Une nouvelle Exposition nationale suisse en 2027 ? Eventuellement, mais ni hors sol ni éphémère, cette fois ?
Les médias nous annoncent divers projets pour une nouvelle Exposition nationale suisse en 2027 (après le cafouillage de celle 2001 devenue finalement effective en 2002 : Expo.02).
Je reproduis ci-dessous le petit texte-projet que j’avais proposé déjà en 1998 à la conseillère personnelle de l’époque du Chancelier François Couchepin (à ne pas confondre avec l’ex-conseiller fédéral du même nom) ; elle voulait quelques idées pour ce projet d’exposition prévue pour 2001 et dont l’objectif principal était de rapprocher les autorités politiques du peuple suisse et de renforcer ainsi le lien social et politique entre tous les Suisses. Noble objectif, qui me plaisait beaucoup mais la déception fut immense.
Mon texte a été rapidement « schubladisiert », rangé dans un tiroir, et le mandat a été confié à des acteurs aux visions artistiques « progressistes », « innovatives », « dérangeantes » (toujours cette obsession de l’autoflagellation), « surprenantes », etc. ; bref, un projet dont la ferveur patriotique ne devait pas être le fil conducteur, même si on le prétendait pour la forme, pour en changer ensuite rapidement le contenu. Il fallait quelque chose de bien-pensant, de politiquement correct, de décoiffant, dirait-on aujourd’hui. Pas question de célébrer « le modèle suisse », même avec une volonté d’adaptation aux temps nouveaux.
Une autre idée fixe a été imposée par ces « progressistes » : tout devait disparaître après la fin de l’Expo. J’avais rappelé que dépenser des milliards pour cela était peut-être un peu dur à accepter par le peuple surtout si l’on pense par exemple au fait que la tour Eiffel à Paris devait-elle aussi être démontée après l’Exposition universelle de 1889, alors qu’en la gardant elle est devenue un des monuments les plus visités au monde.
Bref, c’était prendre une Exposition nationale pour une performance artistique, comme de faire exploser un gigantesque phallus sur une place publique à peine érigé; j’allais dire à peine en érection.
Puissent les acteurs patriotiques, et néanmoins ouverts et non « rances », se mobiliser tout de suite afin d’éviter la répétition de pareil gaspillage à milliards, ou celle d’un spectacle aussi grotesque et scandaleux que celui de l’inauguration du nouveau tunnel, le plus long du monde, du Gothard le 1er juin 2016, spectacle qualifié par un média étranger de « dégénéré, indécent, horrible, démoniaque, pornographique… ».
On pourrait ajouter hors sol pour l'Expo 01-02, un projet coupé des sensibilités populaires et de toute préoccupation patriotique. Il faut espérer que le mot patriotique ne sera pas appelé à disparaître une nouvelle fois sous les assauts des nécessaires « avancées sociétales » exigées par toutes les minorités qui s’exhibent d’autant plus qu’elles sont minoritaires parmi les minoritaires, avec le renfort des médias bien sûr qui les portent au panthéon de leur scénarisation quotidienne.
Mon texte de 1998 . Si je le reproduis c’est parce qu’il me semble qu’il reste largement pertinent et que la réalité évoquée alors s’est encore aggravée sans que l’on cherche le moins du monde à y remédier, bien au contraire. Cela me semble extrêmement grave et justifierait que des acteurs raisonnables, patriotes sincères et ouverts, désireux, comme nous l’étions en 1998, de combler quelque peu le fossé entre autorités, élites et peuple, reprennent les choses en mains dès maintenant, car tous les petits groupements d’acteurs « progressistes » vont à coup sûr très vite intervenir, sentant l’énorme fromage qu’il y aura à partager ; une occasion rare de redonner libre cours à leurs fantasmes qui ne sont pas que patriotiques.
L’imagination au pouvoir ? Oui mais sur des bases patriotiques véritables, ce qui est un superbe défi mais pas à la portée des premiers « performateurs » venus. Je vois déjà des aigrefins venir avec des projets dans lesquels le mot patriote est partout mais ne sera réalisé nulle part.
De la beauté, de l’émotion et de la grandeur, avec un fil conducteur patriotique, et pour TOUS.
