«[L'artillerie de Bakou a] annihilé un grand nombre de forces ennemies, plusieurs unités d'artillerie et des infrastructures militaires», a déclaré le 7 juillet le ministère azerbaïdjanais de la Défense dans un communiqué. «Toutes les unités de l'armée azerbaïdjanaise ont été placées en état d'alerte», a-t-il ajouté.
De leurs côtés, les autorités séparatistes de la région du Haut-Karabagh, soutenues par l'Arménie, ont fait savoir qu'elles avaient riposté. Sans évoquer de pertes hormis trois soldats blessés, elles ont affirmé que l'armée azerbaïdjanaise avait rompu le cessez-le-feu en se servant de mortiers et de lance-missiles.
Cette soudaine poussée de violence intervient après la mort le 5 juillet près de la ligne de front de deux civils azerbaïdjanais, un bébé de deux ans et sa grand-mère, tués par des obus tirés, selon les forces azerbaïdjanaises, par les soldats du Haut-Karabagh.
Le Haut-Karabagh est une région peuplée majoritairement d'Arméniens qui a fait sécession mais est toujours reconnue internationalement comme faisant partie de l'Azerbaïdjan.
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En avril 2016, au moins 110 personnes – des civils et des militaires des deux camps – ont été tuées dans de violents affrontements. Un cessez-le-feu a été signé à Moscou entre les belligérants, mais des combats sporadiques continuent de se produire le long de la ligne de démarcation.
Un cessez-le-feu avait été conclu en 1994, après une guerre qui avait causé la mort de 30 000 morts et des centaines de milliers de réfugiés, principalement des Azerbaïdjanais. Aucun traité de paix n'a toutefois été signé entre Bakou et Erevan.
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