle développé.      

L'avocate, qui dit reconnaître qu'il y a une répression au Venezuela, a exprimé sa tristesse face à la violence, qui  nuit selon elle au projet politique de s'enlever de la manne pétrolière.

«On n'est pas dupe de la façon dont on nous parle tout le temps du Venezuela pour nous nuire», prévient-elle pour autant.

Lire aussi : «C'est la fin de l'empire US» : la Bolivie prend position contre une intervention au Venezuela

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

3 commentaires

  1. Posté par Lucie le

    Globalement, Melenchon n’a pas entièrement tort, la mondialisation et l’impérialisme sous couvert de DEMOCRATIE sont source de guerres, mais les choses pourraient bien changer: (plus bas, les pays qui survivent, dont le Venezuela)

    “23 août 2019: Soudain, L’Occident ne parvient plus à renverser des “RÉGIMES” ! (+ de 45 commentaires)

    Avant, c’était fait régulièrement et ça marchait : L’Occident identifiait un pays comme son ennemi, lâchait sa propagande professionnelle contre lui, puis administrait une série de sanctions, affamant et tuant des enfants, des personnes âgées et autres groupes vulnérables. Si le pays ne s’effondrait pas en quelques mois ou quelques années seulement, les bombardements commençaient. Et la nation, totalement ébranlée, dans la douleur et le désarroi, s’effondrait comme un château de cartes, une fois que les premières bottes de l’OTAN touchaient terre.

    De tels scénarios ont été rejoués, encore et encore, de la Yougoslavie à l’Irak.

    Mais soudain, quelque chose d’important s’est produit. Cette anarchie terrifiante, ce chaos s’est arrêté ; il a été découragé.

    L’Occident continue d’utiliser les mêmes tactiques, il essaie de terroriser les pays indépendants, d’effrayer les gens, de renverser ce qu’il définit comme des « régimes », mais son pouvoir monstrueusement destructeur, est soudain devenu inefficace.

    Il frappe, et la nation attaquée tremble, crie, répand du sang, mais reste debout, fièrement dressée.

    *
    Ce que nous vivons est un grand moment de l’histoire humaine. L’impérialisme n’a pas encore été vaincu, mais il perd son emprise mondiale sur le pouvoir.

    Il nous faut maintenant comprendre clairement « pourquoi » pour pouvoir poursuivre notre lutte, avec encore plus de détermination, avec encore plus d’efficacité.

    Tout d’abord, nous savons maintenant que l’Occident ne peut pas se battre. Elle peut dépenser des billions de dollars en « défense », elle peut construire des bombes nucléaires, des « missiles intelligents » et des avions de guerre stratégiques. Mais il est trop lâche, trop gâté pour risquer la vie de ses soldats. Il tue soit à distance, soit en utilisant des mercenaires régionaux. Chaque fois qu’il devient évident que la présence de ses troupes est nécessaire, il fait marche arrière.

    Deuxièmement, l’Occident est totalement horrifié par le fait qu’il y a maintenant deux pays superpuissants – la Chine et la Russie – qui ne veulent pas abandonner leurs alliés. Washington et Londres font tout leur possible pour salir la Russie et intimider la Chine. La Russie est continuellement provoquée par la propagande, les bases militaires, les sanctions et les inventions nouvelles et bizarres des médias de masse qui la dépeignent comme le méchant dans toutes les circonstances imaginables. La Chine a été provoquée de manière pratique et à la folie, « sur tous les fronts » – de Taiwan, Hong Kong, le Tibet et la fameuse « question ouïghoure« , au commerce.

    Toute stratégie susceptible d’affaiblir ces deux pays est appliquée. Pourtant, la Russie et la Chine ne s’effondrent pas. Ils ne se rendent pas. Et ils n’abandonnent pas leurs amis. Au lieu de cela, ils construisent de grands chemins de fer en Afrique et en Asie, ils éduquent des gens de presque tous les pays pauvres et désespérés, et ils soutiennent ceux qui sont terrorisés par l’Amérique du Nord et l’Europe.

    Troisièmement, tous les pays du monde sont maintenant clairement conscients de ce qui leur arriverait s’ils abandonnaient et se « libéraient » de l’empire occidental. L’Irak, le Honduras, l’Indonésie, la Libye et l’Afghanistan en sont les « meilleurs » exemples. En se soumettant à l’Occident, les pays ne peuvent s’attendre qu’à la misère, à l’effondrement absolu et à l’extraction impitoyable de leurs ressources. Le pays le plus pauvre d’Asie – l’Afghanistan – s’est totalement effondré sous l’occupation de l’OTAN.