Si vraiment une nouvelle Exposition nationale doit avoir lieu, elle ne doit en aucun cas être un « remake » de celle de 2001-2002 et en aucun cas un scandale du genre de celui de l’inauguration du tunnel du Gothard en juin 2016.
Le peuple, quand on se moque de lui pendant trop longtemps, finit par devenir impatient, voire méchant.
La première idée qui était celle des autorités au début du processus en 1998 doit redevenir centrale et le rester : rapprocher les autorités du peuple et renforcer le lien social et politique entre tous les Suisses.
Cela d’autant plus que ce fossé se creuse de plus en plus et devient une vraie menace pour la paix et l’unité du pays ; le climat politique est aujourd'hui totalement opposé à celui souhaité à l’époque. Rappel : il s’agissait de développer une vraie culture de communication avec la population dans une atmosphère de communion solennelle.
Il faut à tout prix le tenter à nouveau même si je ne me fais aucune illusion.
En effet, au lieu de communiquer et d’écouter le peuple, les autorités imposent de plus en plus une information à sens unique, unilatérale, en cherchant même, en cas de refus du peuple, à l’imposer de force au moyen d’une propagande unilatérale, de plus en plus massive, même mensongère. Du jamais vu, nouveau en effet, mais totalement contre-productif. Plus grave encore : constatant que même la propagande la plus massive ne suffit pas toujours on en vient maintenant à vouloir limiter les droits populaires, augmenter le nombre de signatures pour les initiatives populaires et faciliter leur invalidation. Cela au moment même où les populations de nombreux pays aimeraient tant connaître enfin cette forme de participation sociale et politique généralisée propre à la démocratie directe.
Mettre sur pied une nouvelle Exposition nationale, oui, mais pas en minant les fondements les plus essentiels de la spécificité de la Suisse et auxquels les citoyens sont attachés au point où ils ont incorporé ces fondements.
Le pire serait de confier une Exposition dite nationale à des acteurs hors sol qui ne saisissent rien de ce fossé et de ces grondements populaires de plus en plus massifs et menaçants.
Une Exposition nationale n’a aucun sens si l’on ne tient pas compte de ces nouvelles menaces, internes celles-là. Raison de plus pour que les acteurs conscients de ces graves menaces et soucieux, par patriotisme, de revivifier les fondements de notre pays et de retisser le lien social et politique avec TOUS les habitants du pays dans une communion solennelle, prennent les devants et exigent de participer et d’orienter une éventuelle Exposition nationale dans le sens défini ci-dessus; en s’opposant de manière déterminée à ceux qui veulent faire joujou avec l’identité nationale et le patriotisme au nom d’un progressisme déjanté.
Rappel de mon texte écrit sur demande de la Chancellerie fédérale en 1998 .
Après relecture, ce texte n'a, à ma grande surprise, pas pris beaucoup de rides et montre bien qu’un problème qui préoccupait les autorités de l’époque s’est terriblement aggravé et que, contrairement à l’époque, ce sont nos autorités actuelles elles-mêmes qui aggravent ces problèmes, apparemment sans s’en rendre vraiment compte ; pire, en voulant en rendre le peuple responsable, ce dernier devenant carrément un obstacle à leur politique générale, politique pourtant sèchement refusée à maintes reprises.
Une nouvelle Exposition nationale: un défi majeur.
Raison de plus d’exiger une participation générale, dès le début, tout de suite, et de façon continue, jusqu’à la fin, et même au-delà, car il n’est plus question d’en faire une expérimentation dont tout devra disparaître immédiatement après. Le souvenir devra en être aussi important et présent que celui de la tour Eiffel, qui elle non plus n’a pas voulu se laisser détruire comme prévu initialement.
Le patriotisme n’est en rien une performance artistique instantanée ne devant rien laisser d’elle-même . A bon entendeur salut !
Oui, il faut se faire entendre et sans doute bruyamment, même sous les quolibets et les moqueries. Les patriotes s’engageront pour le bien du pays, dont ils ont hérité et qu’ils tiennent à transmettre à leur tour, certes avec les ajustements toujours nécessaires mais sans en renier les fondements inébranlables et intemporels.
Le texte de 1998 :
"A l'attention de Madame Elisabeth Adam, conseillère personnelle du Chancelier F. Couchepin
Expo 01
Quelques réflexions à propos du thème: Den Bund neu schliessen/Pour quelle Desti Nation
'Culture communicationnelle et communion solennelle" par U. Windisch, professeur à l'Université de Genève
first draft
Un des objectifs importants de la participation de la Confédération à l'Expo 01 vise à rapprocher le Conseil fédéral du peuple suisse et à renforcer ainsi le lien social et politique entre tous les Suisses. En effet, le "fossé" entre les autorités fédérales, la classe politique, les élites et les médias d'un côté et une partie du peuple suisse de l'autre, n'est pas un mythe. Ce fossé est bien réel et la coupure peut être importante, au point que l'on a parfois l'impression d'avoir en présence, dans le même pays, deux mondes incommensurables. Cela est le cas par exemple lorsque le peuple rejette sévèrement certaines propositions politiques soumises à votation populaire, propositions pourtant unanimement approuvées par le monde politique, toutes tendances confondues.
Ce fossé est d'autant plus frappant que d'autres diversités intérieures n'empêchent pas le pays d'aller de l'avant en "faisant avec" cette diversité: diversité de langues, de religions, de cultures, de mentalités, diversité politique et idéologique (même la gauche et la droite arrivent à vivre ensemble au sein de gouvernements cantonaux et du gouvernement fédéral.
Les autorités ont l'impression de proposer de bonnes solutions au peuple mais ce dernier les refuse et les premières finissent par appeler les auteurs de ces refus des Nein-Sager. Pour ces derniers, la parole des autorités ne fait plus toujours et automatiquement autorité. On entre ainsi dans un cercle vicieux d'interincompréhension. Alors que faire? Il s'agit aussi d'une question d'images. Dans une telle situation, les différents acteurs en présence développent des images et des représentations les uns des autres. Du côté du peuple, on dira par exemple des responsables politiques "qu'ils font de toute façon ce qu'ils veulent", quoi que pense le peuple, et ce dernier finira par se résigner à l'abstention. Une spirale du silence s'installe. Du côté des autorités et des médias, on trouvera le peuple passif, peu intéressé, voire "irrationnel" ou carrément "idiot". L'absence de communication réelle renforce la stéréotypisation réciproque, les définitions et catégorisations négatives et pejorantes.
Dans une telle impasse, c'est aux autorités à prendre l'initiative, à initier un changement d'attitude, à transformer la spirale du silence en dynamique de communication et d'initiatives susceptibles d'entraîner le peuple hostile ou hésitant vers l'avant et l'avenir. Il faut alors communiquer au lieu d'informer. Les autorités informent beaucoup, produisent et diffusent énormément de documents, de brochures et d'informations, mais cela est fait à sens unique et du seul point de vue des autorités. On ne se demande pas suffisamment si l'information produite est adaptée et reçue par la population. Il faut d'abord chercher à comprendre la population, se mettre à sa place, apprendre son langage, sa manière de penser, de raisonner, de voir et d'interpréter les réalités sociales et politiques. Il s'agit de devenir davantage anthropologue : aller à la rencontre "des autres", essayer de les comprendre afin de mieux adapter le message et de le faire reprendre par les récepteurs. Les messages et propositions politiques doivent être co-construits, élaborés et définis ensemble - par la communication - plutôt que délivrés unilatéralement par les autorités et avoir ainsi l'air d'être imposés.
Aujourd'hui, les citoyens ne veulent plus être gouvernés par décrets et pas seulement en Suisse; le Zeitgeist de notre époque est à la participation; les citoyens ordinaires veulent avoir leur mot à dire, discuter, participer avant de se prononcer (des sondages montrent que 80% des Français aimeraient connaître la pratique du référendum). Autre paradoxe : en Suisse où l'initiative populaire existe, certains voudraient la limiter car elle empêcherait de gouverner; d'autres encore trouvent carrément le peuple "incompétent" pour voter sur des sujets dits complexes. C'est aux autorités de traduire un problème, même compliqué, en enjeux sociaux et politiques clairs, en montrant quelles sont les conséquences générales de telle ou telle option à propos d'un problème donné car chaque citoyen sait quel type de société il veut et quel type de société il ne veut pas.