    Les citoyens iraniens et vénézuéliens connaissent très bien les souffrances et la douleur des peuples afghan et irakien. Ils n’abandonnent pas, parce que, quelle que soit la dureté de leur vie sous les sanctions et la terreur administrée par l’Occident, ils sont bien conscients du fait que les choses pourraient être pires, bien pires, si leurs pays étaient occupés et gouvernés par les fous infiltrés à Washington et à Londres.

    Et tout le monde connaît le sort des peuples vivant en Palestine ou sur le plateau du Golan, des lieux qui ont été envahis par le plus proche allié de l’Occident au Moyen-Orient, Israël.

    *
    Bien sûr, il y a d’autres raisons pour lesquelles l’Occident n’arrive pas à mettre ses adversaires à genoux.

    L’une d’entre elles est qu’il reste les plus dures. La Russie, Cuba, la Chine, la Corée du Nord (RPDC), l’Iran, la Syrie et le Venezuela ne vont pas fuir le champ de bataille. Ce sont les nations les plus déterminées au monde. Ce sont ces pays qui ont déjà perdu des milliers, des millions, voire des dizaines de millions de leurs habitants dans la lutte contre l’impérialisme occidental et le colonialisme.

    Si l’on suit attentivement les dernières attaques de l’Occident, le scénario est pathétique, presque grotesque : Washington et souvent l’UE aussi font de gros efforts ; ils frappent, ils dépensent des milliards de dollars en utilisant les mercenaires locaux (ou l’appellent « opposition locale »), puis ils se retirent rapidement après une défaite misérable mais attendue. Jusqu’à présent, le Venezuela a survécu. La Syrie a survécu. L’Iran a survécu. La Chine lutte contre d’horribles subversions soutenues par l’Occident, mais elle survit fièrement. La Russie se tient debout.

    C’est un moment extraordinaire dans l’histoire de l’humanité. Pour la première fois, l’impérialisme occidental est non seulement vaincu, mais il est aussi pleinement démasqué et humilié. Beaucoup en rient maintenant, ouvertement.

    Mais nous ne devrions pas encore nous réjouir. Nous devrions comprendre ce qui se passe et pourquoi, puis continuer à nous battre. Il y a beaucoup de batailles qui nous attendent. Mais nous sommes sur la bonne voie.

    Qu’ils essaient. Nous savons nous battre. Nous savons comment l’emporter. Nous avons déjà combattu le fascisme, sous plusieurs de ses formes. Nous savons ce qu’est la liberté. Leur « liberté » n’est pas notre liberté. Ce qu’ils appellent « démocratie » n’est pas la façon dont nous voulons que notre peuple gouverne et soit gouverné. Laissez-les partir ; nous, notre peuple, nous n’en voulons pas !

    Ils ne peuvent pas renverser nos systèmes, parce qu’ils sont précisément nos systèmes ! Des systèmes que nous voulons, que notre peuple veut ; des systèmes pour lesquels nous sommes prêts à nous battre et à mourir !

    Andre Vltchek

    https://reseauinternational.net/soudainement-loccident-ne-parvient-plus-a-renverser-des-regimes/

  2. Posté par Georges Duquart le

    Mélenchon, le franc-maçon au service de sa secte malfaisante et de son idéologie communiste qui a fait des dizaines de millions de morts. Voir cette vidéo sur les origines du communisme : https://youtu.be/9YjfDHqM6Xo

  3. Posté par Vautrin le

    Mélanchon est un pitre. Mais un pitre dangereux. Il vit encore au temps de l’assaut contre la Moncada, de Fidel Castro contre Batista. Il n’échape à personne de sensé que le Vénézuela, riche de son pétrole, de son café etc… a été mis à sac par la politique désastreuse de Chavez et de son successeur Maduro. Il s’ensuit une misère et en même temps la création d’un système totalitaire. Les USA n’y sont pour rien, c’est l’aboutissement de tout socialisme.
    Mélanchon est un communiste antédiluvien et mérite bien le surnom de “lídér máximo” naguère attribué à Castro. Et dire que ce sont des imbéciles de ce calibre qui représentent la seule opposition en nombre à l’Assemblée !

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.