En bref, il faut communiquer plutôt qu'informer et les sciences de la communication montrent que des mesures même symboliques peuvent entraîner un renversement complet de situations considérées comme bloquées et sans issue. Il ne s'agit pas pour les autorités de s'aligner "sur le peuple" mais d'aller davantage à la rencontre de la population, de mieux s'imprégner de ses façons de voir et de ressentir la réalité, et cela afin de développer une politique de communication et une communication politique encore plus adéquates et efficaces. Entre le monde politique et la base de la population doit se mettre en place une véritable culture communicationnelle.
Si le peuple suisse ressent clairement cette volonté des autorités de mieux l'écouter et de mieux communiquer avec lui, des changements insoupçonnés peuvent devenir réalité et avoir raison de la spirale de la résignation.
L'Expo 01 constitue une occasion unique pour développer une telle culture communicationnelle puisque le monde politique, l'administration fédérale et le peuple suisse pourront être co-présents sur un même site pendant des mois. Une telle "communion solennelle" permettrait la participation d'une grande partie de la population grâce à une large et régulière mise en scène et retransmission médiatiques: Expo 01 ou le lien social et politique national retrouvé!
Si cette idée directrice convient, je suis prêt à participer à l'étape suivante: concrétiser davantage cette idée en définissant des activités multiples et diverses, à réaliser sur les différents lieux d'exposition et permettant aux différents publics qui composent la population suisse d'entrer effectivement en contact avec les autorités fédérales, la monde politique et les multiples offices et services - souvent méconnus - de l'administration fédérale et d'initier ainsi cette culture communicationnelle.1
Uli Windisch, Professeur
Genève, le 2 mars 1998
1 Citons un seul exemple de mise en scène possible d'un aspect du problème de l'incommunication entre autorités et base de la population: création d'un montage audio-visuel à partir d'un échantillon des dizaines de milliers de lettres de lecteurs envoyées annuellement aux quotidiens suisses par les citoyens ordinaires (mécontents ou faisant des propositions originales). Un tel film serait ensuite périodiquement visionné et discuté publiquement avec des groupes de citoyens présents et quelques représentants des autorités, du monde politique et/ou de l'administration fédérale.
Des dizaines d'autres possibilités concrètes existent, bien sûr, pour mettre en pratique et développer quotidiennement dans le cadre de l'exposition cette culture communicationnelle par communion solennelle".
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Remarque finale, juillet 2017. Décidément, aujourd'hui les batailles sont à mener sur tous les fronts. Au mépris et au déni du peuple et du patriotisme, s’ajoutent maintenant la volonté de limiter la démocratie directe et les droits populaires, de désarmer le plus possible les citoyens et bien sûr les attaques sur toutes nos valeurs historiques et traditionnelles essentielles, voire sur l’ensemble de notre civilisation; la volonté d’en finir avec notre modèle de société et nos valeurs les plus essentielles semble ne pas connaître de limites.
Aux armes, symboliques, chers citoyens !
Rien de plus dangereux que le découragement, la résignation, la lassitude, l'abstention, ce que cherchent nos ennemis ; assez des grognements individuels et de la virulence verbale. Il faut de l'action, une MOB G citoyenne pour sauver, promouvoir et même étendre le modèle suisse.
A ces multiples conditions, une nouvelle Exposition nationale en 2027 pourrait éventuellement y contribuer. Mais cela dépendra de nous TOUS et non pas de quelque-uns qui ne tarderont pas à s'auto-désigner
Uli Windisch, le 16 juillet 2017
Merci pour votre article plein d’informations sur le cafouillage de l’expo 2001 et de nous rappeler combien nous sommes en danger face la disparition de notre civilisation, de notre démocratie directe, etc…
En 2027, soit dans 10 ans, il y aura 400’000 naturalisations supplémentaires, 300’000 nouvelles arrivées dans l’asile et si je prends le chiffre de l’immigration européenne/AELE au premier semestre 2017, soit 69’159 nouvelles entrées moins 35’401 départs, ce qui représente plus de 600’000 nouvelles arrivées.
Ce qui revient à dire que les suisses de souche seront presque minoritaires et ce combat, semble difficile à mener!!
A partir de ce constat, je verrai bien, à la place d’une exposition nationale, un nouveau musée national suisse, expliquant la disparition de nos us et coutumes pour laisser la place à une diversité devenue majoritaire.
J’y ajouterais le curriculum vitae et les photos des politiques qui ont détruit peu à peu notre civilisation, notre démocratie directe et des nouvelles lois protégeant les autres davantage que les nôtres.
A cela, j’y ajouterais également les références des personnes qui ont imposé leur civilisation ancestrale depuis 4 décennies déjà.
Ce musée permettrait à nos potentiels petits-enfants d’informer qu’une Suisse avec une véritable culture existait!!
Je le nommerai Bye Bye la Suisse!!
2027 ??? Donc on peut “compter” sur 2031 env…et se rappeler que si on veut faire capoter un projet quelqu’il soit, le rendre insignifiant et chiant …facile on mets quelques politiques dans ce projet ! Succès assuré !
@Marcassin le 17 juillet 2017 à 10h53 :Très drôle et excellente proposition !
Moi, ça ne m’intéresse pas, celle de 2002 non plus. Peut-être que les choses auront changé en 2027, les catastrophes qui s’annoncent auront peut-être fait prendre conscience à nos compatriotes de leur identité et de leur culture? On peut toujours rêver… Revenons à 2017; le 1er août sera célébrée la fête de ce qui reste de notre nation. A Genève, l’inénarrable Rémy Pagani a décidé, sans rien demander à personne, que nous fêterions en même temps celle du Bénin, qui tombe malheureusement aussi un 1er août. Monsieur se proclame fièrement “Citoyen du Monde”. Voilà Genève en 2017. Moi je dis merde à ce citoyen du monde de pacotille. Il aura néanmoins réussi à nous voler notre fête nationale. Comment se fait-il qu’il n’y ait pas plus de réactions? (Je précise que Pagani est maire de Genève).
Ah, mince, Marcassin et UnOurs, vous risquez bien d’avoir raison car toute l’intelligentsia prétendument suisse quand ça l’arrange s’acharne a vouloir faire de la Suisse un pays étranger à lui-même.
C’est clair qu’une expo style expo02, emballage plastic vide de contenu, je m’en passe sans problème. Les autoproclamés artistes de génie n’ont pas leur place dans une telle manifestation qui coûterait des milliards. Gardons tout ce bel argent pour le donner aux réfugiés économiques. car d’ici 2027 il y en aura 1 million de plus à entretenir.
Parce qu’en 2027 vous êtes sûr que la Suisse existera encore ?
Certes, il y aurait toujours une entité géographique et administrative “Suisse”,
mais ce ne sera probablement plus la Suisse.
Proposition économe pour l’expo 2027.
On récupère le cube de l’illustration, on le peint en noir et on invite les islamo-gauchos à tourner autour avec leurs petits copains.
Belle idée, illustrant bien ce que sera devenue la Suisse de 2027 non ?
Vu la population habitant dans ce pays, inutile de monter une expo “nationale Suisse”. J’avais reçu un pass durant la dernière, excepté les sites qui étaient bien faits le contenu était sans intérêt.
Une exposition nationale? Cela n’a rien à voir avec le pays! Ou alors, au moins, faut-il d’abord comme le chantait Serge Reggiani ” retrouver l’amour et la fraternité” (“Les Loups”). Une hypothétique expo.2027 sera encore l’occasion de vénérer le Dieu Croissance, le Dieu Argent et le Dieu N’Importe Quoi. Halte. Mon pays, c’est mon voisin, le champ devant chez moi, le bistrot où je bois le café le matin. En aucun cas, un machin à millions pour geeks, bobos et touristes.
Non, non et non, pas d’exposition “nationale” suisse ! Car il ne fait aucun doute qu’elle n’aura rien à voir avec une véritable exposition nationale, telle que l’exceptionnelle version de 1964 à Lausanne, célébrée dans le monde entier comme la plus belle exposition nationale du siècle. Elle va être accaparée par tout ce que le pays comporte de pseudo-artistes et autres gauchistes haineux à l’égard de ce qu’il reste de ce qui fut un beau pays. En s’en mettant plein les poches en passant. Je vois déjà l’hyme à la gloire de l’invasion musulmane et de l’africanisation de la Suisse, du multiculturalisme, etc. . Non, non et non !